mercredi 12 février 2020

Ardent d'Anne Cantore


Résumé
Elle refuse de l’épouser. Il ne lui laisse pas le choix.


Sullyvan Jefferson n’a qu’un seul objectif : protéger les siens, les derniers survivants des Cherokees sur les berges du lac Hudson.

Ancien militaire, rejeté par la bonne société à cause de son métissage indien, il se moque des convenances et des codes.

Quand il rencontre Kathleen O’Briley, il ne voit en elle qu’une gamine docile, héritière de terres prospères qu’il pourrait offrir à sa tribu.

Il l’épouse par la ruse, la liant à lui contre sa volonté, et compte bien s’imposer en maître.

Mais Kathleen est une adversaire de taille : déterminée, volontaire et rebelle, elle lui tient tête.

Et surtout, elle réveille en lui des sentiments aussi dangereux qu’indécents…

 
Date de sortie : 17 janvier 2020
Auteur : Anne Cantore
Maison d’édition : Éditions Addictives
Nombre de pages : 392 pages
Note : 7/10
Mon avis

Anne Cantore a su m’embarquer dans son voyage dans le passé même si ce n’est pas mon style de romance de prédilection.

Sullyvan est un homme qui ne sait plus vraiment comment survivre et protéger les siens dans ce monde où le blanc est la couleur la plus forte. À moitié blanc, à moitié indien, il a vécu une enfance heureuse dans le peuple Cherokee avant d’être récupérer par sa tante blanche à la mort de son grand-père.

Déshérité par sa famille ne supportant pas son métissage, il va devoir trouver une solution pour aider son peuple menacé par la famille Jefferson. Épouser l’héritière des terres voisines du clan lui paraît être le seul et unique moyen d’y arriver. Mais il ne s’attendait pas à ce que la jeune femme soit si différente des femmes qu’il a pu côtoyer dans la haute société Bostonienne, et encore moins qu’elle développe en lui des sentiments aussi forts.

Anne Cantore nous entraîne dans un passé lointain, mais pas tant que cela. Même si plus d’une centaine d’années nous séparent des nos deux héros, on se rend compte que finalement les humains n’évoluent pas autant qu’on pourrait le croire.

Sullivan, peau-rouge au sang en partie blanc, est un idéaliste. Il aimerait tellement que le conflit entre Blancs et Indiens laisse place à la paix, que les siens possèdent enfin des terres qu’on ne pourrait plus leur enlever, que les morts et les batailles cessent d’un côté comme de l’autre.

Il possède en lui la sagesse de son peuple natal et les connaissances de la guerre avec son passé de militaire. Il a été bercé dans la culture Cherokee, l’amour de la nature et les esprits protecteurs font partis de lui.

Kathleen est une jeune femme qui a perdu son père peu de temps avant le début de cette histoire. Elle a quitté le domaine familial pour se reconstruire, mais ne désire finalement qu’une chose : y retourner au plus vite.

Se voir mariée sans qu’elle ne l’ait décidé n’était pas du tout dans ses plans d’avenir et elle compte bien faire payer à Sullivan cet affront, même s’il lui fait ressentir de nouveaux sentiments de plus en plus forts à chaque jour qui passe.

Elle possède l’impétuosité et la naïveté de la jeunesse mais elle n’en oublie pas pour autant les différents enseignements que son père, son tuteur ou sa gouvernante lui ont appris. Elle est une jeune femme très forte et indépendante, bien en avance sur les femmes blanches de cette époque qui sont souvent effacées derrière leurs maris.

Anne Cantore a su me toucher avec ses deux héros aux caractères forts. Si le côté historique de ce roman m’a légèrement empêchée de m’identifier aux personnages, il ne m’a pas déplu pour autant.

J’ai aimé découvrir l’Amérique avec un autre regard, même si finalement à part le côté technologique, les êtres humains ne m’ont pas semblé si différents de maintenant.

À travers ses mots, Anne Cantore montre des traits de caractères qui sont toujours d’actualité : le racisme, l’appât du gain et du pouvoir et l’absence de scrupule de certains.

Heureusement, ils font face à des sentiments positifs et puissants tel que l’amour, l’amitié, l’humilité et la loyauté qui me font garder espoir en l’humanité.

Je vous recommande avec plaisir ce roman qui vous fera voyager autant dans le temps qu’à travers le monde. Et si comme moi, vous ne faites pas parties des accros aux romances historiques, n’hésitez pas à tourner tout de même ces pages qui, si elles se passent dans le passé, véhiculent des sentiments et points du vue totalement intemporels.

Merci aux Éditions Addictives pour ce service presse.

#Nolwenn

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