7 days to resist, Emilie MAES

 Un contrat, une clause « no sex »... et leur colocation se transforme en délicieuse torture !

Damon s'est hissé au sommet seul, grâce à son charisme et son intelligence. Sur le point de tout perdre, il ne lui reste qu'une solution : redorer son image en offrant au monde la mascarade d'un homme fiancé et fou amoureux. Entre alors en scène Annie : étudiante, des ennuis familiaux jusqu'au cou, un caractère volcanique et des courbes affolantes. Le contrat ? Annie devient sa fausse fiancée avec une clause « no sex » non négociable. Sur le papier, c'est parfait. En pratique, l'attirance et le désir impérieux vont transformer leur colocation en délicieuse torture...

Note 9.5/10

Mon avis : 

Le trope boss/employé fait partie de mes favoris, alors c'est forcément avec beaucoup d'impatience que je me suis lancée dans la lecture.

La plume de l'auteur aura été ma première bonne surprise : si elle est fluide et facile à lire, elle dégage surtout beaucoup de modernité et de fraîcheur. C'est une plume très solaire qui malgré les événements pas toujours facile nous réchauffe le cœur.

En ouvrant ce livre je ne m'attendais pas à tomber sur une héroïne qui du haut de ses 20 ans  dégage une maturité impressionnante. On dit souvent que les épreuves de la vie font grandir trop vite, Annie en est la preuve parfaite. Difficile de ne pas s'attacher a se bout de femme qui fait tout pour s'en sortir et sortir sa famille du précipice dans lequel leur mère les plongent. Si on pourrait penser que la pitié guide notre lecture, il n'en est rien, bien au contraire c'est plutôt de la fierté que l'on ressent.

Lorsque l'on rencontre Damon on ne sait quasiment rien sur lui, enfin on a bien compris que l'on a en face de nous un coureur de jupon, mais même ce détail nous a été donné par un personnage extérieur. Alors oui, on a envie de creuser et de découvrir ce que cache ce self made man.

La lumière de ce roman est sans aucun doute Annie, avec ses doutes, sa force, son caractère affirmé et ses répliques salées.

Bon on est clairement pas dans le trope boss employé habituel, mais ça ne fait qu'ajouter du piquant à l'intrigue. 

#misschieuseadeline

Royal Bodyguard, Aimée Lou

 Sa mission ? Protéger le prince. Son envie ? Faire bien plus que ça…

En tant qu’héritier du trône, Léonard a le royaume à ses pieds. Il donne des ordres, et tout le monde obéit – comme Nine, le jeune homme en charge d’assurer sa sécurité.

Pourtant, dès que Léo croise le regard du brun baraqué, il a l’impression que les rôles s’inversent : c’est lui qui se sent à la merci de son garde du corps, prêt à faire n’importe quoi, même les choses les plus indécentes… et totalement inappropriées !

Cette attraction doit cesser, le prince le sait : entre son accident qui lui a fait oublier les deux dernières années et les menaces qui planent sur la Couronne, il a déjà suffisamment de problèmes !

Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que Nine et lui ont déjà partagé une histoire mouvementée.

Et que Nine, lui, n’a rien oublié… et sûrement pas comment le faire craquer.

Le bodyguard obéira-t-il aux ordres de son prince… ou à ses propres désirs ?

Note 9/10 

Mon avis 

Commencer le roman au côté d'un personnage qui a perdu la mémoire ce n'est pas courant certes mais c'est aussi et surtout intriguant. On a envie de creuser pour connaître les détails oubliés et c'est donc en même temps que le personnage que l'on apprend à découvrir sa vie. Étonnamment cela créer un lien avec le lecteur, comme si l'on devenait un soutien invisible pour supporter le héros.

Très vite, on comprend que tout est encore plus complexe que ce que l'on avait pu imaginer, à partir de ce tournant dans l'intrigue on avance dans notre lecture avec la sensation d'avoir une épée de damoclès au-dessus de la tête. On finit par se méfier de tout et de tout le monde. Cette ambiance si particulière apporte piquant et piment à l'ensemble du roman.

