dimanche 30 septembre 2018

Interview de Luober


Bonjour Luober,
Cet interview permettra à nos abonnés de mieux te connaître. Je te remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions !
  • Peux-tu te présenter rapidement à nos lecteurs ?

En recherche permanente des grands équilibres universels. Mon signe astro-illogique pourrait être "Passionné" ascendant "multi-canaux", même si je suis Poissons / Dragon. Je me définirais surtout comme un touche à tout. Curieux du monde, de tous ses créateurs et de tous ceux qui contribuent à vouloir le rendre meilleur. J'apprécie particulièrement tout ce qui sort un peu de l'ordinaire et nous conduit loin d'un matérialisme ambiant que je trouve profondément ennuyeux. Je m'intéresse donc à des sujets aussi divers que la poésie, la littérature et le cinéma fantastique, l'ésotérisme, le paranormal, les voyages (surtout initiatiques), les rêves et leurs mystères, l'Histoire, les traditions, les croyances et superstitions régionales et leurs fondements. La musique et la peinture sont aussi, pour moi, des sources d'inspiration et de création dans lesquelles je me suis exprimé autrefois avec beaucoup de plaisir.

  • Qu'est-ce qui t'a amené à écrire des romans ?

Au départ, l’envie de témoigner d’événements vécus à l’âge de 18 ans en compagnie de ma grand-mère. C’était un devoir de mémoire qui m’a poussé. Quand j'écris mes romans, je tente toujours de satisfaire les envies de lecture de l'enfant que j'étais autrefois. C'est peut-être pour cela qu'au-delà des frissons que j'ai toujours recherché en ouvrant certaines portes dans le monde des ténèbres, je laisse une belle part à l'aventure dans mes récits. Un peu comme si je m’efforçais, sans toutefois y parvenir, de provoquer la rencontre improbable entre Jules Verne et Lovecraft. Instruire, divertir et provoquer des interrogations sur certains mystères du monde, voilà ma quête et mon plaisir d'auteur qui rejoignent celui du lecteur.

  • D'où vient ce nom de plume ?

Mon pseudo est mon nom à l’envers. J’aime les « pseudos », cela met une frontière plus claire entre nos différentes vies. Même si ces vies tendent à se fondre davantage avec le temps.

  • Comment est venu l'idée d'écrire Erwan Bucklefeet ? Qu'est ce qui t'a donné l'inspiration ?

Toute histoire, toute fiction, même celle pouvant apparaître comme la plus incroyable, la plus improbable, a bien souvent des racines profondément ancrées dans la réalité ou dans le vécu de celui qui l'écrit. "ERWAN BUCKLEFEET" n'échappe pas à cette règle. L'idée de cette histoire est donc née de la conjonction entre faits réels et imaginaires qui parsèment les aventures du héros.

. Deux événements principaux sont à l'origine de l'histoire du premier opus : D'une part, une personne proche a été réellement médium et j’ai moi-même, outre certaines prédispositions, participé dans ma jeunesse à de nombreuses séances de spiritisme. J’ai été ainsi témoin et acteur de phénomènes psi : tables tournantes, écriture automatique, rêves prémonitoires, contacts avec guides spirituels, manifestations surnaturelles. . D'autre part, une de ses connaissances a été victime d'un tragique fait divers de la violence routière dont le coupable n'a pas encore été retrouvé. C'est cette injustice qui m’a inspiré le personnage de la fille Bothorel. On retrouve derrière ce drame, la lutte éternelle du Bien contre le Mal, les questionnements existentiels sur nos vies, nos morts et au-delà... Plus que de simples réponses religieuses ou spirituelles, quel est le sens de tout cela.


  • La Bretagne est une terre de légende au centre de ta série, pourquoi avoir choisi cette région ?

La Bretagne, comme cadre principal de l'action, était une évidence pour moi. Cette région est certainement l'une de celles qui regroupe en son sein de nombreuses croyances et superstitions. De plus, la force de la nature et les traces de l'Histoire y sont omniprésentes : océan, côtes rocheuses et granitiques, phares isolés, forêts mystérieuses, étangs brumeux, églises, chapelles, châteaux et manoirs, mégalithes, traces du peuple celte. Tout contribue au climat propice à cette histoire étrange.

  • D'où te viennent les inspirations pour tes écrits en général ?

Je m’inspire de mes expériences de vie, de mon propre chemin spirituel et des événements vécus ou de personnes que je côtoie. Bien entendu, je romance beaucoup et je vais beaucoup plus loin que le simple vécu, mais la base est toujours inspirée de mon « quotidien ».

  • Tu écris également de la poésie. Qu'est ce que tu préfères écrire, roman ou poésie ?

Pas de réelle préférence car ce sont pour moi deux moyens d’expression très complémentaires. Ecrire romans ou poésie sont des mondes parallèles qui néanmoins ont des chevauchements et des passerelles. Mes romans touchent à l’ésotérisme et ma poésie est empreinte de spiritualité, philosophie et sensualité. Je compare souvent les deux mondes à l’audiovisuel : le roman pouvant être assimilé à un long métrage, un travail de longue haleine où on va poser une intrigue, des personnages avec lesquels on va vivre de nombreux mois, voire des années. La poésie est plutôt comparable à la photographie, c’est un instantané de vie qui dure quelques minutes à peine. Je mets rarement plus d’une demi-heure pour écrire un poème qui m’a été inspiré soit par un événement de vie, une rencontre, un ressenti.

  • Que représente pour toi l’écriture ?

Tout simplement la liberté, l’indépendance, le voyage dans l’univers intérieur. C’est aussi une forme de thérapie. En ce qui me concerne, l'écriture me semble plus utile que la confession ou la psychanalyse. Elle n'est pas simplement orientée vers la recherche d'un pardon divin ou vers une forme de thérapie intrusive et investigatrice des processus psychiques. Le rapport écrivain-lecteur pose plus largement les bases d'un dialogue muet établi avec les autres et leur propre intimité au travers de l'objet "livre". Ecrire, comme lire, est un acte d'amour et de partage, un pas fait vers l'autre, dans les deux sens, pour se retrouver à mi-chemin du monde intérieur de l'auteur aussi bien que celui du lecteur. Ecrire-Lire, les deux formes d'une même beauté naturelle et brute, simplement maquillée du fard léger des mots et de ce que leur musique éveille en nous. Ecrire-Lire, Auteur-Lecteur, couples indissociables, amants éternels, portés par la même passion qui apporte avec force ou délicatesse la guérison de l'âme.

  • Qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui n'a jamais lu tes livres pour le convaincre de le faire ?

Je dirai : « Osez ! » car ce sont des livres qui vous conduiront à la frontière entre deux univers, éveilleront en vous certainement quelques interrogations et vous procureront je l’espère d'intenses et agréables frissons de lecture. C’est l’ouverture des chakras vers tous les possibles. En suivant la quête initiatique d'Erwan dans une Bretagne contemporaine emplie de poésie sombre et de mystère, j’espère aider les gens à retrouver leur capacité d’émerveillement et rebondir sur leur propre vie et leur propre chemin.

  • T'imposes-tu une « deadline » pour finir l'écriture ?


Non pas de « deadline », je me laisse porter par l’histoire, les personnages, je fais pas mal de recherches aussi qui donne des romans dont la durée d’écriture est très variable entre un an, un an et demi pour certains, voire deux ans et demi pour d’autres. Par contre, il y a aussi des sujets plus personnels dont la nécessité impérieuse d’aboutir rapidement me pousse à faire plus vite, c’est le cas pour la première partie d’une « biographie familiale » que j’ai écrit en cinq mois et que j’ai commencé dès le lendemain du décès de ma mère. Elle sortira peut-être en fin d’année 2018, là non plus, je ne me suis pas fixé de jalon. Mais, c'est vrai, que je l’ai j'écris dans l'urgence, un peu comme une nécessité impérieuse là aussi de témoigner. Autrefois, j'ai eu et j'ai encore des urgences à lire et j'ai désormais des urgences à écrire tant que les témoins d’une époque sont encore là.


  • As-tu un autre roman en cours de préparation ? Peux-tu nous donner des indices sur son thème principal ?


En fait, je suis quelqu’un avec toujours beaucoup de projets en tête. Je viens de terminer le Tome 1 d’une bio familiale, comme évoqué précédemment. J’ai aussi attaqué un roman ados (10-18 ans) qui sera toujours dans mes thèmes de prédilection (Fantastique). J’ai construit autour de ce roman un univers onirique et poétique. Il est en quelque sorte un peu prémonitoire puisqu’il raconte l’histoire d’un jeune garçon qui entre au pays des morts à la recherche de sa mère qu’il n’a jamais connu. Je pense qu’il sera dédié à ma propre mère, disparue récemment. Enfin, j’ai aussi en cours d’écriture un recueil de nouvelles. Et peut-être que fin 2019, j’écrirai le tome 5 des aventures d’Erwan Bucklefeet qui m’est réclamé par les lecteurs depuis la sortie du numéro 4 : Béatrice et le dragon.


  • Est-ce que tu fais un plan pour chaque livre ou te laisses tu porter par tes personnages ? Est-ce qu'il t'arrive de commencer l'écriture de tes romans par la fin ?

Je travaille généralement sur les titres des chapitres qui me servent ensuite de plan et de support à l’histoire. Bien entendu, après cette base, je fais de nombreux allers-retours en fonction des personnages, de la cohérence du récit, des résultats des recherches faites. Je n’ai jamais commencé par la fin, même si je sais presque tout le temps où je vais aller. Mais sur des romans dont l’écriture dure un ou deux ans, il y a beaucoup d’inconnus et des événements de vie survenus entre temps orientent souvent mon propos ou le complètent.

