mardi 30 avril 2019

Mad Crimes de Alexis Deltour



- Auteur : Alexis Deltour -
-    382 pages -
- Editions : Alter Real Editions -
Note : 10/10 -


Résumé :

Glendale, petite bourgade tranquille de l’Oregon. Richard Malden, détective privé, profite de ses vacances pour s’installer dans sa nouvelle résidence secondaire. 

Il s’apprête à dîner chez ses beaux-parents et voisins, quand la soirée tourne au drame : la tête de son beau-père Robert est déposée sur le pas de la porte tandis que son corps est planté dans un bac à sable à quelques mètres de là.


Richard Malden se retrouve alors entraîné dans une enquête complexe qui va profondément bouleverser les habitants de Glendale.


Mon Avis :


  Richard, détective privé, revient à Glendale auxprès de ses ex beaux- parents. Seulement, la tête de son beau-père, Robert, est retrouvé sur le palier de leur maison.

Richard va aider Scott, shérif de la police à lever le mystère sur cette sombre histoire. Mais bientôt d’autres meurtres barbares sont commis. 

Jamais la tranquille ville de Glendale n’a connu autant de sauvagerie et de violence. 

Tout le monde devient suspect. Les gens parlent, espionnent leurs voisins, des liaisons sont révélées au grand jour, bref un policier haletant que l’on a envie de dévorer jusqu’à la dernière page.

Ce livre est génial ! 

Jusqu’à la fin, on doute, on se pose mille questions, on tente d’assembler les pièces du puzzle pour trouver l’assassin. 

Mais c’est sans compter sur le talent de l’auteur pour nous faire tourner en bourrique ! Jamais je n’aurais imaginé une fin pareille. C’est brillant, intelligent.

Ce roman m’a rappelé l’univers de Stephen King. 

Les personnages, l’ambiance, pour les fans du genre, n’hésitez pas, vous ne serez pas déçus !  

C’est très bien écrit. Aucune longueur, aucun temps mort dans le récit. L’histoire est prenante, très bien ficelée, on ne s’ennuie pas du début à la fin, bref on en redemande !

Et un clin d'oeil aussi pour la couverture, très attrayante, qui a fait que je me suis attardée sur ce roman et qui m'a donné envie de le lire !

Merci aux Editions Alter Real pour ce service presse !

#Laëtitia

lundi 29 avril 2019

Dear Sky de Brindtmay


- Auteur : Brindtmay -
- 109 pages -
- Autoédition -
- Note : 10/10 -

Résumé :

Dear Sky, tout recommence ; leurs rires, leurs sourires, leurs insultes, et leurs chuchotements... Pourquoi ne prennent-ils pas conscience de ce qu'ils me font endurer ? Ça me fait tant de mal... Quand comprendront-ils que les mots peuvent tuer ? Aide-moi Sky, je suis perdue. Un journal intime poignant qui révèle la réalité du harcèlement.

Mon avis :

Mon premier ressenti à l’état brut est l’épouvante. Je suis totalement bouleversée par cette biographie. Mon esprit est hanté par l’horreur de la situation si réelle et malheureusement si courante. J’ai eu des frissons tout le long de ma lecture et j’ai senti mes tripes se serrer. C’était si dur à lire. D’autant plus que ma tête avait comprit que ce n’était pas de l’imagination, mais bel et bien une réalité tordue et inconcevable à mes yeux.

Cette nouvelle est une biographie si touchante. Elle nous plonge au cœur de la vie si noire et si miséreuse.

Léa est une jeune fille si sensible, si gentille et avec une souffrance inestimable. Elle nous livre, sous la forme d’un journal, son harcèlement scolaire. Mais c’est bien plus profond que ce que ce mot désigne. C’est un harcèlement quotidien. Une violation d’intimité. De sa vie. De sa bulle.

L’ampleur de la situation a brisé mon cœur même si je reste persuadée que personne ne peut comprendre ce que cette fille a subi. Même en le lisant, même en imaginant les scènes, même en vomissant de dégoût face aux situations cruelles, je n’ai pas souffert autant qu’elle. Personne ne peut comprendre ! Excepté ceux qui le vivent.