En découvrant le roman on prend aussi conscience d'une chose : c'est une histoire triste, touchante à laquelle on espère découvrir un happy end. Et surtout il y a une telle tension entre les deux protagonistes principaux que cela en devient même palpable. Ponctuant l'ensemble de l'histoire d'un cocktail explosif d'émotions et de sentiments puissants. 

#misschieuseadeline

Lisa Scottoline Eternelle

 

   - Auteur : Lisa Scottoline -

- Edition : Haute Ville -

- Note : 6/10 -

Résumé :  

En dépit de leurs différences, Elisabetta, Marco et Sandro forment un trio inséparable depuis l'enfance. Elisabetta est une passionnée qui rêve de devenir romancière. Marco un sportif plein d'énergie. Sandro, doux et rêveur, est issu d'une famille de Juifs aisés et excelle dans les mathématiques. Au fil du temps, l'amitié des deux garçons pour Elisabetta s'est transformée en amour et tous deux rêvent de la conquérir. Mais à l'automne 1937, au moment où Mussolini affirme son pouvoir et aligne le fascisme italien sur le nazisme d'Hitler, leur vie bascule. Désormais, le lien qui les unit depuis toujours sera mis à l'épreuve avec une violence qui dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer.

Ce que la guerre a détruit, seul l'amour peut le réparer.

Lisa Scottoline nous offre une épopée historique bouleversante qui met en scène un triangle amoureux au coeur de Rome... dans l'ombre rampante du fascisme, une des périodes les plus sombres de l'Italie.

Mon avis : 

Un roman qui ne pouvait que me plaire, étant donné qu'il se passe en Italie, dans les quartiers de Rome et pendant la seconde guerre mondiale. Mais, si l'ambiance et le décor avait tout pour me faire passer un super moment de lecture et que j'ai quand même fini le roman, j'ai mis du temps à le lire, et j'ai fais en sorte de me dépêcher de le finir le plus vite possible pour passer à autre chose. 

Elisabetta, Marco et Sandro se connaissent depuis l'enfance. Ils ont grandi ensemble, joué ensemble, malgré leurs différences. Si le parti fasciste est déjà en place et que les trois amis grandissent parmi les chemises noires, ils ne se rendent pas encore compte de la politique présente en Italie. Leurs parents sont fascistes, même ceux de Sandro, alors qu'ils sont juifs. 

Devenus adolescents, Marco et Sandro vont tomber amoureux d'Elisabetta. Ils vont quand même rester amis et tenter de conquérir la même fille mais chacun à leur manière. Bien qu'ils soient rivaux, ils vont rester amis et s'amuser de ce coup du sort. Mais bientôt, d'autres préoccupations vont assombrir leurs avenirs. 

Mussolini prend le parti d'Hitler et plus rien ne sera jamais comme avant. Leurs différences qui n'étaient pas importantes auparavant, vont devenir réalité et creuser des fossés sociaux qu'ils pourraient ne plus jamais franchir. 

C'est une jolie histoire, dans les quartiers de Rome, avec le parti fasciste et Mussolini à la tête du pays. Si les gens se sont habitués, au fur et à mesure, la politique du pays prend une tournure plus dramatique. L'histoire d'amitié puis d'amour entre les personnages est mignonne. 

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début, car tout est rapide et le contexte est déjà bien installé. Au fur et à mesure, j'ai aimé suivre la destinée des personnages, leurs peurs, leurs doutes. Si le roman est bien écrit, j'ai eu du mal à ressentir des émotions, à être réellement touchée par ce qu'il peut advenir des personnages prinicipaux et secondaires. Je l'ai lu jusqu'au bout pour connaître la fin, mais ce livre restera pour moi un gros sans plus. 

Certains passages sont plein d'énergie, alors que d'autres un peu trop longs, des rebondissements qui restent basiques, et qu'on arrive à anticiper sans problème. J'ai malgré tout aimé me retrouver dans ces quartiers de Rome, deviner la saveur des plats italiens, et retrouver dans certains dialogues cette langue que j'aime tant. C'était sympa à lire, mais sans plus. Je ne connaissais pas l'auteure, qui a écrit une trentaine de romans, donc à voir si je me laisse tenter par d'autres histoires de sa plume pour me faire une idée plus précise de son univers. 

