lundi 31 octobre 2022

Italian boss, Laura Black, Editions Addictives

 Il est tout ce qu'elle déteste. Elle ne peut s'empêcher de le provoquer... Issu d'une grande famille italienne, Vitale n'est pas du genre à s'arrêter devant le premier obstacle venu ! Alors, quand il faut rendre son prestige à la demeure familiale, il décide d'embaucher les meilleurs restaurateurs d'art ! Parmi eux, Aeryn, une Irlandaise aussi fraîche et nature que Vitale est arrogant et cynique. Il a beau être son boss, elle ne voit aucune raison de ramper à ses pieds. Entre eux, l'affrontement est immédiat ! Mais leurs altercations piquantes laissent peu à peu la place à un puissant désir. Seulement, Vitale est têtu, et il est hors de question qu'il perde le contrôle. Céder à sa passion pour Aeryn ? Jamais ! Mais renoncer aux nuits avec elle non plus... Qui du despotique Vitale ou de la flamboyante Aeryn prendra le dessus ?




COUP DE COEUR CONFIRMÉ

Broché - 20 octobre 2022 


Mon avis


Laura Black est une auteure que je lis toujours les yeux fermés. C’est un peu une valeur sûre pour moi, je sais pertinemment que je vais passer un super moment durant ma lecture et qu'en plus de ça la plume sera fluide et sans prise de tête. En bref, pour l’auteure coche toutes les cases pour une romance parfaite. 


Et en réalité pour ce roman j’ai même un peu triché puisque je l’avais déjà lu lors de sa parution en version numérique et j’avais eu un énorme coup de cœur pour le titre à l’époque. Alors du coup coup de cœur confirmé ou pas ? ABSOLUMENT ! J’ai adoré lire à nouveau ce roman. 


J’ai retrouvé avec plaisir les personnages, et surtout j’ai refait avec eux une escale en Italie, ce pays que j’aime tant. 


J’avais quelques vagues souvenirs du personnage masculin et de tout ce qui l’entourait, mais au final j’ai pris beaucoup de plaisir à réapprendre à le connaître. J’ai ainsi pu découvrir à nouveau qu’en réalité malgré tout son argent c’est un homme avec les pieds sur terre, conscient de la chance qu’il a.  


Il en va de même pour Aeryn qui m’a à nouveau transmis sa passion pour son métier, sa joie de vivre et sa bonne humeur. 


Et encore une fois je me suis surprise à dévorer le roman sans avoir envie de quitter nos personnages.


Alors oui, mille fois oui, c’est un roman que je vous conseille les yeux fermés. D’abord parce qu’il saura vous faire voyager, ensuite parce qu’il vous fera sourire, vous transmettra pleins de belles choses, mais surtout vous permettra de passer un excellent moment. 


#misschieuseadeline


mercredi 26 octobre 2022

Fais moi une place, Emma Green, Editions Addictives

 Juliette chante l'amour sur scène tous les soirs, sans trop y croire. Quand elle se retrouve à la rue, elle accepte une drôle de mission : jouer les dames de compagnie pour une grand-mère aussi seule que guindée, en lui chantant ses airs préférés. Mais une nuit, un inconnu vient s'installer juste sous les toits, au dernier étage de cet hôtel particulier perché sur les hauteurs de Montmartre : un mystérieux brun aux cheveux longs, à la barbe mal taillée, au regard noir et au verbe rare. Entre Juliette, la chanteuse libre et romantique, Suzanne, la vieille dame snob et attachante, et Laszlo, le ténébreux aussi attirant que dangereux, cette colocation forcée s'annonce... compliquée. À moins que chacun accepte de faire une petite place à l'autre ? Dans une ambiance douce et joyeuse, Emma Green parvient à instiller une tension irrépressible entre ses personnages. Une histoire pétillante et parfaitement maîtrisée ! Ce livre a initialement été publié en grand format sous le titre "(Im)parfait".




Coup de cœur 

Poche - 13 octobre 2022


Mon avis :


Alors c’est vrai que j’ai lu le résumé du roman j’ai un peu tiqué, je ne suis pas une grande fan des univers qui tourne autour de la musique dans les romances. Trop clichés, trop guindés pour moi je crois. Mais j’aime sortir de ma zone de confort et me confronter aux thèmes qui me font grincer des dents parfois alors j’ai tout de même laissé une chance à cette histoire de me convaincre. 


Et en réalité ici je n’ai pas retenu tous les clichés habituels, mais plutôt une magnifique histoire de partage, d’amitié et d’amour qui a su m’emporter avec elle.  


C’est d’abord la jolie relation entre notre héroïne et cette grand-mère un peu décalée qui m’a touchée, enfin jusqu'à ce que le beau Lazlo fasse son irruption et viennent complètement éclipser le reste. 


Je dirais qu’au fond ce roman représente parfaitement l’idée que l’on se fait d’une jolie romance : le lieu si magique de Paris, le côté un peu hors du temps, les personnages si intrigants mais qui ont chacun une place et un rôle à jouer. 


Et au final, les pages avançant, je me suis rendue compte que je n’avais plus du tout peur de cet univers musical, et au contraire ce roman était devenu un coup de cœur inattendu. 


#misschieuseadeline


lundi 24 octobre 2022

Children Of Sun Tome 1 Trahie de Kat Thibault

 



 


   - Auteur : Kat Thibault -

- Note : 10/10 -




Résumé :  

Et si tous les mythes et légendes étaient vrais ?

Sun Akaya.

Un nom qu'elle portera seule, désormais.

Sun vivait une vie d'étudiante normale, malgré sa différence et son inconfort dans le monde des humains.
En effet, elle est mi-humaine mais surtout mi-déesse, avec tous les inconvénients qui vont avec.
C'est précisément cet aspect d'elle qui causera la perte des siens.
Trahie et assoiffée de vengeance, elle devra pourtant fuir afin d’attendre le bon moment pour faire payer les responsables : un groupe se nommant Les Enfants du Soleil.
En chemin, Sun trouvera des alliés improbables, tous aussi exclus de leur société qu'elle : un vampire débauché, un métamorphe en cavale, une déesse mourante …
"Dans cette vie... Ou dans une autre, ils le paieront."
C'est la promesse qu'elle s'est faite, le jour où sa vie a basculé.

Même si cela devra l'amener à tuer l'homme qu'elle pensait aimer.


 

Mon avis : 


 Je suis ravie de retrouver l'écriture de Kat Thibault, l'auteur du Chant du Phénix. Elle nous revient avec une saga dont le tome 2 est en cours d'écriture. La couverture, magnifique, intriguante, illustre parfaitement le tome que je viens de finir à l'instant. Une héroïne qui n'a pas froid aux yeux, forte, et surtout, magique.

Sun est une demi déesse. La jeune fille vit avec sa mère, son père et sa soeur dans un monde où les créatures magiques côtoient les humains. Son meilleur ami, Neven, est un être magique comme elle, c'est un sorcier. 

Elle le connaît depuis des années, et pourtant, un jour, elle voit de la fumée qui s'élève de sa maison. Sun arrive mais trop tard, toute sa famille a péri dans les flammes. Sur place, elle va trouver Neven, et vite comprendre que son ami de toujours l'a trahie. 

A cause de son statut, de ses pouvoirs, désormais orpheline, Sun va se sentir bien seule. Elle ne va pas tarder à découvrir sa tante, Zinda, et d'autres créatures bien décidées à l'aider. 

C'est un roman qui se lit rapidement, qui va de rebondissements en rebondissements sans lasser le lecteur. Il y a de l'aventure, de l'action, de l'amour, tout une palette d'émotion. On rit, on tremble, on sourit, bref, c'est une histoire fantasy extraordinaire, qui nous emmène dans plusieurs mondes à la fois.

