- Auteur : Florence Roche -
- Editions : Presses de la Cité -
- Note : 10/10 -
Résumé :
Juliette perd sa meilleure amie puis son oncle, victimes, selon la légende, de la Bérane, une bête qui noie dans la rivière tous ceux qui la défient. Refusant d'y croire, elle va enquêter et s'intéresser au passé trouble de son oncle dans la Résistance.
A Montpeyroux, la légende de la Bérane, ce monstre qui noie dans la rivière tous ceux qui le défient, terrifie les villageois. En 1956, Juliette, douze ans, perd sa meilleure amie dans le gour, là où sévit la bête. Mais comme Victor, son oncle, un ancien résistant, elle est persuadée que le monstre n'existe pas.Seize ans ont passé et, quand la Bérane frappe de nouveau, Juliette décide d'enquêter pour découvrir la vérité. Elle se plonge dans l'histoire du village, remonte aux drames obscurs de la Résistance et à des mystères plus anciens. Mais toute vérité est-elle bonne à révéler ? A fouiller dans les secrets enfouis de chacun, Juliette risque de se blesser. Et d'éveiller la colère du monstre aux aguets...Un roman captivant, qui nous entraîne dans la beauté des paysages du Périgord.
Mon avis :
J'ai eu la chance de découvrir la jolie plume de Florence Roche grâce à un service presse. J'ai lu pour la première fois un de ses romans, c'était le pensionnat de Catherine. Si j'ai eu du mal à oublier les personnages et l'ambiance instaurée par l'auteure, je me suis promis de lire d'autres romans de Florence.
Le résume de celui-ci me tentait. Entre légendes et faits réels, je ne pouvais qu'apprécier cette histoire.
Je ne regrette pas du tout mon achat, car entre le résumé, et sa couverture un peu magique et surréelle, et l'histoire dont on plonge avec délices, je l'ai lu d'une traite, en quelques heures !
Dans le village de Montpeyroux, dans le Périgord, existe la légende de la Bérane. C'est une bête qui ressemble à un reptile et qui noie tous ceux qui s'approchent trop près de la rive et osent se baigner dans ses eaux. Juliette, âgée de dix ans, perd sa meilleure amie dont on retrouve le corps qui flotte dans l'eau.
Des années plus tard, la Bérane frappe à nouveau, et c'est l'oncle de Juliette, Victor, que l'on retrouve noyé. Enfin noyé, pas vraiment, car le médecin est formel : il s'agit d'un meurtre et non pas d'une noyade. Juliette, que l'on dit maudite, va devoir affronter tous les racontars du village, et tenter de percer le mystère de la Bérane.
Le monstre existe-il ? Ou est-il un être humain fait de chair et de sang, qui cherche à se venger ?
Dans le village, Victor, l'oncle de Juliette était un homme connu et apprécié de tous. Plus jeune, il a fait partie de la résistance avec quatre autres amis d'enfance. La légende de la Bérane est-elle liée à son passé de résistant ? Quels secrets cache ce petit village du Périgord ?
Juliette est une jeune femme moderne. Passionnée de livres, elle a ouvert sa librairie dans la ville d'à côté. Une manière pour elle de fuir le village et ses langues de vipères, et de s'épanouir en tant que jeune femme et de trouver son indépendance. Malheureusement, le décès de son oncle va la pousser à retourner dans le village.
Forte, indépendante, la jeune femme est un personnage que l'on n'oublie pas. Belle et intelligente, on devine les jalousies, les non dits de certains, et on admire sa volonté de trouver le coupable. C'est un personnage charismatique, que l'on a envie d'aider, de protéger, et on souhaite que tout finisse bien pour elle.
L'auteure nous décrit à merveille les paysages du Périgord. On se promène entre les lignes dans ce village, on écoute aux portes, et on longe avec effroi les rives de la gour en priant pour qu'il n'arrive rien.
C'est une histoire bien ficelée, avec des rebondissements, qui nous donne envie de tourner les pages le plus rapidement possible pour voir ce qu'il a pu se passer et comment ce roman va se terminer. On ne devine pas à l'avance la fin, on se laisse porter jusqu'aux dernières pages grâce à la plume de Florence Roche, qui arrive à nous enchanter, et à nous perdre à loisir.
Si vous aimez les romans de Marie Bernadette Dupuy, vous aimerez sûrement ceux de Florence Roche, alors foncez !
#Laëtitia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire