- Editions : Presses de la cité -
- Note : 10/10 -
Résumé :
Dans les années 1960, les secrets de la guerre commencent
seulement à affleurer... pour Samuel, petit Juif adopté à six ans, victime de
passeurs véreux pendant la Seconde Guerre mondiale, et pour Camille, fille
d'une sévère directrice de pensionnat. Dans la région d'Annecy, tous deux vont
se rencontrer et mener une périlleuse quête de vérité...
Dans les années 1960, les secrets de la guerre commencent
seulement à affleurer. Ainsi, Samuel, jeune professeur, apprend, à la mort de
sa mère adoptive, qu'il a été recueilli en 1943 non loin de la frontière suisse
où un réseau de passeurs aidait les Juifs à fuir.
En Haute-Loire, Camille, elle, seconde sa mère Catherine,
une veuve qui dirige avec autorité un pensionnat de jeunes filles. L'arrivée
d'une nouvelle enseignante, qui porte de lourdes accusations à l'encontre de
Catherine, va remettre en cause les certitudes de Camille sur sa filiation.
C'est dans la région d'Annecy que Samuel et Camille vont se
rencontrer par hasard au milieu des ruines du chalet des anciens passeurs de
Juifs.
Tous deux se lancent dans une périlleuse quête de leurs
origines et, surtout, découvrent l'amour...
Mon avis :
Nous suivons l’existence de Samuel et de Camille. Inconnus au
départ, leur passé est pourtant lié.
C’est en partant sur les traces de ce
passé qu’ils vont se rencontrer. Leur histoire s’entremêle, et le bien et le
mal aussi.
Ils vont découvrir des secrets de famille, et certains aspects des
membres de leur famille et des rôles qu’ont joué ces derniers pendant la
guerre.
Pour Samuel, tout éclate à la mort de Madou, sa mère
adoptive. Pour Camille, fille de la directrice d’en pensionnat huppé, c’est à l’arrivée
d’une nouvelle professeure d’anglais que la façade si lisse et si froide de
Catherine, sa mère va se fissurer.
Je suis fan des retours en arrière, des histoires de
famille, et de la seconde guerre mondiale. Le résumé, découvert sur Internet me
donnait envie.
J’avoue que la collection Terre de France m’a freiné. J’avais
peur de tomber sur quelque chose de trop local, limite un peu ringard. Je suis
heureuse d’avoir fait fi de mes jugements. La plume de Florence est
enchanteresse et pas vieillotte du tout. Je ne connaissais pas cette auteure et
j’ai adoré ! J’ai hâte de lire d’autres romans d’elle.
Les personnages sont attachants, l’histoire nous happe dès
le départ. Le suspense dure jusqu’au bout.
J’avais peur d’une histoire plate et
sans intérêt, et d’une fin trop heureuse trop gnan-gnan. Là encore, grosse
surprise ! Quand on pense savoir ou avoir compris, l’auteure nous sort
encore quelques surprises de son chapeau, et nous fait douter. La fin correspond
au reste, je ne vais la spoiler, mais j’ai adoré du début jusqu’à la fin.
Samuel et Camille sont en quête de vérité. L’existence de
Camille va basculer suite aux révélations d’une nouvelle enseignante et à la
boîte trouvée dans sa chambre. Samuel, bien qu’aimé par sa famille adoptive, va
tout faire pour découvrir ce qui est arrivé à sa famille et qui leur a fait du
mal.
Les deux protagonistes ont eu une vie presque normale, mais comblée de
vide. Ils vont tenter, à deux de percer les mystères du passé de leurs parents.
C’est un roman que j’ai lu presque d’une traite, en deux
jours. On a du mal à le refermer, on a envie de connaître la fin, tout en ayant
peur de la découvrir trop vite.
Un bon moment de lecture, une découverte coup
de cœur ! Le pensionnat de Catherine ravira les fans d’histoires romantiques,
et les lecteurs de Kate Morton.
Merci à Florence Roche et aux éditions Presses de la cité
pour ce service presse !
#Laëtitia
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