  • Est-ce que tu as un espoir secret ou un rêve concernant tes livres ? (film, série, best-seller, prix, traduction en plusieurs langues...)

Dans mes rêves les plus fous, une adaptation audiovisuelle (cinéma ou série télé) me plairait assez pour la série Erwan Bucklefeet. D’autant que cela m’a été suggéré par de nombreux lecteurs qui se projetaient déjà dans cette optique. J’avoue par contre n’avoir pas pris de contacts en ce sens. Je ne suis plus quelqu’un de pressé. Je pense que les choses arrivent quand il le faut, au bon moment. Une reconnaissance en poésie me plairait assez car la poésie, même si elle touche un public limité et très « littéraire », est une forme d’art que j’apprécie particulièrement. C’est une connexion rapide et intense à l’âme humaine. Certains rêves sont déjà en partie réalisés car je souhaitais être lu en dehors de nos frontières françaises, c’est le cas en Suisse, Belgique, Canada et Liban.

  • Tu es plutôt lecture papier ou numérique ? Pourquoi l'un plutôt que l'autre ?

Même si j’ai sorti récemment le premier Erwan Bucklefeet (EB et le monde des esprits) au format « EPUB / kindle », je suis très papier. L’objet livre est sensuel. Je lis parfois sur tablette mais ce n’est encore qu’un livre sur dix pour ma part. 


  • Concernant les livres numériques, aujourd'hui ils sont devenus incontournables pour beaucoup de gens, certains livres ne sont même pas disponible en papier, mais avec internet, les partages illégaux sont légions. Est-ce que tes romans se sont déjà retrouvé sur des plate-formes illégales ? Comment as-tu réagis ? Qu'en penses-tu ?

Non, je n’ai pas été confronté à cela à ce jour. Même si j’ai découvert que la plupart de mes livres avaient atterri sur la plateforme Google Livres, je ne sais par quel miracle. Je m’en fous un peu en fait car je ne fais pas cela pour en vivre mais pour partager et avoir les moyens de continuer à partager les messages « humanistes » cachés ou pas dans mes ouvrages. 


  • Est-ce que tu lis des livres du même style que ceux que tu écris ou préfères-tu changer complètement de genre ?


Je lis bien évidemment beaucoup de romans Fantastique (Stephen King…), Thrillers ésotériques (Dan Brown) mais je suis ouvert à tous types de sujets : romans généralistes, développement perso, spiritualité, témoignages, poésie.


  • Quel est ton auteur préféré ?

Stephen King

  • Quel est ton roman coup de cœur ?

« Dracula » de Bram Stoker car il est à la fois un très grand roman fantastique et il empreint d’un romantisme gothique que j’adore (comme les ouvrages de Shelley, Poe, Maupassant…).

  • Quels sont les critères obligatoires pour un coup de cœur selon toi ?

J’attends d’un livre qu’il me divertisse, me fasse rêver en me sortant du quotidien (ou pas car tout dépend du quotidien : sourire), m’interroge et m’apprenne certaines choses. En un mot, qu’il me permette de « Grandir ».

  • Si nous souhaitons te rencontrer, as-tu des dates à nous proposer ? Des salons, des séances de dédicaces prévues ?

Voilà les dates pour ma fin d’année 2018 : 


- samedi 15 et dimanche 16 septembre - Salon du livre - Château de Castries (34)

- dimanche 30 septembre - Salon "Au flot des mots" de 13h à 18h - Boulbon (13)
- dimanche 14 octobre - Salon du livre Morières-les-Avignon (84)
- samedi 20 après-midi / dim. 21 octobre - Salon livre et chocolat - Sainte Marie (Pyrénées orient.)
- samedi 10 novembre - Salon du livre Saint-Paul-de-Fenouillet (Pyrénées orientales)
- mercredi 14 novembre - Dédicaces Cultura Sorgues (84)
- samedi 24 novembre - Salon du livre de Milhaud (Gard)

Un dernier mot pour nos abonnés ?

Pour le « dernier mot », je vais donner la parole à deux de mes lecteurs qui ont laissé des messages parmi d’autres sur mon livre d’or et qui résume bien les raisons pour lesquelles j’écris : Le partage.

- Concernant mes romans, Kristell, le 8 octobre 2017 : « Si le monde magique de la Bretagne vous inspire, que les esprits ne vous effraient pas, et que vous êtes prêts à passer un bon moment avec des personnages attachants, alors foncez ! Erwan est un jeune médium qui ne vous laissera pas indifférent... Et son auteur est tout aussi sympathique !!!! Bonne lecture ! ».