Mature, complexe, on découvre des paysages originaux, que l'on trouve peu dans ce même genre de roman. L'histoire ne ressemble à aucune autre, on est ravi de se faire surprendre, ce qui peut devenir rare dans ce registre de nos jours. 

J'ai aimé chaque personnage, avec chacun leur magie, leur force, leur faiblesse, leur personnalité assez marquée, ainsi que leurs caractéristiques physiques. Il y a pas mal de personnages mais on s'y retrouve sans problème. Pour ma part, j'ai adoré le personnage de Zan, être ténébreux, assez instable, qui pourrait tout faire basculer à tout instant. Je l'ai trouvé fascinant, et j'espère en savoir plus sur lui, sur son Royaume lors des prochains tomes...

Les dialogues sont justes, les paysages très beaux, l'écriture fluide, bref j'ai adoré, et me suis laissée emportée très rapidement dès les premières pages. Je le conseille à ceux qui aiment la fantasy, et ceux qui l'aiment un peu moins, parce que je suis sûre et certaine que ce genre d'histoire peut plaire même à ceux qui ne sont pas amateurs de ce genre là. 

Il y a de la fantasy, des créatures fantastiques, de la magie, mais pas que ! Des combats sanglants, de l'aventure, de l'amitié, bref, c'est avant tout une jolie histoire de mixité, avec des créatures qui viennent d'univers différents, mais qui arrivent à avancer ensemble malgré leurs différences. 

L'auteur réussit ses tours de passe-passe et de magie, connaît son univers, arrive à le dépeindre et à nous plonger dedans. C'est un roman dont on a envie de connaître la suite, alors vite, Kat, continue d'écrire, pour que tes lecteurs puissent connaître la suite des aventures de Sun et de ses congénères. 


#Laëtitia

dimanche 16 octobre 2022

La vie en vrai, Emma Green, Editions Addictives

 Et si s’accepter comme on est, c’était commencer à vivre pour de vrai ?


À 17 ans, Louve est la victime des Royals, ces élèves populaires qui la harcèlent au lycée comme sur les réseaux sociaux jusqu’à la pousser au pire. Mais quand on touche le fond, il n’y a plus qu’une chose à faire : remonter.

Aidée de sa famille, parfois maladroitement, Louve décide de rendre les coups et se rapproche du plus cruel de tous, l’intouchable Lazare Nightingale.

Sous ses boucles brunes, Laz ne cherche qu’une chose : qu’on lui fiche la paix. Et tant pis si pour ça, il doit se montrer odieux. Mais il n’imagine pas encore que sous la fragilité de Louve se cache une guerrière. Ni que son attirance pour elle va peu à peu briser ses barrières.


Emma Green nous plonge dans l’histoire d’un premier amour qui sauve la vie...





COUP DE COEUR 

Numérique - 13 octobre 2022 


Mon  avis 


Honnêtement en lisant le résumé de ce résumé j’ai su immédiatement que ce titre allait être un énorme coup de cœur. En vrai, on retrouve ici tout ce que j’aime lire : un groupe de beaux mecs qui font la loi dans un lycée, une jeune fille paumée qui devient leur cible, et finalement l’affrontement entre deux personnalités opposées. Alors oui le roman avait tout pour me plaire. Surtout en sachant qu’il était signé par le duo Emma Green. 


Encore une fois la plume des auteures m’a surprise, le texte est bien pensé, bien amené et l’intrigue rondement menée. Mais c’est surtout que le tout se fait avec une pointe d’humour qui permet de venir alléger l'ambiance et en donnant aussi de belles leçons de vie. Bref c’est un régal à lire, et les pages filent toute seule. 


