- 271 pages -
- Editions : En auto édition -
- Note : 8/10 -
Résumé :
Juges
et Coupables, entre thriller psychologique et roman philosophique, un
surprenant récit social, initiatique et métaphysique qui
interrogera vos sens les plus profonds. Une écriture originale pour
une intrigue puissante et percutante comme coupée au rasoir. Elle
commence dans les profondeurs et les ténèbres abyssales où règnent
l’incertitude, l’enfermement et l’obscurité la plus totale
vers une lente montée au ciel et à la lumière. L’itinéraire
littéraire de l’âme perdue d’un jeune délinquant nommé Luce
au cœur d’une folie furieuse et meurtrière en suivant de noirs
désirs…Autour de cet être humain en chemin vers sa destinée, et
de son monde, deux nuances :D’un côté, le journal intime de
Lucia, lecture inspirante d’une expérience intérieure telle la
lune dans la nuit noire. Ses pensées sauvages, sa poésie, son «
savoir aimer », ses méditations sur la vie. Une volonté de pleine
conscience, de sagesse, d’être libre. Force mentale bienveillante
et humaniste.Mais, qui est Lucia ?Et de l’autre, derrière la
lumière, comme une ombre, une force brute, les paroles amères d’une
sombre résurgence trouble et manipulatrice, celles de Jack. Qui est
Jack ?Une histoire contemporaine, romanesque et humaniste. Un livre
écrit à cœur ouvert… Jugé coupable.
Mon Avis :
L'auteur
m'avait mis dans le bain desuite. Il m'avait dit que son roman était
un peu différent des autres, assez original. Etant ouverte d'esprit
et ayant toujours envie de m'émerveiller et de sortir des sentiers
battus, l'auteur n'a fait que titiller ma curiosité.
Au
début, l'auteur nous prend à parti. Il nous permet de rentrer dans
l'histoire, de nous concentrer davantage. C'est une manière de faire
partie du roman en quelque sorte.
On
suit le parcours de Luce, jeune homme dont le nom de famille et la
description physique n'est pas indiqué dans l'histoire, car les deux
sont sans importance selon l'auteur. Ce n'est pas de la paresse, mais
une manière différente d'écrire. L'auteur gomme les
caractéristiques, pour que le lecteur puisse absorber seulement
l'essentiel. Comme si l'auteur nous forçait à comprendre
l'intérieur de Luce, plus que son apparence. On sait seulement qu'il
porte des gants noirs.
Au fur et à mesure du récit, j'ai compris
pourquoi Guillaume Herambourg ne fait pas de manière sur les
descriptions non essentielles! Des personnages qui apparaissent, puis
reviennent plus tard dans le récit, des souvenirs, des bribes de ça,
de là au milieu de l'histoire, mais qui reste important malgré tout
pour comprendre l'univers et l'entourage de Luce.
Le
roman est aussi entrecoupé du journal de Lucia. Je dois dire que
j'ai lu le livre en deux fois. Un pour l'histoire de Luce, et la
deuxième fois pour me plonger totalement dans le journal de Lucia,
que j'ai beaucoup aimé lire en parallèle, comme un second roman
dans le roman.
Dans
cette histoire, le noir est omniprésent. La couleur correspond au
personnage de Luce, à la fois chasseur, tueur, mais qui ne souhaite
pas devenir proie. Pourtant, parfois, malgré lui, il va passer de
bourreau à victime.
Les
expériences décrites dans le journal de Lucia me font penser à
Bernard Weber. Concernant les références, le style ressemble à du
Damien Saez(que j'adore), noir et déprimant. Certaines phrases ont
fait écho à certaines de ses chansons (pillule, par exemple).
Alors
que Luce est gravement blessé, il prend conscience de sa vie, de sa
personne, devient plus « humain ». La violence cède le
pas à la réflexion. Luce passe de coupable à juge de lui-même. Il
se rend compte que la violence, au lieu de lui apporter une
personnalité, l'a éloigné de ce qu'il est réellement. Il se sent
incomplet.
Bref,
j'ai aimé ce livre, je l'ai trouvé original et perturbant . Il
a un style unique, il est très bien écrit, c'est comme lire de la
poésie. En parlant de poésie, j'ai adoré le poème « les
plus beaux poèmes d'amour » inséré dans le texte, et j'ai
été touché par le personnage de Henri, de son histoire d'amour
avec Line. Deux personnalités différentes, deux milieux différents.
Un
livre à découvrir, un livre qui va déranger, mais à avoir dans sa bibliothèque.
Vous n'en sortirez pas indemnes.
Merci à Guillaume Herambourg de m'avoir permis de lire son roman et de me l'avoir envoyé !
#Laëtitia
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