- Concernant ma poésie, Youssouf le 18 octobre 2015 : « Vraiment, vos poèmes sont extraordinaires. Lorsque je les ai lus, j’ai ressenti un tel épanouissement. Vous êtes un poète en fait qui nous rafraîchit le cœur quand il est déçu et le cerveau quand il est atteint. ».

#Nolwenn de l'équipe des Chroniques de Miss Chieuse !

Retrouvez la chronique de Béatrice et le dragon : ICI

samedi 29 septembre 2018

Dancers de Jean-philippe Blondel


Résumé

Un triangle amoureux.
Une fille et deux garçons.
Amour, amitié, séparation.
Mais ce qui les relie irréductiblement l’un à l’autre est la danse, le hip-hop.
La seule passion du mouvement, de la circulation dans et entre les corps, d’un art vécu comme une sérénité.
Anaïs, Adrien et Sanjeewa : l’ancienne gymnaste à la carrière contrariée, le garçon en colère contre l’injustice familiale et le fils d’immigrés Tamoul que l’on ne sait pas trop où caser.
Le trio réinvente les lois de l’attraction dans la vie comme sur un plateau.
Nourri de culture musicale, Jean-philippe Blondel n’a pas son pareil pour mettre en scène l’adolescence avec énergie, sensualité et confiance.
Date de sortie : 22 août 2018
Auteur : Jean-philippe Blondel
Maison d'édition : Acte Sud Junior
Nombre de pages : 176 pages
Note : 8/10
Mon avis

Anaïs, Adrien et Sanjeewa sont trois lycéens réunis par une même passion : la danse.
À travers ces trois personnages, Jean-philippe Blondel nous entraîne dans un triangle amoureux réunissant autant de différences que de similarités.

Anaïs est une jeune femme qui a été blessée par des mots. Parfois, on ne se rend pas compte que des mots peuvent faire aussi mal, voire plus, que des coups. Et Anaïs en a perdu confiance en elle et en les autres.

Adrien est un jeune homme qui enferme en lui toute sa colère et sa détresse. Il a du mal a utiliser des mots pour extérioriser ses sentiments. Il est arrivé par hasard dans le monde de la danse et y a trouver un moyen de s'exprimer, avec son corps tout entier.

Sanjeewa était encore un jeune garçon lorsqu'il est arrivé en France avec ses parents. Le Sri Lanka lui manquait beaucoup au début, mais maintenant il se sent français. Pourtant sa couleur de peau, ni blanche, ni noire, n'est pas toujours un atout pour réussir ici. Il a été baigné dans la culture sri-lankaise, et la danse en fait partie intégrante.

L'auteur m'a fait rencontrer des personnages attachants aux caractères très différents. Ces trois points de vue apporte un mélange de culture dans un monde où les clichés ont la vie dure.

De nombreuses idées reçues sont introduites dans ce court roman comme « la danse, c'est pour les filles », « les immigrés sont là pour les allocations » ou encore que le fait que des handicapés s'installent quelque part va dévaloriser le quartier.

Ce sont des préjugés qui malheureusement sont toujours vivants aujourd'hui. Dans ce roman, l'auteur nous montre que ces idées n'ont généralement pas lieu d'être.

Il s'agit ici de montrer qu'une passion peut réunir. Ces trois jeune gens ne se serait peut-être jamais rencontrer sans cette passion commune de la danse.
Les mots de l'auteur nous font vivre ces chorégraphies comme si nous y étions.

Ces jeunes ont trouvé le moyen de s'exprimer et ils le font d'une magnifique façon.
En lisant ces lignes, j'ai vu la beauté de leurs pas de danse dans ma tête. Je les ai imaginé bouger, tourner, virer, sauter... exprimer leur colère, leur amour, leur pardon...

J'ai passé un très bon moment en leur compagnie. Ils m'ont parlé de beaucoup de sujet que je ne pensais pas vraiment trouver dans un livre basé sur la danse, comme la violence physique ou morale ou le handicap.
Ce livre m'a aussi rendu curieuse sur la culture sri-lankaise que je ne connaissais pas du tout.

Le seul défaut que je trouve à cette histoire concerne la fin. Le dernier chapitre nous offre un point du vue extérieur, grâce à un quatrième personnage qui les a aidé à mettre en place un projet. J'ai été un peu déçue que ces dernières lignes s'arrêtent avant une scène que j'aurai aimé connaître.

Pour ceux qu'ils l'ont lu, je pense que vous voyez de quoi je veux parler. Pour ce qui ne l'ont pas encore lu, je ne peux vraiment pas vous en dire plus sans vous spoiler. Je pense qu'il y aurait eu sûrement beaucoup d'émotions et j'aurai aimé les découvrir.

Malgré cela, je recommande vraiment à tous les amoureux de la danse ce joli roman qui se lit très facilement et qui nous laisse de belles chorégraphies en tête.

Merci à Acte Sud Junior pour ce service presse reçu via le réseau NetGalley France.