Et pourtant, cette auteure a réussi à atteindre mon âme. J’ai dévoré ce livre comme ces Hommes ont anéanti cette fille.

Je suis une personne très rapidement émue face aux situations d’horreur. Et la vie de Léa est absolument abondante de larmes, de cris, de douleurs, de violences, d’insultes, d’abandons, de trahisons et de morts.

Parfois, j’ai eu l’espoir que cela s’arrangerait, mais ça n’a pas été le cas… et je l’en remercie. Même si c’est brutal, j’en avais bien besoin. Et la société également. Des romances et des romans joyeux existent par milliers, nous n’en avons pas besoin pour ouvrir les yeux.

Les œillères doivent être abolies et la réalité comprise. Mais il ne suffit pas de connaître mais d’agir !

Brindtmay nous en fait bien prendre conscience ! Tous les êtres humains devraient le lire ! Cela devrait être obligatoire !
Quand je vois ce qui aurait pu être évité si les enseignants avaient pris au sérieux la situation. J’en suis écœurée ! Littéralement !

À ce moment précis, je suis reconnaissante d’avoir une famille unie qui s’inquiète toujours de nos émotions, notre vie et nos soucis. Tout est important et rien n’est minime chez nous.

Au fil des pages, j’ai ouvert mon regard sur ce qui m’entourait et j’ai observé les oiseaux chanter.
Le monde est beau. Le paysage l’est. La nature également.
Mais si nous creusons la terre, nous trouvons des cadavres dégoulinants de moisi. Nous sommes aspergés de bêtes monstrueuses aux pensées et aux actes ignobles ! Comme l’est l’Homme, l’interminable égoïste.

Je ne comprends pas comment, faire du mal, peut soulager le bourreau. Cela m’est totalement incompréhensible.

Si nous faisons le bien, nous sommes beaucoup plus sereins. L’harmonie tant attendue avec nous-même est bien plus délicate.
Faire le bonheur rend heureux.
Faire du mal rend son âme diabolique.
C’est si simple à intégrer mais si dur à faire.

Les harceleurs devraient lire ce roman ! Peut-être qu’alors ils réaliseraient le mal qu’ils font, que ce n’est pas un jeu et que la vie est précieuse !
Je le recommande à toute l’humanité !

Aux gens sensibles comme moi qui aiment rester dans la réalité, qui aimeraient réconforter chaque personnage, chaque être vivant.

Aux personnes qui aimeraient lever le masque sur notre terre.

Aux jeunes qui ne savent pas quel impact ont leurs gestes, leurs mots, leurs actes.

Aux parents qui devraient prendre le temps de se préoccuper sincèrement de leurs enfants, qu’importe leurs âges.

Aux harceleurs qui se croient dans un rêve, dans un jeu vidéo, dans une réalité virtuelle où le sang qui coule, est fait d’eau douce, où les larmes sont de l’eau de mer, où les bleus sont du maquillage et la souffrance une illusion.

Croyez-moi ! Croyez Léa ! Croyez Brindtmay !

Le seuil de tolérance et de douleur peut être atteint !
Le cœur peut se déchirer et l’âme brûler dans les ténèbres.
Ne faites pas ce que vous ne voulez vivre !

J’espère Brindtmay, que tu as retrouvé le sourire…

#Margot

dimanche 28 avril 2019

Savage Rider de Lil Evans

Résumé

Du chaos à l'amour, il n'y a qu un pas.
Ebony a deux passions : la littérature et les soirées avec son meilleur ami, Soren. Le jour où un groupe de motards s'installe en face de chez elle, tout bascule. Ils sont bruyants, irrévérencieux, dragueurs et mènent des activités pas forcément légales. Mais Ebony refuse de se laisser intimider ! Elle leur tient tête sans faillir, jusqu'à sa rencontre avec Indy. Aussi dangereux que mystérieux, Indy la trouble autant qu'il l'agace... et il est déterminé à la protéger. Car un mystérieux admirateur envoie à Ebony des poèmes macabres et menaçants. 
Date de sortie : 25 avril 2019
Auteur : Lil Evans
Maison d'édition : Éditions Addictives
Nombre de pages : 372 pages
Note : 6/10
Mon avis

Savage rider est une lecture agréable, mais Lil Evans n'a pas réussi à m'émouvoir autant que je l’espérais.

