Mon avis :
Emilie de la Martinières se retrouve, à la mort de sa mère, la seule héritière du château familial en Provence. La jeune femme vit à Londres et travaille comme vétérinaire. Elle a tout fait pour avoir une vie ordinaire, et estomper un peu l'histoire très riche de son imposante famille.
Des décisions doivent être prise, comme vendre le château ou non, et se séparer d'objets de collection, et de tableaux, et surtout, de la collection de livres de son père. Si ce château a besoin de rénovations, il est aussi le lieu où elle a passé une bonne partie de son enfance.
Epaulée par son notaire et par un homme rencontré à une terrasse, la jeune femme va tenter de démêler les fils de sa vie et de chasser ses doutes. Très vite, elle découvre un carnet de poèmes qui a appartenu à sa tante Sophia. Au fur et à mesure, elle va découvrir que le château familial cache bien des secrets.
Une histoire comme on les aime, et sous la plume de Lucinda Riley, c'est encore mieux. Une auteure décédée récemment, mais qui laisse derrière elle de beaux romans, que j'ai plaisir à découvrir ou à relire. Vivant en Provence, je me suis desuite sentie chez moi dans ce château entouré de vignes, avec son allée de cyprès.
Emilie est une jeune femme qui doit porter l'héritage familial sur ses épaules, et si le constat et le fardeau lui semble effrayant, elle va se rendre compte qu'elle peut y arriver. Portée par les secrets de famille et l'envie de savoir l'histoire que cache le château, elle va avoir envie d'avancer et de mieux comprendre d'où elle vient et qui étaient ses parents.
Comme dans beaucoup de romans de Lucinda Riley, on promène entre passé et présent, on revient en arrière, à Paris pendant l'occupation. La résistance, la traque, le couvre feu, Lucinda Riley dépeint cette époque comme personne.
Les personnages sont souvent en danger permanent, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer, qui va être arrêté ou tué. Petit à petit l'auteur dessine les liens des personnages, jusqu'au final. Il y a des drames, de l'amour, du courage.
Il y a beaucoup de naïveté dans le personnage d'Emilie, ce qui m'a souvent fait sortir de mes gonds. On comprend rapidement que la jeune femme est seule et d'une bonté sans égale. Emilie a du mal à voir le mal autour d'elle et les gens malveillants qui veulent profiter d'elle. Sa naïveté est touchante, et donne une légèreté au récit, car la partie "passé" est lourde émotionnellement. On en redemande pourtant, et encore une fois, j'ai adoré lire ce roman que je ne connaissais pas.
Si vous connaissez l'auteur, j'espère vous avoir donné envie de relire ce roman, ou de le découvrir !
#Laëtitia
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