#Nolwenn

vendredi 28 septembre 2018

Gardienne de la forêt - La guérisseuse de Blue Indigo


Résumé

Chloé est est une étudiante qui ne soupçonne pas qu'elle a été choisie pour être une gardienne de la forêt, liée aux esprits animaux de la nature. Elle a peu de temps pour comprendre son rôle et l'accepter que déjà plein de problèmes doivent être résolus. Elle est aidée par une vieille guérisseuse, elle-même gardienne.
Quand elle commence à bien maîtriser ses nouvelles fonctions, un pan de son passé se révèle l'obligeant à choisir une nouvelle voie. Devra-t-elle renoncer définitivement à être gardienne de la forêt ?
Auteur : Blue Indigo
Maison d'édition : Auto-édition
Nombre de pages : 274 pages
Note : 5/10
Mon avis

Blue Indigo signe ici son premier roman, une histoire mêlant fantastique et monde contemporain, qui ne m'a pas emporté autant que je ne le pensais.

Chloé est une jeune étudiante qui voit son avenir totalement chamboulé quand elle se rend compte que son destin est d'être une gardienne de la forêt.

C'est assez difficile pour moi d'écrire cette chronique. J'ai aimé une bonne partie de ce roman, et je suis restée assez perplexe pour le reste, d'où la note très moyenne que j'ai mise.

Le fantastique est très présent dès le début de l'histoire. Une touche par-ci par-là, mais régulière qui nous laisse entrevoir un monde différent de celui dans lequel nous sommes, avant de nous immerger complètement dans cette magie.

J'ai aimé découvrir le rôle des gardiennes : préserver l'équilibre. Chloé est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus normale lorsqu'elle est catapultée dans ce rôle. Heureusement, une vieille gardienne va la prendre sous son aile pour la former dans cette voie.

Mais les événements font que cette formation ne peut suivre le cours exact que Léontine avait choisi. Le rythme doit s'accélérer car l'équilibre doit être à tout prix préservé, et une gardienne peut aisément l'altérer si elle ne contrôle pas suffisamment ses émotions.

Je me suis laissée sans problème embarquer dans cette découverte et cet apprentissage associant le fantastique et la vie réelle. C'est plus tard dans ma lecture que j'ai commencé à décrocher.

La jeune Chloé n'est peut être pas seulement ce qu'elle semble être. Ce n'est pas facile d'expliquer ce que j'ai ressenti sans spoiler l'histoire et sa conclusion.

Je crois que j'aurai aimé que Chloé reste celle qu'elle était au début, tout en apprenant de cette facette du monde qu'elle ne connaissait pas ou qu'elle évolue plus tranquillement.

J'ai senti dans l'écriture de l'autrice que les révélations m'emmenait très loin de ce que j'aurai pu croire au début. Et bien que cela ne soit pas une conclusion illogique, je pense qu'il aurait peut-être fallu se diriger vers cette conclusion plus doucement.

Après, il s'agit ici d'un premier roman. Il ne peut être parfait, et pour une première histoire, l'autrice nous montre une très belle imagination et une plume déjà agréable à lire, qui ne manquera pas de s'améliorer avec le temps.

Même si je reste assez perplexe sur la façon dont la conclusion a été dévoilée, je recommande ce livre aux amoureux de fantastique et de légendes celtiques qui trouveront entre ces lignes une certaine philosophie de vie liée à la nature.

#Nolwenn

jeudi 27 septembre 2018

Les garçons de l'été de Rebecca Lighieri




Résumé: 

Forts de leurs études brillantes, de leur famille convenable et convenue, de leur beauté radieuse et de leur maîtrise du surf, Thadée et Zachée ont cru que l’été serait sans fin. Que la vie se passerait à chevaucher les vagues, entre jaillissements d’embruns et poudroiements de lumière. Mais en mutilant sauvagement Thadée un requin-bouledogue le prive de l’existence heureuse auquel il semblait voué : il est devenu un infirme. La bonne santé des uns, la sollicitude des autres le poussent à bout. Et le révèlent à lui-même jaloux et envieux.
La mort soudaine de Zachée va être le coup de grâce pour cette famille conventionnelle que l’accident puis l’attitude de Thadée avaient passablement ébranlée et qui dès lors plonge dans la folie.
Rébecca Lighieri, qui écrit aussi sous le nom d’Emmanuelle Bayamack-Tam, restitue avec une grande vraisemblance l’atmosphère du surf et des surfeurs. Mais à cette atmosphère elle ajoute la tension d’un thriller parfaitement mené. Elle prend un plaisir communicatif à s’acharner sur les mensonges, les conventions sociales, les simagrées qu’elle démonte avec une joyeuse cruauté à quoi s’ajoute une efficacité narrative et dramatique qui montrent que son talent se joue des genres et des registres.
Date de sortie : 3 janvier 2017
Auteur : Rebecca Lighieri
Maison d'édition : Éditions P.O.L
Nombre de pages : 448
Note : 10/10
Mon avis

J’adore plonger au cœur de la vie familiale. 
Et c’est celle-ci est haute en couleurs. 
On découvre au fur et à mesure des personnages brillants, pour percer ensuite à jour leurs faiblesses, et voir que sous le vernis, ils sont loin d’être parfaits.