Ebony est une jeune chroniqueuse littéraire qui travaille principalement de chez elle. Elle habite un quartier tranquille en banlieue avec pour voisin son meilleur ami, un jeune médecin qui passe beaucoup de temps chez lui pour ses recherches.

Leur quotidien, rythmé de soirées en duo autour d'un bon verre de vin et de conversations jusqu'au bout de la nuit, est chamboulé par l'arrivée de nouveaux habitants. Et pas n'importe lesquels, un gang de biker dont le chef, Ax, semble aussi dangereux qu'il est sexy.

Ce n'est pourtant pas lui qui va s'imprimer dans l'esprit d'Ebony, mais son second, Indy. Avec son côté plus tendre qu'Ax, il va séduire la jeune femme même si la cohabitation dans le quartier est parfois difficile.

Lil Evans nous offre une histoire de bikers, mais où les motos ne sont pas sur le devant de la scène.

Le côté gang de motards va naturellement jouer son rôle. Ces hommes ne sont pas des enfants de chœur, ils trempent dans des affaires illégales et ne le cachent pas à Ebony.

Mais l'histoire tourne surtout autour des quatre personnages principaux, Ebony, Ax, Indy et Soren, de leurs histoires d'amour, d'amitié, de loyauté et de confiance.

La plume de l'autrice est agréable et les chapitres s'enchaînent avec fluidité. Pourtant je n'ai pas ressenti l'action et l'amour entre ses lignes autant que je l'ai souhaité.

J'ai relevé quelques scènes qui pour moi semble en décalage avec la réalité et cela a un peu entaché ma lecture. Ce qui ne m'a tout de même pas empêcher de lire ce roman en quelques heures, mais je ne m'y suis pas vraiment immergée.

Ebony montre sa force de caractère face au gang, elle n'hésite pas à les remettre à leur place malgré l'aura de violence qui les entoure et les mises en garde de son meilleur ami.

Elle a un côté naïf qui est plutôt touchant, même si cela lui joue parfois des tours. Elle n'est pas proche de sa famille de sang, alors elle cherche un peu à s'en créer une nouvelle.

Indy et Ax sont deux hommes qui s'opposent sur beaucoup de points. Mais ils se ressemblent sur d'autres. Le chef du gang et son second vont voir une certaine rivalité s'installer au creux de leur amitié dès qu'ils rencontrent Ebony et la confiance qui les lient va être mise à rude épreuve.

Ce roman m'a fait passé un bon moment, même s'il m'a manqué quelques petites choses, et je ne peux que vous recommander de vous faire votre propre opinion.

Merci aux Éditions Addictives pour ce service presse.

#Nolwenn

samedi 27 avril 2019

Play with fire de Marie H.J.


Résumé

Il possède l’argent, la gloire, le talent… mais pas Corey.

Sorti de nulle part, Jared enflamme depuis cinq ans la scène et le cœur des fans. 
Rock star, sûr de lui, arrogant et tombeur, il adore sa vie, son groupe et l’adrénaline qui va avec chaque concert.
Jusqu’au jour où leur manager impose Corey comme figure d’autorité sur la tournée. Corey était autrefois rock star, sous le nom de Stixx. Mais sa carrière a explosé en vol le jour où il a fait son coming out et que son groupe l’a mis dehors. 
Il est froid, renfermé, blessé et refuse tout net de toucher à une guitare, malgré les supplications du groupe qui l’a reconnu et se fiche de sa sexualité : ce qui compte pour eux, c’est son talent !
Et Jared, surtout, rêve d’en apprendre plus au contact de ce rockeur légendaire. Leurs caractères explosifs font des étincelles, ils s’accrochent constamment… jusqu’à céder à la passion.
Aucun ne veut engager son cœur : que du sexe, pas de sentiments, et que le temps de la tournée !
Défi accepté ?

