samedi 6 février 2021

Les enquêtes de Perséphone Crime d'avril ne tient qu'à un fil d'Elodie Delfa



   

- Auteur : Elodie Delfa -

- Editions : Alter Real  -

Note : 10/10 -



Résumé :  

Perséphone Murier a le vent en poupe : elle s'apprête à reprendre l'entreprise d'événementiel de sa tante Janis. Pour sa première mission, elle doit dénicher le lieu idéal pour le mariage de l'une de ses amies. Morne Etang, ce domaine entre vignes et garrigues, dans le sud-ouest de la France est parfait pour ça ! Mais le rêve tourne au cauchemar. Entre les hôtes du manoir qui sont tout sauf accueillants et le terrible orage qui les coupe brutalement du reste du monde, le séjour de Perséphone s'annonce très mal. Au moment où elle pensait que la coupe était pleine, Perséphone découvre un cadavre dans l'étang... Et la noyée porte sa veste ! Quels terribles secrets cachent les résidents ? Et qui est vraiment Adalric Toussaint-Malvac, le séduisant viticulteur héritier de Morne Étang ? Perséphone n'est pas au bout de ses surprises ! Un huis clos entre suspense et humour avec une héroïne qui n'a pas froid aux yeux, n'a pas sa langue dans sa poche et est gourmande comme pas deux. Déterminée, curieuse et spontanée, elle vous charmera autant qu'elle vous fera rire !



Mon avis : 


Perséphone va reprendre l'entreprise de sa tante, spécialisée dans l'évènementiel. Alors qu'elle cherche un lieu pour une de ses amies, elle va tomber sur un superbe domaine perdu au milieu de nulle part. Très vite, elle va y aller pour découvrir le lieu, et pour y passer la nuit voir si le lieu convient pour un mariage. 

Dès l'arrivée, son optimisme retombe comme un soufflé : les habitants du domaine ne sont pas accueillants, mais froids et hautains. Bien décidée à vivre le séjour jusqu'au bout, un orage éclate et prive tous les habitants d'électricité, et font tomber des arbres qui empêche Perséphone de repartir. Si la jeune femme pensait avoir tout vécu, elle découvre ensuite un cadavre dans l'étang du domaine. Enfermée avec ses hôtes et avec un possible meurtrier, Perséphone va mener son enquête, et tenter de percer les secrets de cette étrange famille. 

En ce moment, je raffole des huits clos. Confinement oblige peut-être ! Un roman qui est drôle, qui va de rebondissements en coups d'éclats, et une héroïne attachante, pleine de caractère, d'un peu de maladresse, qui donne une ambiance explosive à ce roman. Perséphone a des origines écossaises, un manteau de tweed, une tante exubérante, on a envie d'en savoir plus sur Perséphone, d'où lui vient ce drôle de nom, et de connaître ses aventures.

Que va t-il se passer dans ce château où l'électricité à été coupée ? Va t-elle réussir à lever les ombres qui pèsent sur le domaine et sur ses habitants ? Et surtout, que se passe t-il avec le ténébreux châtelain, avec qui Perséphone s'est disputée dès la première rencontre ? 

Dès que j'ai entamé les premières pages et vu de quoi était capable tante Janis pour ses mariages, je savais que j'allais vivre un moment de lecture exceptionnel. Ce n'est pas seulement drôle et un peu bébète, c'est intelligent, car jusqu'aux dernières pages, on ne se doute de rien connaissant le coupable, on avance en eaux troubles en essayant de comprendre qui est le tueur et surtout pourquoi ?

 Si vous êtes fan de Bridget Jones, ce roman est fait pour vous, car vous retrouverez le même genre de personnage, la même folie. Pour le reste, c'est un huit clos comme on les aime, avec une ambiance lourde, pesante, on sent l'ombre du domaine qui plâne au dessus de cet étang et des hôtes. 

Perséphone est LE personnage que l'on n'a pas envie de laisser derrière nous, car elle nous enchante, nous fait rire. A sa manière, elle va résoudre l'enquête, en rougissant beaucoup, en ayant peu de tact, et c'est ça qui est génial, car c'est une héroïne qui nous ressemble. Ce n'est pas la jolie fille taille 36, au contraire, elle est typiquement normale, et c'est aussi et surtout pour ça qu'on l'aime.

J'ai hâte de découvrir d'autres enquêtes de Perséphone, et de redécouvrir son franc-parler et cette attitude qu'elle a de ne pas se faire marcher sur les pieds. 
 
Merci à Alter Real pour ce service presse ! 



 
 #Laëtitia

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