 Le nouvel handicap de Thadée va mettre à jour toutes leurs failles et peu à peu, ils vont enlever le masque pour  montrer leur vrai visage.

C’est un roman dramatique, dur, sans mensonge, sur fond de nostalgie.

 La petite sœur Ysé donne du rythme au roman avec sa manière de voir le monde, son univers, et ses hobbies étranges. Ysé n’est pas seulement perdue dans son monde. 

Réaliste, c’est le seul personnage qui ne se laisse pas bercer d’illusions. Figure de proue de sa famille, elle reste forte malgré les épreuves, et malgré la déchéance de ses proches.

Je ne suis pas fan de surf ni de cet univers, mais les termes ne sont pas très techniques, et il reste en toile de fond sans prendre toute la place dans le récit, donc vous ne serez pas perdue.

Je me suis attachée aux personnages, j’ai lu ce livre en 3 jours seulement, je n’arrivais pas à le lâcher. 
Je me demandais sans cesse : comment vont-ils s’en sortir ? Que vont-ils devenir ? Par quels moyens ?

Une ode à l’adolescence, aux rêves échoués, au Sud-Ouest, à la plage, à l’été, à l’amour aussi ! 
Cindy m’a touchée quand elle parle de Zachée, de leur amour, de leurs projets, j’ai eu la larme à l’œil.

Je recommande, vous ne vous ennuierez pas pendant cette lecture !

#Laëtitia

mercredi 26 septembre 2018

Interview de Marjorie Lacourt (Marjy Noname)


Bonjour Marjorie,
Cet interview permettra à nos abonnés de mieux te connaître. Je te remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions !
  • Peux-tu te présenter rapidement à nos lecteurs ?

Je suis Marjy, belge et chimiste et maman. J’ai une nette tendance à papoter et au désordre. J’aime lire et les jeux sur ps et Nintendo, je suis un peu geek.

  • Qu'est-ce qui t'as amené à écrire des romans ?

J’ai écrit pendant mon adolescence puis j’ai arrêté (les études, le boulot, la vie de famille toussa toussa…) Mais il y a deux ans mon besoin d’écrire est revenu en force et ne me laissait plus dormir. J’ai eu la chance de connaître Fyctia via une collègue qui y écrivait, je me suis dit “ pourquoi pas ?” en pensant que je ne risquais rien de plus qu’un flop si personnes n’aimait mes textes. J’ai tenté plusieurs concours et puis me suis retrouvée en finale du “dark attraction” avec Five (étant coup de pouce du jury). Je n’ai pas gagné mais j’ai repris mon texte (sous l’influence de mon entourage) et l’ai corrigé et amélioré. La Condamine n’avait plus de place dans son calendrier des sorties 2018 et j’ai préféré sortir moi-même mon livre pour ne pas attendre. je l’ai donc auto-publié via Stories by Fyctia. Depuis j’écris un autre texte et projette une suite à Five.

  • Comment est venue l'idée d'écrire «Five» ? Qu'est ce qui t'as donné l'inspiration ?

J’avais une idée de scène en tête depuis … bien 15 ans. Elle m’obsédait presque, je savais vraiment tout de ce qui s’y passait. Puis j’ai vu le concours sur Fyctia avec les mots clés : attraction, désirs, dark … et là ça m’a fait comme si la lumière s’allumait. J’ai eu mes personnages qui se sont mis à vivre et le reste est venu petit à petit

  • D'où te viennent les inspirations pour tes romans en général ?

Heu… partout, il me suffit d’une phrase, une conversation, un titre de chanson. Et je réfléchis beaucoup en voiture.

  • Que représente pour toi l’écriture ?

L’écriture est pour moi un moyen de me vider de toutes mes émotions, mes ressentis. C’est un besoin qui peut me rendre folle ( ou presque) si je laisse une idée tourner dans mon cerveau sans la coucher dans un cahier ou sur pc. il m’arrive de nepas dormir correctement ou pas du tout quand j’ai une histoire en tête.

  • L’écriture de «Five» a-t-elle été facile ?

Oui et non. Les chapitres se sont enchainés très vite grâce à l’enthousiasme des lectrices pendant le concours de Fyctia. L’engouement pour mon texte m’a surpris mais surtout m’a donné le boost qu’il fallait pour garder le rythme d’écriture. Par contre, j’ai eu une tendinite au poignet avec de très grosse douleur jusque dans l’épaule à cette période ( qui est devenu chronique) et cette douleur a manqué de me faire arrêter. J’ai presque laissé tomber. J’écrivais en serrant les dents et retenant parfois des larmes. Mais d’un point de vue optimiste je me dis que cette douleur m’aidé à écrire certaines scènes beaucoup mieux. comme si je souffrais un peu avec mes persos. ( dois-je consulter ? )

  • T'imposes-tu une « deadline » pour finir l'écriture ?