Le meilleur dans tout ça c’est que j’ai adoré détester les personnages, Lazare notamment, et la page suivante le trouver mignon et touchant. C’est le genre de personnage dont on a du mal a se faire un avis arrêté, mais qu'on adore parce qu’il nous bouscule dans nos habitudes. 


Et Louve, notre personnage féminin est à la fois si forte et si fragile que ça en est bouleversant. Elle va se battre pour ne pas se laisser écraser, et va nous montrer une image magnifique. 


En bref, un roman à couper le souffle qui ne laissera personne indifférent. 


#misschieuseadeline 


mercredi 12 octobre 2022

Retour à Bombay de Jenny Ashcroft

 



 


   - Auteur : Jenny Ashcroft -

- Editions : Haute Ville -

- Note : 10/10 -



Résumé :  


Il n'a qu'un seul désir : la retrouver.

Mais il doit d'abord se rappeler qui elle est.

À l'aube de la Première Guerre mondiale, lors d'un nouvel an sur les rives de Bombay, Madeline Bright rencontre Luke Devereaux. Tous deux étrangers dans un monde qui leur est inconnu, ils tombent amoureux dans la chaleur étouffante de l'Inde coloniale. Pour eux, rien ne peut les séparer, pas même la désapprobation de la mère de Maddy. Mais la guerre éclate et Luke, comme tant d'autres, n'a d'autre choix que de se battre.

Bien que la mère de Maddy la presse d'oublier le jeune homme, elle s'accroche à la promesse que Luke lui a faite : un jour, ils se retrouveront à Bombay...

Retour à Bombay est une histoire d'amour pleine d'espoir qui a pour toile de fond le monde exotique et coloré du Bombay colonial et la tragédie de la Première Guerre mondiale. Parfait pour les fans de Dinah Jefferies, Lucinda Riley et Kate Furnivall.

 

Mon avis : 


Après avoir lu la Rose de Minuit de Lucinda Riley, j'ai eu envie de replonger dans un roman qui parlait de l'Inde, et avec Retour à Bombay j'ai été servie !

Madeline rencontre Luke un soir du Nouvel An à Bombay. Ils tombent amoureux et très vite, ils décident de se marier. Mais la première guerre mondiale est déclarée, et Luke doit partir en France. Madeline va attendre Luke en Inde, où il lui a promis qu'ils se retrouveraient. Mais c'est sans compter les coups du destin...

Un roman bien écrit, très fluide, avec pas mal de rebondissements. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. J'ai adoré me retrouver en Inde, promener dans les jardins, subir la chaleur étouffante, et suivre Madeline dans ses promenades dans les différents coins de la ville. 

Madeline est un personnage attachant. Son amour pour Luke va être sa raison de vivre. Malgré la guerre et la distance, son amour ne va pas faiblir, elle ne va jamais douter de lui, même si sa mère lui dit de l'oublier, de passer à autre chose, Madeline va tout faire pour retrouver Luke et faire éclater la vérité. Elle va devoir être forte, et subir malgré elle les pressions familiales. Elle qui a envie de revoir l'Angleterre et de vivre là bas à nouveau, va devoir sans cesse repousser ses projets. Elle va tout faire pour rester en Inde et attendre Luke. 

C'est une jeune femme qui a foi en l'amour et en son avenir. Vivant un peu recluse dans sa splendide maison, elle ne va pas avoir peur de sortir de sa zone de confort. Elle va mûrir, devenir responsable, et tenter de continuer sa route malgré le chagrin. 

Si je pensais connaître la fin du livre vers le milieu, je me suis bien trompée. L'histoire reste simple, mais l'auteur arrive à nous perdre, à nous donner d'autres informations. Entre contretemps et silences de certains, on a du mal à démêler les fils, jusqu'aux dernières pages. L'histoire d'amour m'a beaucoup touchée. Voir Luke ressentir la même chose pour Madeline, et tenter, lui aussi, de la retrouver malgré tout est magnifique. 