Date de sortie : 9 avril 2019
Auteur : Marie H.J.
Maison d'édition : Éditions Addictives
Nombre de pages : 522 pages
Note : 9/10
Mon avis

Marie H.J nous entraîne dans une folle et romantique histoire d'amour entre deux êtres à l'esprit torturé, deux rockeurs dans l'âme. Un roman où la musique et l'amour se mêlent pour former une bulle de bonheur !

Corey a quitté le monde de la musique après que son groupe et ses amis l'ai rejeté du fait de son orientation sexuelle.
Depuis cinq ans, il a réussi à disparaître, loin des siens, de la musique et de ce monde qui lui a tourné le dos.
Pourtant un besoin d'argent immédiat va lui faire revenir dans ce milieu pour une tournée... juste une, quelques semaines et ses problèmes d'argent seront derrière lui, et il pourra de nouveau fermer cette porte qu'il ne pensait pas rouvrir un jour.

Jared était un inconnu il y a encore peu de temps. Mais maintenant, il ne peut sortir sans se dissimuler derrière une casquette et des lunettes noires. Leur notoriété est montée en flèche et il se prépare à partir en tournée à travers les États Unis et l'Europe.

Il a hâte, mais en même temps il a peur. Il a beau être charismatique sur scène, à l'intérieur, il est loin d'avoir la même confiance en lui. Et sa rencontre avec Corey ne va rien arranger.

Qu'est-ce qui l'attire chez Corey ? Cet être froid, distant, peut devenir un vrai connard quand il veut, pourtant quand il n'est pas là, Jared le cherche constamment.

Marie H.J m'avait séduite avec sa plume dans ses séries Scar et The Jail. Avec Play with fire, je ne peux que confirmer que j'adore cette façon qu'à l'autrice de nous embarquer complètement dans ses histoires.

Qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, l'amour qui transpire de ses mots est beau, touchant et donne envie d'avoir le même à la maison.

J'ai été attendrie par les caractères un peu écorchés de Jared et Corey. Les deux sont des hommes qui n'ont pas été épargnés par les épreuves. Et pourtant chacun à leur manière, ils se sont trouvé des parades, des échappatoires, pour continuer de vivre.

Le retour de Corey dans le monde de la musique ne va pas l'enchanter, mais pourtant on sent bien que cela lui manque. Et tous l'ont remarqué. Sans s'en rendre compte, il va les séduire par ses notes, ses accords parfaits et son sens du rythme.

Jared ne voit pas vraiment d'un bon œil l'arrivée de Corey sur la tournée. Il est insupportable avec lui, et il le lui rend bien. Pourtant leur relation va les aider tous les deux sans même qu'ils s'en aperçoivent.

J'ai beaucoup aimé cette immersion dans la musique que m'a fait vivre Marie H.J. Sans incorporer des chansons à chaque chapitre, nous sommes constamment baignés dans cet univers.
Les passages sur scène, l'envers du décor des concerts, les studios d'enregistrements, les répétitions, les fans... tout y passe, et j'ai adoré !

Tout est tellement bien décris qu'en lisant, je me faisais le film dans ma tête. Je les voyais évoluer, chanter, se chamailler, s'aimer... je les ai vu prendre vie dans ma tête grâce aux mots de l'autrice.

Si vous ne l'avez pas encore compris, je précise qu'il s'agit d'un roman MxM, mais comme Jared, je n'aime pas trop « mettre dans des cases ». Je préfère dire qu'il s'agit d'une histoire d'amour.

C'est une histoire où les sentiments sont de plus en plus fort au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Un roman où les caractères vont faire des étincelles, pour finir dans un feu d'artifice magnifique.
Une romance comme je les aime.

Je vous recommande avec plaisir ce roman, ainsi que tous ceux de Marie H.J. À chaque lecture, elle nous entraîne dans un milieu différent, avec des personnages différents et je suis persuadée que, comme moi, ils ne vous laisseront pas indifférente.

Merci aux Éditions Addictives pour ce service presse.

#Nolwenn

vendredi 26 avril 2019

~ Interview ~ Maloria Cassis ~




Bonjour Maloria,
Cet interview permettra à nos abonnés de mieux te connaître. Je te remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions !
 
Peux-tu te présenter rapidement à nos lecteurs ?
 
J’ai 35 ans et suis maman de trois enfants. La journée, je suis secrétaire dans le secteur médical. A part la lecture, j’aime le ciné, les sorties en famille et la pâtisserie.
 
   Qu'est-ce qui t'as amené à écrire des romans ?
 
Le hasard ? Plus sérieusement, à force de lire, j’ai eu envie d’écrire mes propres histoires. C’est une envie qui m’a semblé loufoque pendant longtemps. Puis, j’ai découvert la plateforme d’écriture Fyctia et ça a été une véritable révélation pour moi.
  
 A quel âge as-tu commencer à écrire ton premier roman ?
 
J’ai écrit mon premier roman à 33 ans. Je n’avais jamais écrit auparavant. Ça me semblait réservé à des gens ayant fait des études littéraires… J’avais tort 😉
  
Comment est venu l'idée d'écrire « Cooper Training Julian et Gun Cake  » ? Qu'est ce qui t'as donné l’inspiration ?
 
Le point de départ de ces deux histoires est le thème des concours Fyctia.
Pour Gun Cake, c’était Dark-Attraction. J’ai assez vite imaginé écrire une histoire au sein de la mafia. Et ensuite, j’ai eu envie d’atténuer la violence de ce milieu en le confrontant à la douceur de la pâtisserie.
 
Pour Cooper Training-Julian, le thème était Opposés. Je voulais planter le décor dans un univers que je n’avais pas encore lu en New Romance, et en même temps un milieu viril. Quand j’ai pensé aux salles de sport, j’ai eu un déclic. Opposer un type qui ne jure que par le sport, le bio etc… et une femme gourmande et qui préfèrerait tomber dans un champ d’orties que de se mettre à la course à pied.
 
 D'où te viennent les inspirations pour tes romans en général ?
 
De partout. De série télé, des discussions de la table voisine au restaurant, de reportage, de ma vie…
 
  Comment t’es vue l’idée de crée les personnages de Julian et Amy ainsi qu’Angela et Adriano ?
 
Angela exerce un métier que j’aurai adoré pouvoir faire. C’est un plaisir pour moi de pâtisser. Adriano sort de tous les films de gangster que j’ai regardé.
Amy, quant à elle, dit tout haut tout ce que je me retiens de dire. Et je me suis inspirée de nous toutes pour lui donner vie. Elle nous ressemble dans ses mensurations et dans sa recherche de l’amour.
  
 Que représente pour toi l’écriture ?
 
L’écriture, c’est mon bol d’air frais. Après une journée pourrie, même fatiguée, je préfère encore passer une heure devant mon pc que d’aller me coucher. Ça me fait du bien au moral. J’ai remarqué que sans ma dose quotidienne d’écriture, j’ai tendance à être de mauvaise humeur.
  
L’écriture de « Gun Cake et de Cooper Training Julian » a-t-il été facile ?
 
NON !!! Durant l’écriture de chacun de mes romans, je passe par plusieurs phases. Euphorique au départ, douteuse au milieu et une fois terminée, je ne sais plus quoi penser. Je sais juste que j’ai donné le meilleur de moi-même et avec l’espoir que mes personnages sont heureux arrivés sur le mot FIN.
 
 
 T'imposes-tu une « deadline » pour finir l’écriture ?
 
Toujours. Je le fais parce que sinon je traînerais.
 
As-tu un autre roman en cours de préparation ? Peux-tu nous donner des indices sur son thème principal ?
 