Oui, il le faut. je suis en train de me mettre la pression pour le moment car sinon je ne terminerais jamais mes histoires.

  • As-tu un autre roman en cours de préparation ? Peux-tu nous donner des indices sur son thème principal ?

Celui que j’écris pour le moment est entre la dark romance érotique et du romantic suspens.Le titre est assez simple : La Dette. Histoire entre un mafieux russe et une pirate informatique qui n’est pas vraiment celle qu’elle semble être. Histoire de dette, de remboursement sensuel et de trahison et d’espionnage. Je l’ai commencé aussi sur Fyctia ( le thème était érotique) et j’aimerais vraiment la terminer.

  • Est ce que tu fais un plan pour chaque livre ou te laisses tu porter par tes personnages ? Est-ce qu'il t'arrive de commencer l'écriture de tes romans par la fin ?

Alors je suis dans l’écriture comme dans ma vie (de famille) assez “bordélique” désolée du terme. Je n’arrive pas à faire de plan précis. Je connais dans les grandes lignes l’histoire que je veux commencé mais souvent en cours de route mes persos et mon cerveau décident d’un autre chemin. Pour chaque histoire j’ai au moins une scène décisive en tête, pas nécessairement la fin mais une qui ne peut pas être changée car c’est grâce à elle que mes idées sont venues.

  • Est-ce que tu as un espoir secret ou un rêve concernant tes livres ? (film, série, best-seller, prix, traduction en plusieurs langues...)

Ohhh. Comme tout le monde, je serais heureuse si j’avais suffisamment de succès pour que je sois traduite ou avoir un film mais mon rêve c’est juste que mes livres soient appréciés par les lectrices. Et avoir mon livre en papier dans mes mains.

  • Tu es plutôt lecture papier ou numérique ? Pourquoi l'un plutôt que l'autre ?

J’étais une inconditionnelle du papier jusqu’à il y a deux ans. Mais mon compagnon trouvait que j’avais beaucoup trop de livres à la maison (que ça débordait, envahissait…) donc pour lui faire plaisir j’ai débuté par lire en numérique sur mon téléphone et tablette. depuis, je passe de l’un à l’autre. Mais mes livres préférés se retrouvent systématiquement dans ma bibliothèque en papier. j’aime la sensation des pages que l’on tourne.

  • Concernant les livres numériques, aujourd'hui ils sont devenus incontournables pour beaucoup de gens, certains livres ne sont même pas disponible en papier, mais avec internet, les partages illégaux sont légions. Est-ce que tes romans se sont déjà retrouvé sur des plate-formes illégales ? Comment as-tu réagis ? Qu'en penses-tu ?

Oui, five est en téléchargement illégal. Je ne sais pas vraiment comment réagir, il y a tellement de plateformes que même en faisant retirer mon livre de l’une , je le retrouve sur deux ou trois autres directement. Ce qui m’attriste c’est le temps que j’ai mis pour écrire, après mon boulot et en rognant sur mon temps familial. quand j’ai décidé du prix, je me suis dit je vais choisir un prix raisonnable car c’est moins réel qu’un livre papier, que ce serait plus accessible à toutes les bourses. Moins cher qu’un pain… Mais je pense que certaines personnes ne veulent même pas donner ce prix là pour soutenir les auteurs, c’est dommage et triste.

  • Est-ce que tu lis des livres du même style que ceux que tu écris ou préfères-tu changer complètement de genre ?

Oui, j’aime la dark romance mais je suis assez éclectique. Je passe d’un SF à une romance plus légère ou un livre d’horreur. Je suis moins thriller mais parfois je me laisse tenter.

  • Quel est ton auteur préféré ?

Stephen King sans hésiter. Mon idole. Anne McCaffrey a bercé mon adolescence. En littérature française, j’aime Bernard Werber.

  • Quel est ton roman coup de cœur ?

Meg Corbyn d’Anne Bishop. Une série bitlit qui m’a envoutée. Je la relis régulièrement.

  • Quels sont les critères obligatoires pour un coup de cœur selon toi ?

J‘aime quand les sentiments sont intenses, que l’histoire à un fond avec un univers bien développé. Je n’ai pas besoin de scènes hot ou décrites tant que je suis absorbée par l’histoire.

  • Si tu devais passer 24h avec un personnage fictif, lequel choisirais-tu ?

Ah… Avec Roland de Gilead de la Tour Sombre (Stephen King).

  • Quel est ton film préféré ? Ta série TV préférée ?