On s'impatiente, on aimerait que tout arrive plus vite, on a peur de nouveaux contretemps, on espère, et on voit Madeline errer dans l'ancien appartement de Luke, et dans les lieux qu'ils ont visité ensemble à Bombay avec tristesse.

C'est un roman tissé d'espoir et d'émotions, d'une vie qui aime nous en faire voir de toutes les couleurs, qui aime nous briser et nous relever. 

J'ai adoré ce roman, je l'ai lu d'une traite. Si vous êtes fan de Dinah Jefferies et de Lucinda Riley, alors foncez découvrir Jenny Ashcroft, elle saura vous ravir également. 


#Laëtitia

samedi 8 octobre 2022

La rose de minuit de Lucinda Riley

 



 


   - Auteur : Lucinda Riley -

- Editions : City Editions -

- Note : 10/10 -



Résumé :  


L'actrice Rebecca Bradley arrive à Astbury Hall, un vieux manoir qui sert de décor au film qu'elle tourne. Dans la solitude de cette immense propriété de la campagne anglaise, Rebecca trouve enfin la paix, loin de la pression des médias. Quand elle se rend compte qu'elle ressemble étrangement à Lady Violet, la grand-mère de l'actuel propriétaire, elle décide d'en savoir plus sur le passé de cette étonnante famille. Un jour, un jeune homme arrive à Astbury Hall. Il vient faire des recherches sur l'histoire de son arrière-grand-mère qui a vécu là au début du XXe siècle. Avec Rebecca, il remonte peu à peu les traces du passé. Sombres secrets et mensonges : ce qu'ils vont découvrir va bouleverser leurs vies... «Une grande saga : on aime !» (Femme Actuelle)

 

Mon avis : 


J'ai découvert Lucinda Riley sur le tard, et si certains romans ne m'ont pas enchantés plus que ça, les autres, la plupart même, sont de vraies pépites ! 

Anahita est une vieille femme indienne, qui vit à Darjeeling. Elle va fêter ses cent ans avec sa famille éparpillée aux quatres coins de l'Inde. Elle a eu une vie bien remplie, a connu la richesse des palais, l'angleterre où elle a vécu également. Même si elle est heureuse et qu'elle a trouvé un sens à sa vie, un regret reste et la plonge dans la tristesse : elle ne sait pas ce qu'est devenu son fils. 

Malgré les rumeurs et l'acte de décès de celui-ci, elle ne peut pas croire qu'il soit mort. Elle a écrit un manuscrit qu'elle va donner à un de ses petits fils Ari. Elle le charge également d'une mission : retrouver la trace de son fils disparu. 

De nos jours, la célèbre actrice Rebecca Bradley pose le pied en Angleterre. Elle doit tourner un film dans un manoir anglais, Astbury Hall. Elle va rencontrer Lord Anthony, le propriétaire du manoir, et sa drôle de gouvernante. Loin des médias et de la pression, elle va retrouver un équilibre, et se rendre compte qu'elle ressemble étrangement à la grand-mère d'Anthony, Violet. 

Elle va tenter de résoudre le mystère, et aider un jeune homme qui cherche également des traces de sa grand-mère dans ce fameux manoir. 

De l'Inde à l'Angleterre, Lucinda Riley nous fait voyager, et nous plonge avec elle dans une histoire où tout nous semble à l'opposé. Au fur et à mesure du récit, on se rend compte de certains liens, et on découvre l'histoire extraordinaire de Anahita, dame de compagnie d'une princesse indienne, qui va se retrouver infirmière pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre. 

Sa destinée ne sera pas facile, au gré des rencontres, des combats qu'elle va devoir mener, et des choix douloureux qu'elle devra faire. 

C'est une saga extraordinaire, où les paysages sont tellement bien décrits que l'on s'y croirait, avec des personnages attachants, dont certains cachent bien leur jeu. On ne sait plus à qui se fier, l'auteur nous perd au fil des chapitres, et on la suit aveuglément pour connaître le fin mot de l'histoire. Jusqu'à la fin, Lucinda Riley nous donne des parcelles de vérité, explore les non-dits jusqu'à la révélation finale.