#Laëtitia

Challenge the boss, de Louve Baxter

 

Résumé :

Qui n’a jamais rêvé de défier son boss ?

Nouvelle recrue du Dyer’s Club, le bar le plus branché de la région, Maeve n’a pas sa langue dans sa poche. Mais pour garder ce job, elle s’est promis d’être sage. Pas de chance, son boss est un vrai connard. Arrogant, strict, toujours de mauvaise humeur, Jay Dyer est tout ce qu’elle déteste. Que ne donnerait-elle pas pour le faire descendre de son piédestal…
Alors, quand elle assiste à une scène qu’elle n’aurait jamais dû voir, un secret que son boss ne veut surtout pas dévoiler, elle compte bien en profiter. Le deal ? Son silence contre des défis ! Et elle est bien décidée à jouer avec lui. Entre désirs et non-dits, sortiront-ils indemnes de ce jeu ?

 

Mon avis :
 
Pour celles qui ont l’habitude de lire mes avis, vous avez dû remarquer que je ne lis pas souvent des romans de ce style !
Les histoires de boss généralement, ce n’est vraiment pas mon truc.
Mais quand je tombe sur un résumé qui change, je ne peux pas m’empêcher de le prendre en service presse quand même !
Et je suis bien contente d’avoir choisi ce roman en SP.
J’ai vraiment passé un excellent moment pendant ma lecture.
On va faire la connaissance de Maeve, une jeune femme qui rêve de percer dans la musique avec ses compositions.
La jeune femme a été embauché au Dyer’s Club en tant que serveuse, mais rien ne va se passer comme prévu avec son patron…
Le bar est tenu par deux frères, qui sont le jour et la nuit.
J’ai eu beaucoup de mal à cerner Jay, il est tellement froid, et c’est le genre de patron que les employés

redoutent généralement.
Entre Maeve et Jay, ça va être assez électrique, il y aura une certaine tension entre eux je trouve.
 Enfin évidemment ce n’est que mon point de vue.
Un jour, la jeune femme va assister à une scène qu’elle n’aurait jamais dû voir,

mais c’est un peu le quotidien de la demoiselle :  être la où elle ne devrait pas…
La jeune femme va défier Jay, elle va lui donner des défis complètement idiots pour s’amuser.
Bientôt  ils vont jouer à un jeu dangereux.
Enfin dangereux pas vraiment, mais ils vont se rapprocher, et leur complicité ne va pas plaire à tout le monde.
J’ai passé un bon moment pendant ma lecture, j’aurais aimé comme beaucoup je pense une lecture à deux voix.
Je pense qu’avoir le point de vue de Jay aurait beaucoup apporté au roman.
Mis à part ce détail, c’est un bon roman.
 La plume de l’auteure est fluide, et c’est une histoire qui se lit assez vite.
J’ai beaucoup souris comme une idiote devant ma liseuse avec leurs défis.
Et mon petit cœur s’est attendri lors de leurs rapprochements.
J’aimerais beaucoup voir un spin off.
Merci aux éditions addictives pour ce service presse !

Toxic hell, Anita Rigins

 Elle pensait avoir connu l'enfer. Il va lui faire découvrir le sien. La vie n'a pas toujours été tendre avec Hena. À 19 ans, elle a été séquestrée deux mois dans une secte et les horreurs vécues l'ont marquée au fer rouge. Pour tenter de se reconstruire, elle déménage à Monroe. Nouvelle vie, nouvelle université, nouveau départ. Mais fuir a un prix. Hena est obligée de voler pour subvenir à ses besoins. Un soir, elle vole la mauvaise personne et croise la route de l'implacable Nasser. Ex-enfant de la rue, étudiant le jour et amateur de combats clandestins la nuit, ses poings sont son outil de travail. Il frappe dur et cogne sans retenue. Quand il lui propose un marché pour se racheter, Hena sait qu'elle se jette dans la gueule du loup. Mais impossible de lui dire non...

