- Date de parution : Janvier 2009 -
- 608 pages -
- Stock éditions -
- Note : 9/10 -
Résumé :
À Mont-Ephraim, petite ville des États-Unis située dans
l’État de New York, vit une famille pas comme les autres : les Mulvaney. Judd,
le cadet, Marianne « Bouton » jeune fille belle et modeste, Mike le « mulet »
sportif et fonceur, Patrick le scientifique pragmatique, et leurs parents,
Corinne et Michael, aussi aimants qu’extravagants.
Au milieu des animaux – chevaux, chiens, chats – et du
désordre ambiant, ils cohabitent dans une ferme respirant le bonheur, où les
corvées elles-mêmes sont vécues de manière cocasse, offrant ainsi aux autres
l’image d’une famille parfaite, comme chacun rêverait d’en avoir.
Jusqu’à cette nuit de 1976 où le rêve vire au cauchemar…
Une soirée de Saint-Valentin arrosée. Un cavalier douteux. Des souvenirs flous
et contradictoires. Le regard des autres qui change. La honte et le rejet. Un
drame personnel qui devient un drame familial.
En dressant le portrait de la dissolution d’une famille
idéale, Joyce Carol Oates épingle l’hypocrisie d’une société où le paraître
règne en maître et érige en roi les princes biens-pensants ; où un sourire
chaleureux cache souvent un secret malheureux, où il faut se taire, au risque
de briser l’éclat du rêve américain.
Mon Avis :
Il s’agit d’une famille américaine qui vit dans un cadre
idyllique , dans une ferme couleur lavande, avec une basse-cour, des chevaux,
des chats, des chiens.
Le père est un entrepreneur réputé, la mère un peu
bohème, et il y a les 4 enfants, avec
chacun une personnalité différente.
On rentre vite dans l’univers de cette famille , on
apprend leurs codes, ont apprend à connaître leur mode de vie, le rapport avec
les autres.
On a desuite en tête l’image d’une famille bruyante, presque
idéale, vivant en harmonie, dans une maison de campagne, avec des animaux sans
cesse dans leurs jambes, un canari qui fait des trilles dans la cuisine,
l’escalier qui croule sous les choses trouvées ou posées en attendant de savoir
qu’en faire.
Ce livre est sublime. Bouleversant.
On suit les personnages
tour à tour, on découvre leurs pensées, leurs idées.
Ils nous attendrissent.
Puis arrive le Drame. Qui va tout changer.
Qui va transformer le père en
alcoolique, et petit à petit, la maison si idéale perdant son charme, chacun
des enfants va quitter cette maison pour faire son bout de chemin ailleurs.
Suite au drame, rien ne sera plus comme avant, et la famille va éclater.
Jusqu’à la fin, on se questionne. Que va-t-il se
passer ? Vont-ils se réunir ? Se retrouver ?
J’adore la plume de Oates.
Elle est agréable à lire,
bourrée de détails.
Elle réussit à nous emmener vivre la vie de cette famille
et à plonger dans leur quotidien.
Le livre, bien qu’il fasse 600 pages, se lit
rapidement. Je ne suis pas arrivée à le lâcher.
Il mérite un 9 amplement
mérité.
Intime, poignant, bouleversant, il m’a mis les larmes
aux yeux à certains moments.
On aperçoit
une famille idéale, jusqu’au jour où le verre se brise et les fissures
deviennent trop profondes pour revenir en arrière.
Un livre qui ne laisse pas
indifférent, une fois la dernière page lue et la 4ème de couverture
refermée.
Laëtitia
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