Amour, trahison, amitié, distance...Je suis passée par plusieurs émotions, comme c'est souvent le cas avec les romans de cette auteure. On soupire, on espère, on vit l'histoire comme si c'était la nôtre, on a envie de pousser les portes du manoir, de connaître son histoire, et de se promener parmi la jacarandas dans un palais en Inde.

Un livre addictif, sublime, un roman qui se lit presque d'une traite, et que l'on a pas envie de quitter une fois commencé. 


#Laëtitia

mercredi 5 octobre 2022

Siffle la nuit de Rebecca Netley


 


   - Auteur : Rebecca Netley -

- Editions : France Loisirs -

- Note : 7/10 -



Résumé :  


Méfiez-vous des fantômes....et encore plus des vivants ! 

Écosse, 1860. Elspeth accepte un poste de gouvernante sur la petite île de Skelthsea. Mary, sa protégée, n'a pas dit un mot depuis la mort de son frère jumeau. Et tous, maîtres comme domestiques, refusent d'évoquer cette disparition tragique. Témoin d'étranges phénomènes, une berceuse qui résonne, des poupées qui apparaissent...Elspeth se laisse gagner par l'angoisse. Un roman d'ambiance tout en mystère !

 

Mon avis : 


Un roman qui débute bien pour le mois de l'horreur. Tout y est pour nous faire frissonner ! La couverture, avec la pleine lune, une maison en bord de plage plongée dans l'obscurité et cette silhouette, un peu irréelle avait tout pour me plaire.

Elspeth est une jeune femme qui a énormément souffert. Native d'Edimbourg, sa mère meurt en couches alors qu'elle donne naissance à sa soeur Clara lorsqu'elle est très jeune. Par la suite, elle va perdre son père, et bien plus tard, sa soeur Clara lors d'un terrible incendie. 

Meurtrie, Elspeth quitte tout pour accepter un poste de gouvernante sur l'île de Skelthsea. Elle va devoir s'habituer aux habitants de l'île, et surtout faire fi des drôles de rumeurs qui courent sur la maison où elle est employée. 

Elle doit s'occuper d'une petite fille, Mary, qui depuis la mort de son frère William et de leur gouvernante Hettie est devenue muette. Elevée par sa tante, Mary a une attitude étrange. Quels secrets renferme t-elle ? Et ces sifflements dans le couloir, la nuit, les pas dans le grenier, les cailloux enveloppés de cheveux retrouvés dans différentes pièces de la maison, sont-ils l'oeuvre d'un humain ou de quelque chose de bien plus sombre encore ? 

Elspeth va tout faire pour résoudre le mystère de cette maison, et protéger Mary coûte que coûte. 

Ce que j'ai adoré dans ce roman, ce sont les chapitres, courts, mais qui nous laissent démunis face à tous les phénomènes présents dans la maison. Beaucoup de coupables possibles, de rumeurs, où se cache la vérité ? 

L'auteur nous transporte et nous perd, nous fait entrevoir d'autres secrets, d'autres évidences, et très vite, on oublie de trouver un coupable pour se fondre dans l'histoire.

Le personnage d'Elspeth est marquant, courageux. Si elle a envie de fuir ou de baisser souvent les bras, malgré sa peur, sa raison et son amour pour Mary vont prendre le dessus. Elle a été employée pour s'occuper de Mary, et tout au long du roman, elle va se concentrer sans faillir ou presque sur sa mission. Mary lui rappelle Clara, et vu qu'Elspeth n'a plus rien à perdre, elle va tout mettre en oeuvre pour protéger la petite fille. 