Note 9/10

Mon avis 

J'ai découvert la plume de l'auteur grâce à cette nouvelle saga, et si j'avais déjà ses romans dans ma wishlist cette découverte m'aura fait comprendre une chose : je vais devoir craquer bien vite pour les autres romans de l'auteure.

La plume a une touche particulière, en plus bien sûr de glisser sur le papier avec fluidité, elle dégage une force et une intensité qui apporte de la matière au roman. C'est le genre de plume qui indique au premier coup d'œil que l'histoire qui va nous être racontée ne sera pas facile et cachera de nombreuses épreuves.

Découvrir notre héroïne aura également été une bonne surprise elle osccille entre la jeune femme forte, pleine de bonne volonté et qui as envie de s'en sortir, et parfois ses blessures ressortent laissant place a la partie brisée de Hena. C'est avec toutes ses forces et faiblesses que l'héroïne réussit à nous convaincre, mais aussi grâce à cette humanité crue que l'on s'attache à elle. C'est un personnage vrai, que l'on arrive presque à transposer dans la réalité.

Un drôle de jeu se met en place entre les deux protagonistes, dangereux mais terriblement électrisant. On se demande quand tout cela va déraper et éclater au visage de nos héros.

C'est une histoire sombre, dans laquelle deux jeunes gens tentent de se reconstruire et de sortir de l'enfer dans lequel ils sont plongés. 

#misschieuseadeline

Les recettes des dames de Fenley de Jennifer Ryan

 

   - Auteur : Jennifer Ryan -

- Edition : Albin Michel -

- Note : 10/10 -

Résumé :  

Angleterre, 1942.

La résistance féminine s'organise... derrière les fourneaux !

Prenez des femmes déterminées, des prisonniers de guerre et des hommes malveillants, ajoutez quelques recettes excentriques, saupoudrez d'une bonne dose d'humour typiquement british... Après le succès de La Chorale des dames de Chilbury, Jennyfer Ryan nous ouvre l'arrière-cuisine de la Seconde Guerre mondiale : un régal !

Epuisée par le conflit, ravagée par le Blitz, confrontée à une terrible pénurie alimentaire, l'Angleterre de Churchill invite les ménagères à participer à un concours de cuisine via les ondes de la BBC. La gagnante deviendra la première femme à coanimer une émission radiophonique. Lancées à corps perdu dans la compétition, quatre participantes vont révéler des trésors d'habileté et de ruse. Car l'enjeu est de taille, et ce concours, qui avait pour but de resserrer la communauté, risque de la diviser...

Mon avis : 

Un roman haut en couleurs, à l'image de la couverture, où on voit un petit village de la campagne anglaise avec au dessus de nombreux ustensiles de cuisine. J'avais chroniqué le premier roman de l'auteur "La chorale des dames de Chilbury" plus loin dans le blog. J'étais ravie de retrouver la plume toujours aussi mordante de Jennifer Ryan. 

4 femmes, 4 destinées différentes mais unies dans une même quête : gagner le concours de cuisine, pour décrocher un poste de coprésentatrice à la radio. C'est la seconde guerre mondiale, Londres plie sous les bombardements, et si à la campagne, on est un peu moins exposé aux bombes, la guerre est partout. Dans les hommes qui partent pour ne plus revenir, et dans le rationnement, toujours plus dur. 

Il y a Audrey, jeune veuve, qui tente de s'en sortir avec ses trois fils, qui réalise des quiches et des tartes, tout en s'occupant de son potager, de ses poules, de ses enfants, et qui tente d'oublier sa tristesse dans sa maison d'enfance, où le toit fuit et qu'elle n'a pas les moyens de réparer.

Il y a Lady Gwendoline, la soeur d'Audrey, une femme hautaine, que son mariage a enrichit et permis de vivre une vie confortable dans une maison magnifique où elle mange à sa faim.

