lundi 29 avril 2019

Dear Sky de Brindtmay


- Auteur : Brindtmay -
- 109 pages -
- Autoédition -
- Note : 10/10 -

Résumé :

Dear Sky, tout recommence ; leurs rires, leurs sourires, leurs insultes, et leurs chuchotements... Pourquoi ne prennent-ils pas conscience de ce qu'ils me font endurer ? Ça me fait tant de mal... Quand comprendront-ils que les mots peuvent tuer ? Aide-moi Sky, je suis perdue. Un journal intime poignant qui révèle la réalité du harcèlement.

Mon avis :

Mon premier ressenti à l’état brut est l’épouvante. Je suis totalement bouleversée par cette biographie. Mon esprit est hanté par l’horreur de la situation si réelle et malheureusement si courante. J’ai eu des frissons tout le long de ma lecture et j’ai senti mes tripes se serrer. C’était si dur à lire. D’autant plus que ma tête avait comprit que ce n’était pas de l’imagination, mais bel et bien une réalité tordue et inconcevable à mes yeux.

Cette nouvelle est une biographie si touchante. Elle nous plonge au cœur de la vie si noire et si miséreuse.

Léa est une jeune fille si sensible, si gentille et avec une souffrance inestimable. Elle nous livre, sous la forme d’un journal, son harcèlement scolaire. Mais c’est bien plus profond que ce que ce mot désigne. C’est un harcèlement quotidien. Une violation d’intimité. De sa vie. De sa bulle.

L’ampleur de la situation a brisé mon cœur même si je reste persuadée que personne ne peut comprendre ce que cette fille a subi. Même en le lisant, même en imaginant les scènes, même en vomissant de dégoût face aux situations cruelles, je n’ai pas souffert autant qu’elle. Personne ne peut comprendre ! Excepté ceux qui le vivent.

Et pourtant, cette auteure a réussi à atteindre mon âme. J’ai dévoré ce livre comme ces Hommes ont anéanti cette fille.

Je suis une personne très rapidement émue face aux situations d’horreur. Et la vie de Léa est absolument abondante de larmes, de cris, de douleurs, de violences, d’insultes, d’abandons, de trahisons et de morts.

Parfois, j’ai eu l’espoir que cela s’arrangerait, mais ça n’a pas été le cas… et je l’en remercie. Même si c’est brutal, j’en avais bien besoin. Et la société également. Des romances et des romans joyeux existent par milliers, nous n’en avons pas besoin pour ouvrir les yeux.

Les œillères doivent être abolies et la réalité comprise. Mais il ne suffit pas de connaître mais d’agir !

Brindtmay nous en fait bien prendre conscience ! Tous les êtres humains devraient le lire ! Cela devrait être obligatoire !
Quand je vois ce qui aurait pu être évité si les enseignants avaient pris au sérieux la situation. J’en suis écœurée ! Littéralement !

À ce moment précis, je suis reconnaissante d’avoir une famille unie qui s’inquiète toujours de nos émotions, notre vie et nos soucis. Tout est important et rien n’est minime chez nous.

Au fil des pages, j’ai ouvert mon regard sur ce qui m’entourait et j’ai observé les oiseaux chanter.
Le monde est beau. Le paysage l’est. La nature également.
Mais si nous creusons la terre, nous trouvons des cadavres dégoulinants de moisi. Nous sommes aspergés de bêtes monstrueuses aux pensées et aux actes ignobles ! Comme l’est l’Homme, l’interminable égoïste.

Je ne comprends pas comment, faire du mal, peut soulager le bourreau. Cela m’est totalement incompréhensible.

Si nous faisons le bien, nous sommes beaucoup plus sereins. L’harmonie tant attendue avec nous-même est bien plus délicate.
Faire le bonheur rend heureux.
Faire du mal rend son âme diabolique.
C’est si simple à intégrer mais si dur à faire.

Les harceleurs devraient lire ce roman ! Peut-être qu’alors ils réaliseraient le mal qu’ils font, que ce n’est pas un jeu et que la vie est précieuse !
Je le recommande à toute l’humanité !

Aux gens sensibles comme moi qui aiment rester dans la réalité, qui aimeraient réconforter chaque personnage, chaque être vivant.

Aux personnes qui aimeraient lever le masque sur notre terre.

Aux jeunes qui ne savent pas quel impact ont leurs gestes, leurs mots, leurs actes.

Aux parents qui devraient prendre le temps de se préoccuper sincèrement de leurs enfants, qu’importe leurs âges.

Aux harceleurs qui se croient dans un rêve, dans un jeu vidéo, dans une réalité virtuelle où le sang qui coule, est fait d’eau douce, où les larmes sont de l’eau de mer, où les bleus sont du maquillage et la souffrance une illusion.

Croyez-moi ! Croyez Léa ! Croyez Brindtmay !

Le seuil de tolérance et de douleur peut être atteint !
Le cœur peut se déchirer et l’âme brûler dans les ténèbres.
Ne faites pas ce que vous ne voulez vivre !

J’espère Brindtmay, que tu as retrouvé le sourire…

#Margot

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