Ile isolée de tout, sorcellerie, lanternes qui brillent la nuit au bord des falaises, tempêtes, tout est mis en oeuvre pour nous glacer et nous faire peur et ça fonctionne. L'histoire reste assez simple et on se rend compte que les journées de la gouvernante sont souvent les mêmes, mais pourtant on ne s'ennuie pas une seconde. 

Les descriptions, les détails, les dialogues, les phrases dites à demi-mot, c'est un super roman d'ambiance, où l'on a peur d'ouvrir les portes closes et de découvrir ce qui pourrait être caché derrière. 

Entre réalité et surnaturel, l'auteur se joue de nous, de nos peurs, et n'hésite pas à en rajouter sans pour autant tomber dans le cliché, ce qui est rare dans de ce genre de roman. Pour les fans de thrillers, ou pour ceux qui ont aimé le roman et/ou le film La Dame en Noir, foncez, ce roman est fait pour vous ! 



#Laëtitia

samedi 1 octobre 2022

le meilleur ami de mon frère

Résumé  

Ils vont devoir se supporter un mois. Qui craquera en premier ? Indépendante et sûre d'elle, Camille mène à Paris la vie dont elle a toujours rêvé : son cabinet d'avocat d'un côté, ses mecs d'un soir de l'autre. Mais quand son père fait un infarctus, elle plaque tout pour soutenir sa famille, qui possède un restaurant étoilé en Bourgogne, au milieu des vignes. Rester un mois là-bas pour aider ses frères ? C'est déjà un sacrifice. Alors, quand elle apprend que le nouveau chef pâtissier n'est autre que Léo, l'ami d'enfance de son frère qui la déteste depuis toujours, là, ça tourne au supplice ! Léo a toujours été insupportable avec elle et elle est décidée à bien le lui rendre. Seul problème, il est aussi pénible que beau et charismatique ! Et ça complique bien les choses... 




Mon avis : 


Le moins que l'on puisse dire c'est que l'on ne perd pas de temps avec ce roman. Premier chapitre, et même première ligne, on surprend l'héroïne dans une position des plus agréables avec l'un de ses collaborateurs. Et oui pour une fois c'est ma boss que l'on surprend à faire des galipettes. Mais comme si ça ne suffisait pas un événement important vient d'emblée bouleverser le cours de l'histoire. On pressent que à nouveau l'auteure ne va rien nous épargner, ni à nous lecteur, ni à ses personnages.


Si on a l'habitude des personnages masculin qui font n'importe quoi dans leurs vies privées, découvrir une femme libérée qui ne cherche pas à se caser mais papillonne est plutôt agréable. Alors certe elle coche toute les cases du clichés de la personne carriériste mais encore une fois pourquoi pas. Pour ma part ça ne m'a absolument pas dérangé au contraire j'ai trouvé ça plutôt rafraîchissant.


Comme toujours la plume d'Ana Scott à su me conquérir et m'emporter. J'aimerais pouvoir vous dire que ce roman n'est pas parfait, qu'il a des défauts comme toutes les histoires, mais ce serait mentir. Et comme pour chacun de ses romans j'ai lu jusqu'à venir à bout de l'histoire, jusqu'à connaître le dénouement et comment les choses se mettent en place pour nos personnages.


Une romance addictive, sensuelle, mais qui comporte des rebondissements étonnants, voilà ce que nous propose l'auteure.

La source maudite de Florence Roche

 





   - Auteur : Florence Roche -

- Editions : Presses de la Cité  -

- Note : 10/10 -



Résumé :  

Juliette perd sa meilleure amie puis son oncle, victimes, selon la légende, de la Bérane, une bête qui noie dans la rivière tous ceux qui la défient. Refusant d'y croire, elle va enquêter et s'intéresser au passé trouble de son oncle dans la Résistance.