Zelda, une jeune chef londonienne, enceinte, qui a du mal à trouver sa place à la campagne, loin des lumières de la ville, et Nell, la domestique et fille de cuisine de Lady Gwendoline, qui rêve d'une vie où elle serait heureuse avec mari et enfant, et de s'occuper de sa propre maison plutôt que de celles des autres. 

La concurrence est rude pour gagner le concours, et les 4 femmes vont devoir faire preuve d'imagination et de créativité pour trouver les ingrédients ou rendre d'autres produits meilleurs, malgré leurs problèmes et les coups bas de certaines pour aplatir l'adversaire et tenter de gagner. 

C'est un roman qui se lit d'une traite, un joli roman d'amitié, d'amour, de résilience, et comment la force et la volonté peuvent venir à bout de tout, même du pire. Car sous la plume de Jennifer Ryan, les femmes au foyer s'étripent, c'est drôle, ironique, cliché parfois, mais sur fond de seconde guerre mondiale, tout prend une dimension différente. J'ai adoré Fenley, ce petit village où tout peut arriver, et les personnages très forts, authentiques, avec leur caractère, leurs travers et leurs désirs. 

Si ce concours est fait pour offrir un poste, c'est aussi un moyen d'oublier la guerre un instant, même si elle est partout. Je suis devenue fan de Jennifer Ryan, qui sait créer une ambiance, transformer une atmosphère, et nous faire plonger avec elle dans son histoire. De plus, on trouve les recettes dans le livre entre certains chapitres, pour celles et ceux qui voudraient continuer de vivre le roman un peu plus. On rit, on est ému, c'est un livre riche en émotions. 

#Laëtitia

Coloc a Grey Mountain, Clara Nové

 Elle est née en talons aiguilles. Il a toujours porté des santiags. Pourtant, ils vont devoir vivre sous le même toit...

Désirée a tout pour être heureuse : une famille qui l’aime, une meilleure amie incroyable et un appartement à New York. Pourtant, quelque chose lui manque. Probablement parce que, adoptée à l’âge de 3 jours, elle ne sait rien de ses origines. Aussi, quand elle apprend qu’elle hérite, dans le Colorado, de la moitié d’un ranch légué par Kelly Grey, sa mère biologique dont elle ignore tout, elle est folle de joie. Ce qu’elle n’a pas prévu, c’est qu’elle va devoir composer avec Lewis, le ténébreux cow-boy à qui Kelly a eu la bonne idée de léguer l’autre moitié du ranch ! Or, Lewis a beau être à tomber, il n’est pas le plus docile des étalons de Grey Mountain... Pourtant, face au voisin avide d’agrandir son territoire, il va bien falloir réunir ses forces pour défendre le domaine... Entre le cow-boy et la New-Yorkaise, ça risque de faire des étincelles !

Note 8/10 

Mon avis 

En commençant le roman, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. On découvre une jeune femme un peu paumée qui cherche des réponses concernant ses origines, le tout en tentant de ne pas heurter ses parents adoptifs et qui du jour qu lendemain va se voir offrir un héritage du côté de sa mère biologique. Autant dire que j'avais du mal à voir où tout cela allait nous mener. Mais au final je me suis laissé emporter et surprendre par l'histoire, et j'ai passé un excellent moment.

Le roman est un condensé d'émotions fortes, et d'ailleurs les personnages se laissent souvent déborder, voire même guider par celles-ci. Si le début du roman est extrêmement touchant puisque l'on assiste à une phase de deuil, la suite est tout aussi intense mais dans un registre différent. Et pour le coup je trouve que les sentiments juste ont pu être posés aux bons moments, permettant ainsi au lecteur de comprendre totalement les réactions de chacun.

Ce n'est pas juste une jolie romance, c'est aussi la quête d'une vie pour une jeune femme qui va apprendre d'où elle vient et comment elle en est arrivée la. C'est aussi un saut dans le passé, et en quelque sorte une plongée dans l'intimité des personnages. 