Alors mon prochain roman à paraître sera le tome 2 de Cooper Training qui sera axé sur Calvin, le frère de Julian. Il y sera question de monoparentalité entre autres… Je ne peux pas encore en dire beaucoup plus pour l’instant.
  
Fais-tu un plan pour chaque livre ou te laisses-tu porter par tes personnages ? Est-ce qu'il t'arrive de commencer l'écriture de tes romans par la fin ?
 
Pour Gun Cake, je n’avais pas de plan précis. J’ai beaucoup adapté en avançant de chapitre en chapitre. Ce qui représente un travail énorme à la relecture après coup.
Pour Julian, j’avais une ligne directrice. Je savais avec plus de précisions où j’allais et les rebondissements.
Pour Calvin, j’ai pris le temps d’écrire un pitch général avec le point de départ, les événements de l’histoire et la fin. Ce qui m’a permis d’avancer plus vite et de gagner du temps après.
 
 Est-ce que tu as un espoir secret ou un rêve concernant tes livres ? (film, série, best-seller, prix, traduction en plusieurs langues...)
 
En commençant l’écriture, je n’ai jamais visé quelque chose. J’ai commencé à écrire sur fyctia pour m’amuser. Donc, chaque « chose » qui m’arrive avec mes histoires est un peu un rêve.
  
Tu es plutôt lecture papier ou numérique ? Pourquoi l'un plutôt que l'autre ?
 
Je suis une lectrice 100% numérique. Je ne suis pas attachée au papier. C’est poussiéreux et ça prend trop place (rires). Plus sérieusement, la liseuse a un aspect pratique qui m’a fait basculer de son côté.
 
 Concernant les livres numériques, aujourd'hui ils sont devenus incontournables pour beaucoup de gens, certains livres ne sont même pas disponibles en papier, mais avec internet, les partages illégaux sont légions. Est-ce que tes romans se sont déjà retrouvé sur des plateformes illégales ? Comment as-tu réagis ? Qu'en penses-tu ?
 
Oui, mes romans sont sur des sites illégaux. Ce que j’en pense ? C’est terrible car ce sont des heures de travail qui nous sont volées. C’est scandaleux, surtout quand tu vois le prix des livres numérique.
 
   Es-tu auto-édité ou édité dans une Maison d’édition ?
 
Pour Gun Cake, je suis en auto-édition.
Pour Cooper Training, je suis éditée avec Hugo Roman.
 
   Est-ce que tu lis des livres du même style que ceux que tu écris ou préfères-tu changer complètement de genre ?
 
Je lis principalement de la romance, mais j’apprécie aussi de frissonner avec un bon thriller.
 
  Quel est ton auteur préféré ?
 
Question difficile !! J’en ai trop… En romance, je dirais Jay Crownover, Pelelope Ward et Vi Keeland en autrices étrangères. Sans oublier, la grande Colleen Hoover ! En auteures françaises, on est servi avec la French Team de Hugo Roman, pour ne citer qu’elles, je dirais CS Quill et Gaia Alexia.
Après, je dévore les Harlan Coben aussi.
 
 Quel est ton roman coup de cœur ?
 
Avant toi de Jojo Moyes.
 
Quels sont les critères obligatoires pour un coup de cœur selon toi ?
 
Il n’y a rien qui soit obligatoire. Chaque histoire est différente et nous rend sensible (ou pas) à sa manière.
 
Si tu devais passer 24h avec un personnage fictif, lequel choisirais-tu ?
 
Wahou, ça devient de plus en plus difficile tes questions !!
Euh… Bax du tome 1 de la série Bad de Jay Crownover…
 
 Quel est ton film préféré ? Ta série TV préférée ?
 
Là aussi, ça dépend des genres. Mais un film qui est pour moi à regarder absolument, c’est Gran Torino de Clint Eastwood. J’ai eu un coup de cœur pour Le Collectionneur avec Morgan Freeman.
En série, j’étais une grande fan d’Ally McBeal, des Frères Scott et plus récemment, La Casa De Papel… et bien évidement Outlander.
 
