- Editions : Albin Michel -
- Note : 5/10 -
Résumé :
Mon avis :
Bienvenue à l'Institut. Quand les
enfants y entrent, ils n'en sortent plus. Au cœur de la nuit, à
Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis,
jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent. Luke se
réveille à l'Institut, dans une chambre semblable à la sienne,
sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes
cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces
enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ? Aussi angoissant que Charlie,
d'une puissance d'évocation égale à Ça, L'Institut nous entraîne
dans un monde totalitaire... qui ressemble étrangement au nôtre. Le
nouveau chef-d'œuvre de Stephen King.
Mon avis :
Luke se fait kidnapper et emmener dans
un centre pour enfants dotés de pouvoirs, l’Institut. Bien loin de
son confort habituel, il découvre un monde froid, cruel, où les
tests et les expériences scientifiques sont légions et
journalières.
Malgré les nombreux sévices, il va s’attacher aux
différents pensionnaires, et tenter de sortir de cet établissement
et de faire éclater la vérité.
J’avais hâte de découvrir le
nouveau roman de Stephen King, dont j’ai entendu autant de
critiques positives que négatives. Et, à mon grand regret, je dois
admettre que c’est un gros bof en ce qui me concerne.
L’histoire
est géniale, Luke et les autres sont attachants, mais malgré
l’action et les rebondissements, je me suis ennuyée sur certains
passages.
J’ai vraiment oscillé entre frénésie
de savoir ce qu’il allait se passer ensuite, et l’envie de sauter
quelques passages par ennui. Ce récit est prometteur, mais trop
lisse. Les sévices que les enfants subissent sont horribles, mais
l’écriture reste trop en surface. C’est bien, mais ce n’est
pas assez.
Je l’ai lu rapidement, en trois
jours, alors qu’il contient 600 pages, car malgré tout, je me
disais que peut-être je serai surprise dans les dernières pages,
mais là encore, sans plus. J’ai aimé l’univers, il est
prometteur, mais King n’a pas réussi à me happer comme
d’habitude.
On retrouve quand même la patte de
Stephen King, même si j’ai eu l’impression qu’il restait sur
le seuil de son univers, plutôt que de s’y embarquer réellement.
Les dialogues sont bons, l’écriture aussi, un peu plus mature que
d’habitude peut-être, mais l’effet King n’a pas pris sur moi,
malheureusement. Je ne sais pas si c’est un roman que je relirai
volontiers, alors que pour ses précédents, je les ai lu, relu, ect.
Donc à suivre, en espérant que l’année prochaine, son nouveau
roman sera un chef d’œuvre.
#Laëtitia
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