vendredi 9 novembre 2018

Souvenirs de marée basse de Chantal Thomas


Résumé

Nager. Nager pour fuir les contraintes, pour échapper aux vies imposées, aux destins réduits. Nager pour inventer sa sensualité, préserver sa fantaisie. C'est ce qu'a sans doute ressenti Jackie toute sa vie, commencée en 1919 et menée selon une liberté secrète, obstinée, qui la faisait, dans un âge bien avancé, parcourir des kilomètres pour aller se baigner sur sa plage préférée, à Villefranche-sur-Mer. Entre-temps, elle s'était mariée, avait quitté Lyon pour Arcachon, puis, devenue jeune veuve, avait échangé le cap Ferret contre le cap Ferrat, avec sa mer plus chaude, son grand été.

Qu'a-t-elle légué à sa fille Chantal ? Quelque chose d'indomptable, ou de discrètement insoumis, et cette intuition que la nage, cette pratique qui ne laisse aucune trace, est l'occasion d'une insaisissable liberté, comme lorsque jeune fille, au début des années 30, Jackie avait, en toute désinvolture, enchaîné quelques longueurs dans le Grand Canal du château de Versailles sous l'oeil ahuri des jardiniers.
Date de sortie :17 août  2017
Auteur : Chantal Thomas
Maison d'édition : Seuil Éditions
Nombre de pages :  224 pages
Note : 9/10
Mon avis


J’ai choisi ce livre à cause du lieu où il se déroule. 

Dans le Sud Ouest, où moi aussi, j’avais mes habitudes sur les plages du bassin d’Arcachon.

Et aussi parce que ce roman est autobiographique, et que je suis friande de ce genre de chose.

Pas déçue du tout ! On se replonge dans l’enfance de Chantal, et aussi dans la vie de sa mère. 

Cette mère qui aimait la mer plus que son enfant.

Un style fluide délicat et plein d’amour quand même. Je l’ai lu d’une traite.

Pas de jugements, pas de tristesse, juste une enfance racontée et rythmée par les péripéties d’une mère pas comme les autres.

On est touché, on est nostalgique du temps de l’enfance, des vacances à la plage avec nos proches, on se remémore les maisons de vacances et les trésors qu’elles recelaient alors : coquillages, sables, bouts de bois, galets…

Elle nous parle aussi de son père, de ses silences. 

Il apparaît en personnage secondaire de ce roman, comme si la mer et Jackie prennaient toute la place dans l’histoire.

Très bien raconté, je le conseille aux nostalgiques, au retour doux amer des vacances, aux amoureux du dépaysement et du soleil.


Un beau prologue qui donne envie de plonger dans le livre, une histoire bouleversante, sans longueur, sans tomber dans le gnangnan. 


#Laëtitia

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