 Quel est ton couple fictif préféré ? Et pourquoi ?
 
J’adore le couple Hugh Grant / Julia Roberts dans Coup de foudre à Notting Hill. Ils sont drôles, frais et romantique.
 
Un dernier mot pour nos abonnés ?
 
Merci d’avoir lu jusqu’au bout hahaha 😉
 
 
#Virginie de l'équipe des Chroniques de Miss Chieuse !
 


jeudi 25 avril 2019

Ceci n'est pas une fiction...Tome 2, Margot Collins




Résumé :

« Je n’ai qu’une envie : éteindre la dernière lueur de lucidité encore allumée en moi et le laisser faire. »
À Los Angeles, la vie de Manon prend un nouveau tournant : la jeune femme vient de signer pour six mois supplémentaires auprès de l’acteur Joshua Barton, fiançailles à la clé !
Alors que le premier contrat a été mené à terme avec plus ou moins de mal, qu’en sera-t-il de celui-ci ? Les choses semblent bien différentes pour la jeune femme qui s’est rapprochée d’Andréa, l’homme à tout faire de la villa... Et, alors qu’elle poursuit sa vie hollywoodienne avec celui qui a fait vibrer son cœur pendant de longs mois, Manon ne semble vraiment pas au mieux de sa forme.
Joshua redouble d’attentions à son égard, pourtant rien ne s’arrange...
La vie de star est-elle devenue trop lourde à porter ? Ou est-ce que tout ceci n’est que le résultat d’un cœur brisé face à de douloureux choix ?




Titre : Ceci n'est pas une fiction - Tome 2•
Auteur : Margot Collins
Date de sortie : Le 01 Avril 2019
Maison d'éditions : Lips&Co - Collection Lips&Roll
Note : 6.5/10

Avis :


J'avais vraiment adoré le premier tome, alors quand j'ai vu que le deuxième sortait j’étais vraiment aux anges.

Autant la couverture que le résumé, tout me donnait envie.
Je vous avoue que pour ce roman je suis un peu mitigée. Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce second tome.

On retrouve nos deux protagonistes qui continuent de faire croire qu'ils sont en couple.
Les sentiments se sont installés, et je mourrais d'envie de leur dire d’arrêter de se voiler la face.

Manon et Joshua sont toujours aussi touchants que dans le tome précédent.
Une envie de les prendre dans mes bras et de les conseiller.

Malgré tout, j'ai trouvé que quelques passages se passaient un peu trop rapidement et parfois d'autres me paraissaient trop long.
Ça m'a quand même dérangé, je doit bien l'avouer.

J'ai malgré tout passé un bon moment, même si j'ai une préférence pour le premier tome !
L'auteure a aussi réussi à me surprendre plus d'une fois, notamment pour la fin du roman, je ne m'y attendais pas.

La plume de l'auteure est douce et fluide, je relirais sans hésiter ses prochains écrits.



Merci aux éditions Lips&Co pour ce service presse.


#Anna

lundi 22 avril 2019

Il était une fois, Nicholas tome 1, de Emma Chase


Résumé

Nicholas Pembrook est le prince héritier du trône de Wessco. Il a un charme fou, mais il est 
terriblement arrogant. Il mène une vie royale jusqu'au jour où sa grand-mère la reine lui ordonne de trouver d'ici cinq mois une femme de noble lignée pour annoncer son royal mariage... 
Par une nuit froide à Manhattan, le prince rencontre une jeune femme brune qui ne fait pas la révérence... et qui lui résiste farouchement. 
Olivia Hammond est serveuse à New York, elle se fiche de la royauté et n'avait jamais imaginé rencontrer un prince. 
Il était une fois une reine austère, un petit frère instable et des paparazzis acharnés. Et, même si 
le royaume a échangé son carrosse contre une Rolls Royce et qu'aucune tête n'est tombée depuis longtemps, la famille royale n'entend pas accepter de roturière sur le trône... 



