Résumé
Au début de leur deuxième année, Bree, Célia, April et Sally avaient quitté leurs chambres de bonnes et emménagé à l'étage principal, mais elles étaient toujours voisines.
Elles laissaient leurs portes ouvertes pendant la journée et criaient simplement pour se parler. Elles se vautraient dans les divans du salon après le repas du soir, se racontant des ragots et se lisant à voix haute des passages du New Yorker et de Vogue.
Quatre amies se rencontrent à l'université féminine de Smith, campus mythique des Etats Unis, haut lieu de la culture féministe. C'est le début d'une intense amitié.
Le temps, le mariage, la vie d'adulte les sépareront, mais la disparition inexpliquée de l 'une d'entre elles finira par les réunir . Face aux déceptions de l'existence, rien n'est plus précieux que les souvenirs et les amies des années de faculté. Bree, Célia, April et Sally vont s'en rendre compte.
Avec Les débutantes, J.Courtney Sullivan signe un roman d'apprentissage touchant et drôle, mené par une intrigue prenante. Elle porte aussi un regard juste sur la place des femmes dans la société actuelle, entre libertés et contraintes.
Elles laissaient leurs portes ouvertes pendant la journée et criaient simplement pour se parler. Elles se vautraient dans les divans du salon après le repas du soir, se racontant des ragots et se lisant à voix haute des passages du New Yorker et de Vogue.
Quatre amies se rencontrent à l'université féminine de Smith, campus mythique des Etats Unis, haut lieu de la culture féministe. C'est le début d'une intense amitié.
Le temps, le mariage, la vie d'adulte les sépareront, mais la disparition inexpliquée de l 'une d'entre elles finira par les réunir . Face aux déceptions de l'existence, rien n'est plus précieux que les souvenirs et les amies des années de faculté. Bree, Célia, April et Sally vont s'en rendre compte.
Avec Les débutantes, J.Courtney Sullivan signe un roman d'apprentissage touchant et drôle, mené par une intrigue prenante. Elle porte aussi un regard juste sur la place des femmes dans la société actuelle, entre libertés et contraintes.
Auteur :
J.Courtney Sullivan
Maison
d'édition : Rue Fromentin
Nombre
de pages : 526 pages
Note
: 7/10
Mon
avis
Une
ode à l'amitié, au temps qui passe, à la nostalgie.
C'est
un pavé, mais je ne l'ai pas vu passer. J'étais trop occupée à
suivre ces drôles de filles pendant leurs études, puis pendant leur
vie de femme.
C'est
un livre qui nous correspond à toutes, car c'est comme si l'auteur
avait su décrypter nos adolescences, puis nos vies futures et les
avaient couchées sur le papier. Ce livre nous représente.
Jeune
fille, fiancée, mariée, mère, hétéro, lesbienne, étudiante,
sérieuse, extravertie. Ces quatre amies ont plusieurs facettes, et
plusieurs vies en une vie.
Même
si le temps a passé et que la vie les a séparées, quand l'une
d'elle disparaît, elles répondent toutes présentes et se
retrouvent comme si rien n'avait changé. Elles avaient tout partagé
avant, et partage à nouveau, leur peine, leurs larmes, dans les
difficultés que la vie leur impose.
Chaque
personnage nous fait penser à quelqu'un, ou à nous aussi parfois.
Déceptions,
rires, larmes, désillusions, réalité, espérances... Un livre qui
nous replonge dans nos souvenirs, nous fait sourire et nous fait
prendre conscience du chemin parcouru.
Extrait
«
En voiture, elle chanta en écoutant la station des classiques pop, s'égosillant
sur des titres des Beatles ou Elton John.
Elle repensa à leurs années
à Smith, quand elle entendait frapper un léger coup à la porte et
que derrière
se trouvait Celia, qui faisait des glissades dans le couloir en
petite culotte,
chantant Cher, un sèche cheveux à la main en guise de micro, et répétait
à tue-tête les paroles de façon grotesque, ce qui ne manquait pas d'attirer
deux ou trois filles du couloir.
Sally ne chantait plus jamais comme ça,
sauf lorqu'elle était seule. Pourquoi ?
Ce n'était pas Jake qui
allait la décourager
d'aller dans ce sens, mais plutôt elle qui n'arrivait pas à se monter
en spectacle devant lui.
Les épouses ne faisaient pas la sérénade avec
un sèche cheveux, pas plus qu'elles ne sautaient sur leur lit en
petite culotte
en chantant « If I could turn back time. » ».
#Laëtitia
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