Alors oui c’est vrai c’est un slow burn et peut être aussi un ennemy to lovers, mais c’est surtout une magnifique histoires pleines d’émotions et de beaux sentiments. Qui met en avant l’attachement entre deux personnes, mais aussi dans un groupe, et envers un lieu. C’est une belle façon de montrer et de prouver que les liens du sang ne font pas tout. 

#misschieuseadeline

Le domaine de l'héritière de Lucinda Riley

 

   - Auteur : Lucinda Riley -

- Edition : Charleston -

- Note : 10/10 -

Résumé :  

Gassin, sud de la France, printemps 1998.

Alors qu’elle a tout fait pour prendre ses distances avec ses origines aristocratiques, Émilie de La Martinières se retrouve seule héritière de l’imposant château familial en manque d’entretien : un cadeau empoisonné dont elle se serait bien passé. Et pourtant, de retour au domaine, elle est troublée par les souvenirs qui lui reviennent. Les volets bleu clair, les grands cyprès de part et d’autre de l’entrée, la cour qui embaume la lavande, les vignobles alentour… Tout la ramène à son enfance.

Mais Émilie comprend bientôt que ces vieilles pierres si familières cachent de nombreux secrets. Et quand elle découvre un recueil de poèmes écrit par sa tante Sophia dont la seule mention était proscrite dans sa jeunesse, Émilie met au jour la tragique histoire d’amour qui a bouleversé sa famille sous l’Occupation…

De la Provence au Yorkshire, Lucinda Riley nous offre une émouvante fresque multigénérationnelle à travers les destinées entremêlées de personnages pris dans les tourments de la guerre.

Mon avis : 

Emilie de la Martinières se retrouve, à la mort de sa mère, la seule héritière du château familial en Provence. La jeune femme vit à Londres et travaille comme vétérinaire. Elle a tout fait pour avoir une vie ordinaire, et estomper un peu l'histoire très riche de son imposante famille. 

Des décisions doivent être prise, comme vendre le château ou non, et se séparer d'objets de collection, et de tableaux, et surtout, de la collection de livres de son père. Si ce château a besoin de rénovations, il est aussi le lieu où elle a passé une bonne partie de son enfance. 

Epaulée par son notaire et par un homme rencontré à une terrasse, la jeune femme va tenter de démêler les fils de sa vie et de chasser ses doutes. Très vite, elle découvre un carnet de poèmes qui a appartenu à sa tante Sophia. Au fur et à mesure, elle va découvrir que le château familial cache bien des secrets. 

Une histoire comme on les aime, et sous la plume de Lucinda Riley, c'est encore mieux. Une auteure décédée récemment, mais qui laisse derrière elle de beaux romans, que j'ai plaisir à découvrir ou à relire. Vivant en Provence, je me suis desuite sentie chez moi dans ce château entouré de vignes, avec son allée de cyprès. 

Emilie est une jeune femme qui doit porter l'héritage familial sur ses épaules, et si le constat et le fardeau lui semble effrayant, elle va se rendre compte qu'elle peut y arriver. Portée par les secrets de famille et l'envie de savoir l'histoire que cache le château, elle va avoir envie d'avancer et de mieux comprendre d'où elle vient et qui étaient ses parents. 

Comme dans beaucoup de romans de Lucinda Riley, on promène entre passé et présent, on revient en arrière, à Paris pendant l'occupation. La résistance, la traque, le couvre feu, Lucinda Riley dépeint cette époque comme personne.

 Les personnages sont souvent en danger permanent, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer, qui va être arrêté ou tué. Petit à petit l'auteur dessine les liens des personnages, jusqu'au final. Il y a des drames, de l'amour, du courage. 

Il y a beaucoup de naïveté dans le personnage d'Emilie, ce qui m'a souvent fait sortir de mes gonds. On comprend rapidement que la jeune femme est seule et d'une bonté sans égale. Emilie a du mal à voir le mal autour d'elle et les gens malveillants qui veulent profiter d'elle. Sa naïveté est touchante, et donne une légèreté au récit, car la partie "passé" est lourde émotionnellement. On en redemande pourtant, et encore une fois, j'ai adoré lire ce roman que je ne connaissais pas. 

