jeudi 26 septembre 2019

10 jours dans un asile de Nelly Bly



- Auteur : Nelly Bly -
- Nombre de pages : 168 pages -
- Editions : Points -
Note : 10/10 -



Résumé :

Engagée en 1887 au New York World du célèbre Joseph Pulitzer, Nellie Bly a pour mission de se faire passer pour folle et d'intégrer un asile d'aliénés, le Blackwell's Island Hospital à New York. Elle y reste dix jours et en tire un brûlot. Dans ce reportage " undercover ", elle met en lumière les conditions épouvantables d'internement des patientes ainsi que les méthodes criminelles du personnel.
Elizabeth Jane Cochrane, dite Nellie Bly, est née le 5 mai 1864 en Pennsylvanie et morte le 27 janvier 1922 à New York. Figure légendaire de la presse américaine, pionnière intrépide du reportage clandestin, elle a fait de l'infiltration sa marque de fabrique.

" Intrépide, généreuse et douée d'un délicieux sens de l'autodérision, la ravissante Nellie a tout du personnage de roman. "Le Point



Mon avis :

Le titre résume bien le sujet du livre. Je ne connaissais pas cette femme, et je suis admirative de ses idées, de ses reportages. 

Dans le livre, il y a un autre reportage qui nous emmène dans le monde des domestiques.

C’est bien décrit, écrit, c’est authentique, et ça se lit très vite. Nelly Bly nous passionne, nous informe, et on en redemande. 

Petit livre qui se lit très rapidement, en une soirée, pour ma part, il nous raconte des faits survenus dans un asile américain.

On découvre avec effrois les mauvais traitements, le manque de rigueur des médecins, l’inhumanité des infirmières, et comment ces femmes sont traitées comme des moins de rien.

Le froid, la faim, l’absence d’écoute… Le corps médical décrète chaque personne folle et les enferme à double tour dans un bal de maladies imaginaires ou supposées. 

Nelly Bly écrit qu’elle a dû se faire passer pour folle pour entrer dans l’asile, et qu’une fois à l’intérieur, elle s’est comportée de manière normale, ce qui n’a pas empêché les psys de tenter de lui faire admettre qu’elle avait un problème.

Ces femmes, qui se portent bien pour la plupart, sont brisées par la conditions d’hygiène. Elles deviennent folles à cause du corps médical qui les oppressent, les traitent mal, et les font passer pour des menteuses.

Un livre qui décrit bien les asiles de l’époque, et la bonne nouvelle, c’est que ce reportage a permis de débloquer des fonds pour instaurer de nouvelles conditions de vie.

Je suis admirative de Nelly Bly, et des rôles qu’elle endossait pour montrer la vérité au public. Une femme visionnaire, une journaliste exemplaire.




#Laëtitia

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