A Montpeyroux, la légende de la Bérane, ce monstre qui noie dans la rivière tous ceux qui le défient, terrifie les villageois. En 1956, Juliette, douze ans, perd sa meilleure amie dans le gour, là où sévit la bête. Mais comme Victor, son oncle, un ancien résistant, elle est persuadée que le monstre n'existe pas.
Seize ans ont passé et, quand la Bérane frappe de nouveau, Juliette décide d'enquêter pour découvrir la vérité. Elle se plonge dans l'histoire du village, remonte aux drames obscurs de la Résistance et à des mystères plus anciens. Mais toute vérité est-elle bonne à révéler ? A fouiller dans les secrets enfouis de chacun, Juliette risque de se blesser. Et d'éveiller la colère du monstre aux aguets...

Un roman captivant, qui nous entraîne dans la beauté des paysages du Périgord.

 

Mon avis : 


J'ai eu la chance de découvrir la jolie plume de Florence Roche grâce à un service presse. J'ai lu pour la première fois un de ses romans, c'était le pensionnat de Catherine. Si j'ai eu du mal à oublier les personnages et l'ambiance instaurée par l'auteure, je me suis promis de lire d'autres romans de Florence.

 Le résume de celui-ci me tentait. Entre légendes et faits réels, je ne pouvais qu'apprécier cette histoire. 
Je ne regrette pas du tout mon achat, car entre le résumé, et sa couverture un peu magique et surréelle, et l'histoire dont on plonge avec délices, je l'ai lu d'une traite, en quelques heures ! 

Dans le village de Montpeyroux, dans le Périgord, existe la légende de la Bérane. C'est une bête qui ressemble à un reptile et qui noie tous ceux qui s'approchent trop près de la rive et osent se baigner dans ses eaux. Juliette, âgée de dix ans, perd sa meilleure amie dont on retrouve le corps qui flotte dans l'eau. 

Des années plus tard, la Bérane frappe à nouveau, et c'est l'oncle de Juliette, Victor, que l'on retrouve noyé. Enfin noyé, pas vraiment, car le médecin est formel : il s'agit d'un meurtre et non pas d'une noyade. Juliette, que l'on dit maudite, va devoir affronter tous les racontars du village, et tenter de percer le mystère de la Bérane. 

Le monstre existe-il ? Ou est-il un être humain fait de chair et de sang, qui cherche à se venger ? 

Dans le village, Victor, l'oncle de Juliette était un homme connu et apprécié de tous. Plus jeune, il a fait partie de la résistance avec quatre autres amis d'enfance. La légende de la Bérane est-elle liée à son passé de résistant ? Quels secrets cache ce petit village du Périgord ? 

Juliette est une jeune femme moderne. Passionnée de livres, elle a ouvert sa librairie dans la ville d'à côté. Une manière pour elle de fuir le village et ses langues de vipères, et de s'épanouir en tant que jeune femme et de trouver son indépendance. Malheureusement, le décès de son oncle va la pousser à retourner dans le village. 

Forte, indépendante, la jeune femme est un personnage que l'on n'oublie pas. Belle et intelligente, on devine les jalousies, les non dits de certains, et on admire sa volonté de trouver le coupable. C'est un personnage charismatique, que l'on a envie d'aider, de protéger, et on souhaite que tout finisse bien pour elle.

L'auteure nous décrit à merveille les paysages du Périgord. On se promène entre les lignes dans ce village, on écoute aux portes, et on longe avec effroi les rives de la gour en priant pour qu'il n'arrive rien. 

C'est une histoire bien ficelée, avec des rebondissements, qui nous donne envie de tourner les pages le plus rapidement possible pour voir ce qu'il a pu se passer et comment ce roman va se terminer. On ne devine pas à l'avance la fin, on se laisse porter jusqu'aux dernières pages grâce à la plume de Florence Roche, qui arrive à nous enchanter, et à nous perdre à loisir. 

Si vous aimez les romans de Marie Bernadette Dupuy, vous aimerez sûrement ceux de Florence Roche, alors foncez ! 


#Laëtitia