mardi 16 juin 2020

Killer Boss, de Wendy ROY


Résumé :

Quand le désir devient le pire ennemi.

Alvar est dangereux, protecteur, imposant.
Erell est déterminée, téméraire et cache bien trop de secrets.
Il est son boss, elle n’a aucune confiance en lui.
Et pourtant, l’attirance entre eux est électrique, puissante, irrésistible.

Titre : Killer Boss
Date de sortie : 8 avril 2020
Format : Numérique
Note : 7/10


Mon avis

L'attractivité de la couverture

Alors on va tout de suite parler d'un point qui fâche : l'illustration de couverture et les couleurs choisies. En temps normal je dois bien avouer que j'apprécie les couleurs vives et pastels, mais là je n'accroche pas du tout ! Je trouve que ça ne va pas avec le ton plus « sombre » du roman.

Et puis c'est un peu minimaliste aussi, ça ne nous dit pas grand chose sur le contenue de l’œuvre.

Alors oui l'ensemble est harmonieux, on va pas se le cacher c'est aussi relativement agréable à regarder, mais je trouve tout de même que ça manque de profondeur pour réussir à me séduire.


La plume de l'auteur

Ce que j'ai aimée dans la façon d'écrire de l'auteur, c'est cette impression de lire le journal intime du personnage principal. C'est un peu comme si l'auteur avait su totalement céder sa place à son héroïne pour nous compter son histoire, et c'est à mon sens là que réside toute la force du roman.

C'est une plume très moderne, qui apporte avec elle une légèreté et une fluidité qui permet de très vite se prendre au jeu.

Son aspect « langage parlé » lui permet de s'ancrer dans notre quotidien, notre réalité avec facilité, ce qui donne du crédit à l'histoire.


Les personnages

Erell m'a tout de suite semblée très sympathique. J'ai succombé dès les premières pages a son franc parler, au fait qu'elle n'a pas froid aux yeux et à son côté très « rentre dedans », peut être parce que j'ai tendance moi aussi à avoir ses traits de caractère. Facile dès lors pour moi de m'identifier à elle. Bon il faut avouer aussi qu'elle est vraiment butée, têtue et un brin froide, mais les échanges qui en ressortent sont assez drôle au final. Je me suis surprise plus d'une fois à sourire en m'imaginant la scène.

C'est lorsque l'on creuse un petit peu plus loin que l'on se rend compte de la réelle profondeur de cette jeune femme, mais je vous laisserais le soin de découvrir ça par vous même.

Les joutes verbales fusent à toute vitesse dans ce récit, pour le grand déplaisir de Erell, mais pour le plus grand plaisir du lecteur. Je me suis régalée devant les reparties sanglantes, les pics vicieux et les «  je te remets à ta place fissa » !

Le scénario

Ce qui est intéressant et curieux à la fois avec ce roman c'est qu'au final le synopsis ne nous dévoile que très peu de choses, c'est en avançant dans l'intrigue, qu'au fil des pages le lecteur va découvrir la vraie teneur de l'histoire.

Bien que l'on alterne entre le point de vue de Erell et Alvar, en tant que lecteur, nous n'avons pas nous non plus toutes les réponses à nos questions de suite. L'auteur a su jouer avec nous, comme avec ses personnages.

Ce qui ressort le plus de ma lecture, est la somme de sensations et de sentiments que l'histoire aura su me faire ressentir. On passe de la colère au doute, en allant vers le désir, puis le mensonge, ou la tension. Le tout crée un réel cocktail détonnant, qui pousse le lecteur à tourner toujours plus de pages, jusqu'à finir par lire le roman d'une traite.

On a envie d'en savoir plus, mais on redoute aussi le moment où la vérité éclatera, avec toutes les répercussions que cela apportera.

Si je devais émettre un petit point négatif, je dirais que parfois on ressent un léger manque de crédibilité et une petite facilité dans le texte. Quelques raccourcis sont pris pour nous amener là où il est nécessaire pour les personnages, laissant parfois de côté le réalisme du texte. Mais c'est vraiment pour chipoter.

Le mot de la fin

L'auteur aura su m'emporter dans son histoire, à la fois grâce à la profondeur de son intrigue, mais aussi grâce à la flopée d'émotions que le roman aura su susciter en moi.
Je terminerais cet avis en vous disant une seule chose : ne vous fiez pas aux apparences.

#Adeline


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