- Auteur : Isabelle Monin -
- Nombre de pages : 370 pages -
- Editions : JC Lattès -
- Note : 10/10 -
Résumé :
En juin 2012, j’ai acheté sur Internet un lot de 250
photographies d’une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées
dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l’enveloppe,
il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n’imaginais
alors pas l’aventure qu’elle me ferait vivre.
J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à
leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex
Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée
semblait folle.
Le livre contient un roman, un album photo, le journal de
bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex, Camelia Jordana,
Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l’enveloppe ont prêté leur voix
à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie.
Les gens dans l’enveloppe est ainsi un objet littéraire
moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport
entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une
rencontre, entre eux et moi.
Mon avis :
Je raffole des brocantes et du moindre trésor que l’on peut
trouver sur les stands, ou alors dans de vieilles maisons.
J’aime les boîtes,
les objets poussiéreux qui racontent, à leur manière un autrefois. Quand j’ai
lu le résumé, j’ai su que je devais lire ce livre.
Il est original, déjà par la
démarche de son auteur, et très tendre, authentique, avec une pointe de
nostalgie.
Après avoir trouvé des photos sur internet, l’auteur s’en
inspire et décide d’écrire et donc d’inventer leur histoire.
La première partie
du livre nous emmène dans l’imaginaire de l’auteur et de son ressenti. Elle
crée des liens de familles, leur prête des attitudes, des caractères…
On
s’attache à ces gens dans l’enveloppe, ils correspondent à notre famille, à nos
voisins. Il s’agit de petits bouts de vie de gens ordinaires.
La deuxième partie nous montre les photos. Sans rien, pas
d’explications, juste les photos. On commence à les ressentir nous aussi et à
nous laisser porter par l’histoire de l’auteur.
Ensuite, il y a une partie où
l’auteur nous « traduit » les photos et nous explique ce qu’elle
voit. Par exemple, elle a su attirer mon attention sur des détails que je
n’aurais pas remarqué sans son aide….
Ensuite, l’auteur nous raconte son enquête, on suit son
périple grâce à son journal de bord.
La mise en page n’est pas celle d’un
journal, mais celle d’une aventure. Grâce au clocher repéré sur une photo, elle
a su trouver le village a mené son enquête.
Elle va retrouver un des
personnages de la photo, puis apprendre à connaître les autres, ainsi que leurs
prénoms, leurs vies, et ce qu’ils sont devenus.
Le récit de Michel est
bouleversant, on aimait les gens de l’enveloppe, et on les aime encore plus
ensuite.
On entre vraiment dans l’histoire de cette famille, dans leurs drames,
dans leurs moments passés ensemble, dans leurs souvenirs.
Ce livre m’a touché,
et j’en ai adoré chaque partie.
Entre la trouvaille, l’imagination, la quête,
et puis l’aboutissement, j’étais enchantée et je l’ai lu d’une traite !
Un
bon moment de lecture, avec beaucoup d’émotions !
#Laëtitia
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