- Date de sortie : 14 février 2019 -
-Titre : Nicholas -
-Maison d'édition : Hugo poche -
-Nombre de pages : 409 -
- Note : 7/10 -


Mon avis


Attractivité de la couverture

Je dois vous avouer que c'est un flop pour moi, et si je n'avais pas lu le synopsis je pense que je ne me serais jamais tournée vers ce livre. Je ne suis pas fan du tout de l'illustration choisie, et notamment de ce jeune homme qui paraît très hautain et sûr de lui. Je trouve par ailleurs la couverture assez simple, elle manque d'un petit quelque chose et de pep's pour vraiment me convaincre. Il manque aussi à mon sens une référence à l'univers de la royauté qui représente le cœur du roman.

La plume de l'auteur

Le premier mot qui me vient à l'esprit lorsque je cherche à décrire cette plume est : simplicité. L'auteur a choisi de réciter son récit sans fioriture, les tournures de phrases ne sont pas recherchées ou complexes. Si parfois j'apprécie retrouver des romans sans prise de tête, je trouve dans le cas présent dommage qu'elle ne soit pas plus adaptée au thème du roman. En lisant un livre sur l'héritier d'un royaume, j'aime retrouver un ton guindé, lourd, qui me rappelle sans cesse l'univers dans lequel les personnages évoluent. Ici, j'ai la sensation d'un réel décalage entre la façon d'écrire de l'auteur et le contexte du roman.
Pour autant, j'ai tout de même été captivée par l'histoire, et surtout cela ne m'a pas demandé de réflexion trop poussée.


Scénario

Le scénario est assez basique : le prince charmant qui prend sous son aile la jeune femme pauvre, dépassée par son travail et avec une vie difficile. Contenant clairement tous les clichés du genre. Mais même si c'est du vu et revu, on se laisse emporter par la magie de l'histoire. Avouons le aussi cela apporte une dose de romantisme non négligeable, qui réussira à en faire rêver plus d'une.

Personnages

Les personnages sont les stéréotypes mêmes de leurs classes sociales respectives, et si cela peut sonner comme un point négatif, c'est en fait tout ce qui fait leur force. Ils ont tous une envie farouche d'échapper à leurs conditions, et c'est ce qui va permettre de toucher le lecteur.
On sent dès les premières pages que même ce Prince, a qui tout pourrait sourire, est en fait progressivement entrain de s'enfermer dans son statut, son rôle d'héritier prenant la part sur sa réelle personnalité.
Cette jeune femme qui ne possède presque rien, va pouvoir au final lui apporter tellement en l'aidant à sortir de ce rôle dans lequel il s'est cloisonné. Elle va voir en lui l'homme derrière le titre, et lui montrer ce que peut être la liberté.
Ils vont ensemble s'épanouir, se dévoiler, pour finir par former un duo totalement improbable mais qui fonctionne à merveille.

L'avancée de l'intrigue

Voici pour moi le gros point négatif du récit : la chronologie. J'ai eu à de nombreuses reprises l'impression de me perdre dans les événements. Mais j'ai aussi ressenti une certaine difficulté à identifier les jours qui passaient. J'en suis même arriver parfois à devoir relire certains passages pour réussir à me situer dans le temps. Quatre jours pouvaient alors me paraître une éternité, alors que plusieurs semaines pouvaient passer en seulement quelques pages.
La fin m'a laissée par contre complètement surprise : je ne m'attendais pas du tout à cette version. Je suis restée bouche bée et j'avais du mal à croire ce qui se passait. C'est ce retournement de situation qui vient apporter le piquant nécessaire pour relancer l'intrigue.

Le mot de la fin

C'est typiquement le genre de livre que j'adore placer entre deux lectures plus difficiles. C'est comme faire une pause dans un endroit paisible, sans bruit ou vous pouvez tout simplement vous déconnecter et passer en pilote automatique.
Un roman simple, avec une histoire facile, mais qui fonctionne et c'est clairement le principal. Et même si en mettant le doigt sur les petits détails, il est évident que quelques défauts pointent le bout de leur nez, paradoxalement l'ensemble forme un tout plutôt harmonieux.

# Adeline