Résumé :
Quand
le désir devient le pire ennemi.
Alvar est dangereux, protecteur, imposant.
Erell est déterminée, téméraire et cache bien trop de secrets.
Il est son boss, elle n’a aucune confiance en lui.
Et pourtant, l’attirance entre eux est électrique, puissante, irrésistible.
Alvar est dangereux, protecteur, imposant.
Erell est déterminée, téméraire et cache bien trop de secrets.
Il est son boss, elle n’a aucune confiance en lui.
Et pourtant, l’attirance entre eux est électrique, puissante, irrésistible.
Titre : Killer
Boss
Date
de sortie : 8
avril 2020
Format : Numérique
Note : 7/10
Mon
avis
L'attractivité
de la couverture
Alors
on va tout de suite parler d'un point qui fâche :
l'illustration de couverture et les couleurs choisies. En temps
normal je dois bien avouer que j'apprécie les couleurs vives et
pastels, mais là je n'accroche pas du tout ! Je trouve que ça
ne va pas avec le ton plus « sombre » du roman.
Et
puis c'est un peu minimaliste aussi, ça ne nous dit pas grand chose
sur le contenue de l’œuvre.
Alors
oui l'ensemble est harmonieux, on va pas se le cacher c'est aussi
relativement agréable à regarder, mais je trouve tout de même que
ça manque de profondeur pour réussir à me séduire.
La
plume de l'auteur
Ce
que j'ai aimée dans la façon d'écrire de l'auteur, c'est cette
impression de lire le journal intime du personnage principal. C'est
un peu comme si l'auteur avait su totalement céder sa place à son
héroïne pour nous compter son histoire, et c'est à mon sens là que
réside toute la force du roman.
C'est
une plume très moderne, qui apporte avec elle une légèreté et une
fluidité qui permet de très vite se prendre au jeu.
Son
aspect « langage parlé » lui permet de s'ancrer dans
notre quotidien, notre réalité avec facilité, ce qui donne du
crédit à l'histoire.
Les
personnages
Erell
m'a tout de suite semblée très sympathique. J'ai succombé dès les
premières pages a son franc parler, au fait qu'elle n'a pas froid
aux yeux et à son côté très « rentre dedans », peut
être parce que j'ai tendance moi aussi à avoir ses traits de
caractère. Facile dès lors pour moi de m'identifier à elle. Bon il
faut avouer aussi qu'elle est vraiment butée, têtue et un brin
froide, mais les échanges qui en ressortent sont assez drôle au
final. Je me suis surprise plus d'une fois à sourire en m'imaginant
la scène.
C'est
lorsque l'on creuse un petit peu plus loin que l'on se rend compte de
la réelle profondeur de cette jeune femme, mais je vous laisserais
le soin de découvrir ça par vous même.
Les
joutes verbales fusent à toute vitesse dans ce récit, pour le grand
déplaisir de Erell, mais pour le plus grand plaisir du lecteur. Je
me suis régalée devant les reparties sanglantes, les pics vicieux
et les « je te remets à ta place fissa » !
Le scénario
Ce
qui est intéressant et curieux à la fois avec ce roman c'est qu'au
final le synopsis ne nous dévoile que très peu de choses, c'est en
avançant dans l'intrigue, qu'au fil des pages le lecteur va
découvrir la vraie teneur de l'histoire.
Bien que
l'on alterne entre le point de vue de Erell et Alvar, en tant que
lecteur, nous n'avons pas nous non plus toutes les réponses à nos
questions de suite. L'auteur a su jouer avec nous, comme avec ses
personnages.
Ce qui
ressort le plus de ma lecture, est la somme de sensations et de
sentiments que l'histoire aura su me faire ressentir. On passe de la
colère au doute, en allant vers le désir, puis le mensonge, ou la
tension. Le tout crée un réel cocktail détonnant, qui pousse le
lecteur à tourner toujours plus de pages, jusqu'à finir par lire le
roman d'une traite.
On a envie
d'en savoir plus, mais on redoute aussi le moment où la vérité
éclatera, avec toutes les répercussions que cela apportera.
Si je
devais émettre un petit point négatif, je dirais que parfois on
ressent un léger manque de crédibilité et une petite facilité
dans le texte. Quelques raccourcis sont pris pour nous amener là où il est nécessaire pour les personnages, laissant parfois de côté
le réalisme du texte. Mais c'est vraiment pour chipoter.
Le
mot de la fin
L'auteur
aura su m'emporter dans son histoire, à la fois grâce à la
profondeur de son intrigue, mais aussi grâce à la flopée
d'émotions que le roman aura su susciter en moi.
Je
terminerais cet avis en vous disant une seule chose : ne vous
fiez pas aux apparences.
#Adeline
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