Mon avis :
Un roman qui ne pouvait que me plaire, étant donné qu'il se passe en Italie, dans les quartiers de Rome et pendant la seconde guerre mondiale. Mais, si l'ambiance et le décor avait tout pour me faire passer un super moment de lecture et que j'ai quand même fini le roman, j'ai mis du temps à le lire, et j'ai fais en sorte de me dépêcher de le finir le plus vite possible pour passer à autre chose.
Elisabetta, Marco et Sandro se connaissent depuis l'enfance. Ils ont grandi ensemble, joué ensemble, malgré leurs différences. Si le parti fasciste est déjà en place et que les trois amis grandissent parmi les chemises noires, ils ne se rendent pas encore compte de la politique présente en Italie. Leurs parents sont fascistes, même ceux de Sandro, alors qu'ils sont juifs.
Devenus adolescents, Marco et Sandro vont tomber amoureux d'Elisabetta. Ils vont quand même rester amis et tenter de conquérir la même fille mais chacun à leur manière. Bien qu'ils soient rivaux, ils vont rester amis et s'amuser de ce coup du sort. Mais bientôt, d'autres préoccupations vont assombrir leurs avenirs.
Mussolini prend le parti d'Hitler et plus rien ne sera jamais comme avant. Leurs différences qui n'étaient pas importantes auparavant, vont devenir réalité et creuser des fossés sociaux qu'ils pourraient ne plus jamais franchir.
C'est une jolie histoire, dans les quartiers de Rome, avec le parti fasciste et Mussolini à la tête du pays. Si les gens se sont habitués, au fur et à mesure, la politique du pays prend une tournure plus dramatique. L'histoire d'amitié puis d'amour entre les personnages est mignonne.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début, car tout est rapide et le contexte est déjà bien installé. Au fur et à mesure, j'ai aimé suivre la destinée des personnages, leurs peurs, leurs doutes. Si le roman est bien écrit, j'ai eu du mal à ressentir des émotions, à être réellement touchée par ce qu'il peut advenir des personnages prinicipaux et secondaires. Je l'ai lu jusqu'au bout pour connaître la fin, mais ce livre restera pour moi un gros sans plus.
Certains passages sont plein d'énergie, alors que d'autres un peu trop longs, des rebondissements qui restent basiques, et qu'on arrive à anticiper sans problème. J'ai malgré tout aimé me retrouver dans ces quartiers de Rome, deviner la saveur des plats italiens, et retrouver dans certains dialogues cette langue que j'aime tant. C'était sympa à lire, mais sans plus. Je ne connaissais pas l'auteure, qui a écrit une trentaine de romans, donc à voir si je me laisse tenter par d'autres histoires de sa plume pour me faire une idée plus précise de son univers.
#Laëtitia
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