mardi 29 décembre 2020

Le tatoueur d'Auschwitz de Heather Morris

 



 

- Auteur : Heather Morris -

- Editions : J'ai lu  -

Note : 10/10 -



Résumé :  


Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l’entrée du camp d’Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque à jamais.

Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblée qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Mais dans cette prison où l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour.

Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale a fait une promesse  : un jour, ils seront libres, deux jeunes gens heureux de vivre ensemble. Deux personnes plus fortes que l’horreur du monde.

L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvé l’amour au cœur de l’enfer.


Mon avis : 

Lale est déporté dans un camp de concentration. Il va tout faire pour survivre et sortir vivant de cet enfer. Il devient tatoueur et grave à jamais dans la chair de pauvres malheureux le souvenir des camps.

 Un jour, il va croiser le regard de Gita et c'est le coup de foudre. Une histoire d'amour va éclore au milieu de l'enfer, malgré les SS, malgré les privations, et la mort, qui rôde chaque jour. 

Quel coup de coeur. Il ne s'agit pas d'un roman sur les camps, mais il s'agit avant tout d'une histoire d'humanité. C'est incroyable de penser qu'il s'agit d'une histoire vraie, et que Lale et Gita ont réellement existé.

 Lale nous décrit la routine d'un camp de concentration, celui d'Auschwitz, du travail, de la cruauté des soldats, et des victimes qui doivent se battre tous les jours pour un bout de pain. 

C'est horrible, c'est angoissant, mais c'est authentique, ce qui donne une autre dimension à ce récit, car je le trouve malgré tout teinté d'espoir. C'est basé aussi et surtout sur l'humanité. Les trocs, la solidarité est omniprésente. Dans l'horreur, il existe quelques rayons de soleil. 

J'ai été touchée et obsédée par cette histoire. C'est un livre que j'ai lu en une journée. L'histoire de Lale et de Gita, m'a transportée. Je voulais aussi et surtout savoir ce qu'il allait advenir des personnages. Ce que je retiens aussi dans ce récit, et qui est bien décrit sans devenir trop lourd, c'est la richesse d'être vivant. A un moment, Gita dit à Lale : " Nous savons toi et moi qu'une journée c'est beaucoup". 

Cette phrase a résonné en moi et m'a émue, car oui, être en vie une journée de plus dans cet enfer vaut tout le reste. 

Ce que j'en retiens, c'est la force de l'amour entre Gita et Lale. Ils ont profité de la présence de l'autre quand ils le pouvaient. S'ils parlent parfois d'avenir et espèrent un jour sortir d'ici, ils sont assez réalistes pour savoir que ce moment passé ensemble peut être le dernier.

C'est inspirant, c'est beau, c'est un pan d'histoire que l'on connaît, mais raconté différemment, où brille, à travers les lignes, une lueur d'espoir, la foi en quelque chose, et l'envie de survivre, plus fort que le reste, pour vivre ailleurs, et leur montrer que les camps les ont détruit, mais qu'ils ne vont pas les empêcher de vivre pour autant. 

Une histoire magnifique, raconté par une plume fluide, incisive, directe, mais tout en émotion. 

Merci pour ce service presse ! 
 
 #Laëtitia

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