Difficile question, je ne suis pas vraiment film d’amour mais plutot d’action. Je dirais donc le cinquième élément de Besson. Et pour la série The Big Bang theory ( j’adore la ressemblance avec certains de mes collègues et amis)

  • Quel est ton couple fictif préféré ? Et pourquoi ?

Encore un choix difficile. Mais je dirais Sarah Connor et Kyle Reese. Un amour fort mais condamné avant d'avoir pu existé.

Un dernier mot pour nos abonnés ?

A vous les lectrices. Merci d’être là, toujours : que ce soit dans l’ombre ou plus visible en communiquant vos ressentis sur les réseaux sociaux. Merci de votre enthousiasme et votre présence. De votre soutien même si on ne se connait pas. Sans vous, il n’y aurait pas d’auteur. Sans vous, écrire ne serait pas une telle joie.

#Anna de l'équipe des chroniques de Miss Chieuse

mardi 25 septembre 2018

L'escorte-Lune de Brice Milan


Résumé

Benjamine d’une fratrie de quatre enfants, Crevette entre dans une sorte de transe à chaque nouvelle nuit de pleine lune depuis la disparition de son père pilote d’essai. La gamine rêve d’atteindre la lune, car elle croit que l’avion de son père s’y est écrasé, ce qui expliquerait pourquoi les enquêteurs n’ont jamais retrouvé les débris de la carcasse.

La grande bâtisse dans laquelle vit toute cette famille participe à la mélancolie ambiante. Sa mère, veuve éplorée, est tentée par le suicide, tandis que ses frères jumeaux, surnommés les « Twins », prennent leur distance avec le domicile familial. Sa sœur aînée, Sister, se mure dans sa chambre pour oublier son père. Elle va néanmoins essayer de faire parler sa sœur lors d’une séance mémorable d’hypnose.

Crevette s’accroche à son idée de faire revenir son géniteur, Daddy. Elle trouvera en la personne d’un SDF un soutien inespéré. La gamine parviendra-t-elle à rendre plausibles ses rêves d’enfant ? Et si la vérité était pire que le rêve ? Comment Crevette, du haut de ses 8 ans, fera-t-elle basculer les pièces complexes du jeu de la vie ?

Auteur : Brice Milan
Maison d'édition : Auto-édition
Nombre de pages : 95 pages
Note : 8/10
Mon avis

Brice Milan nous offre une nouvelle qui nous fait réfléchir sur l'importance des choix que chacun peut faire.

Crevette est le surnom d'une petite fille de huit ans. Lors d'une nuit de pleine lune, des années plus tôt, elle a appris la disparition de son père.
Du haut de ses quatre ans, elle va se persuader que l'avion que son père pilotait s'est échouer sur la lune et qu'un jour elle va le retrouver et le ramener à la maison.

Dans cette nouvelle, nous suivons la petite Crevette dans sa vie de tous les jours... À l'école, où ses camarades ne la comprenne pas et peuvent être très durs avec elle et dans cette grande bâtisse, bien vide depuis la disparition de Daddy.

J'ai vu la tristesse de cette famille à travers les yeux de cette petite fille pleine de rêves.
J'ai aussi vu les conséquences des choix des adultes sur cette petite. Que ce soit l'éloignement de ses grands frères, la solitude de sa sœur, l'humeur constamment maussade de sa mère et bien d'autres... la petite Crevette ne comprend pas tout, mais elle ressent énormément.

Quand enfin on connaît le choix qui a entraîné tous les autres, les conséquences sont terribles... et perturbantes pour le lecteur.

La fin m'a perturbé. Dans le sens où j'aurai aimé une fin différente...
Parce que celle choisi par l'auteur est terrible.
Parce que toute l'histoire de cette famille aurait sûrement été différente si le premier choix avait été différent.
Parce que cette fin est extrêmement triste.
Et surtout parce que l'on se rend compte des conséquences souvent lorsqu'il est trop tard pour revenir en arrière.

La plume de l'auteur m'a fait m'attacher à cette jeune Crevette, au surnom aussi moqueur qu'affectueux, et à cette famille brisée par la disparition d'un des leurs. Cette petite croit en ses rêves, à l'espoir de revoir de son père, de retrouver sa famille unie et heureuse. L'imagination que l'on peut avoir à cet âge la pousse à idéaliser la lune, qui regorgerait de secrets et de pouvoirs, mais aussi qui cacherait son père.

Pendant ce court moment de lecture, j'ai retrouvé l'innocence d'avoir huit ans avec l'insouciance et les espoirs qui vont avec cette jeunesse et que l'on perd parfois beaucoup trop rapidement. En tant qu'adulte, on ne se rend pas toujours compte combien cette perte peut être douloureuse.

Je remercie Brice Milan pour ce service presse plein de réflexions obtenu via le réseau Simplement.pro.

#Nolwenn