Si vous connaissez l'auteur, j'espère vous avoir donné envie de relire ce roman, ou de le découvrir ! 

#Laëtitia

Les héritières de Lowenhof Tome 1 Le choix d'Agneta de Corina Bomann

 

   - Auteur : Corina Bomann -

- Edition : Charleston -

- Note : 10/10 -

Résumé :  

Stockholm, 1913.

Après une violente dispute avec ses parents, Agneta Lejongård a quitté le splendide domaine de Löwenhof où elle a grandi et coupé tout lien avec sa famille et son héritage. À un mariage arrangé dans la noble société suédoise, elle a préféré une vie de bohème, d’amour et de liberté à Stockholm auprès de ses amies suffragettes.

Pourtant, un beau matin, un funeste télégramme la rappelle au domaine : son père et son frère ont été victimes d’un grave accident. Contrainte de reprendre la gestion du haras familial, Agneta se trouve une nouvelle fois prisonnière de la demeure qu’elle avait fuie. Mais contre toute attente, les vertes prairies, les bois imposants et le manoir blanc de son enfance éveillent en elle une étrange mélancolie.

Entre attachement aux siens et rêves de liberté, entre devoir et désir d’émancipation, Agneta doit faire des choix déchirants alors qu’autour d’elle l’Europe marche déjà vers la guerre.

Une saga fascinante qui dessine le portrait d’une femme prise entre deux siècles, mais résolument tournée vers l’avenir.

Mon avis : 

Une couverture avec un domaine qui se dessine dans la brume, une jeune femme en vêtements d'époque, et tournée vers ce domaine, j'ai forcément eu envie d'en savoir plus !

Agneta a quitté le domaine familial pour tenter de devenir indépendante dans la ville de Stockholm. Bien décidée à vivre sa vie comme elle l'entend, elle prend des cours à l'école d'art pour devenir peintre et participe aux manifestations des suffragettes. 

Elle a tourné le dos à sa famille, au domaine, et à la campagne dans laquelle elle a grandi. Jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de sa mère qui la supplie de revenir à la maison. Un drame s'est produit. Agneta va quitter Stockholm dans l'espoir d'y revenir rapidement. Mais la vie va en décider autrement.

Sur place, la jeune femme va découvrir qu'il y a eu un terrible incendie dans les écuries et que son père est décédé. Son frère, l'héritier du domaine ne va pas tarder à le suivre et Agneta va se retrouver à faire un choix : prendre la place de son frère ou revenir à sa vie de bohème.

On découvre une jeune femme déterminée, mais blessée par les circonstances qui l'amène à retrouver sa famille. Impuissante aussi face aux coups du sort qui s'acharne. 

Elle va désormais vivre seule dans le domaine avec sa mère, qui ne l'a jamais comprise et n'a de cesse de la critiquer sur son choix de vie, ses vêtements, son rôle de femme au sein de la société. A la campagne, les moeurs n'ont pas évolué. Sans cesse déchirée entre le savoir vivre et son caractère, Agneta va souvent se heurter au mépris de la bonne société. 

C'est une histoire riche, il y a de l'émotion du drame, et des rebondissements. J'ai terminé ce premier tome avec l'envie d'en découvrir encore plus, et la hâte de lire les tomes suivants. L'histoire se situe en Suède, ce qui change des ambiances anglaises que je peux trouver dans ce genre de roman. 

Les personnages sont attachants, on les découvre petit à petit, l'auteur instille le doute, et sur fond de première guerre mondiale, on découvre un monde qui se délite au fur et à mesure. 

C'est une écriture agréable, on tourne les pages rapidement, on a envie de rester auprès de cette famille et de voir comment ils vont s'en sortir malgré les décès du père et de fils, et de comment Agneta va gérer le domaine, et si un jour ou l'autre, elle n'aura pas envie de tout laisser tomber pour repartir dans la capitale. 

Si vous aimez Lucinda Riley ou Kate Morton, cette saga est faite pour vous ! 

#Laëtitia