vendredi 3 mai 2019

~ Interview ~ Gil Billault ~




Bonjour Gil,
Cet interview permettra à nos abonnés de mieux te connaître. Je te remercie d’avoir accepté de répondre à mes questions !


 Peux-tu te présenter rapidement à nos lecteurs ?

Bonjour Virginie.
Je suis originaire du sud de la côte landaise, passionné par les voyages, le monde et les sports aquatiques, j’aime découvrir de nouveaux horizons et m’enrichir des cultures locales.


  Qu’est-ce qui t’a amené à écrire des romans ?

Grand rêveur devant l’éternel, j’ai toujours eu des histoires qui germaient dans mon esprit. De formation scientifique, je doutais de mon aptitude à poser cet imaginaire sur papier. Suite à un accident du travail, j’ai subi deux longues années d’inactivité.
Donner vie à Sarah et Mike m’a permis de ne pas sombrer dans la déprime.
Tout est parti de là.


·         À quel âge as-tu commencé à écrire ton premier roman ?

J’avais fait une première tentative, vingt ans plus tôt. Mais l’incertitude, le manque de confiance m’avaient fait abandonner et je m’étais réfugié confortablement derrière le manque de temps.
« Jusqu’au bout du rêve » est mon premier roman abouti.


  Comment est venue l’idée d’écrire « Jusqu’au bout du rêve » ? Qu’est-ce qui t’a donné l’inspiration ?

Suite à de nombreux voyages aux Maldives, je suis tombé amoureux de la faune, flore et paysages maldiviens. Ayant le décor en tête, j’ai souhaité poser ces lieux comme cadre d’une histoire pour les faire découvrir et les partager.
Au travers de ce roman, je souhaite donner de l’espoir. Montrer que même en pleine détresse, lorsque l’on se pense détruit, inutile, il peut arriver des événements incroyables et totalement inattendus.
J’espère inciter les lecteurs à aller jusqu’au bout de leurs rêves.


  D’où te viennent les inspirations pour tes romans en général ?

Mes inspirations viennent en grande partie de l’observation et de l’écoute. Je m’appuie sur des lieux visités, des faits vécus et des personnes rencontrées. Plus… Une bonne dose d’imaginaire.
Pour jusqu’au bout du rêve, le déclencheur a été le fait de ne pas trouver l’opportunité de m’installer aux Maldives. La seule solution trouvée… Y vivre l’espace d’un roman.


Comment t’es venue l’idée de créer les personnages de Mike et de Sarah ?

Je voulais des personnages atypiques.
La blessure, la détresse, le mal-être chez Mike suite à certains évènements que les lecteurs découvriront en opposition à la réussite apparemment totale de Sarah. Mais l’est-elle vraiment ?
Je désirais également m’appuyer sur des personnages secondaires, tout aussi importants pour l’histoire avec des caractéristiques autres, telles que l’insouciance pour Hasleef ou le côté zen et philosophique de Deepali.


 Pour quelle raison dans « Jusqu’au bout du rêve » parles-tu de réincarnation ? Y crois-tu ?

Chacun est libre de croire en ce qu’il veut, comme on le découvre dans chaque personnage. Pour redonner à Mike l’espoir de retrouver Marie, d’une manière ou d’une autre, la réincarnation était parfaitement adaptée.
Dans une vie antérieure, j’étais un dauphin !
Et vous virginie, qu’étiez-vous dans une autre vie ?

Que représente pour toi l’écriture ?

L’écriture me permet d’exprimer des émotions au travers d’une création et également de m’évader. De rendre possible, le temps d’un instant, toutes les situations inimaginables dans la vie réelle.


 L’écriture de « Jusqu’au bout du rêve » a-t-elle été facile ?

Sur le fond, je dirais oui. L’histoire s’est très rapidement imposée à moi.
Sur la forme, ce fut plus difficile. Mon épouse a réussi à pointer mes lacunes lors de l’écriture du premier jet. Je ne la remercierai jamais assez de ses conseils, de son soutien et de ses encouragements, sans qui, l’aventure n’aurait jamais abouti.


T’imposes-tu un « deadline » pour finir l’écriture ?

Jamais ! J’ai besoin d’avoir l’histoire dans ma tête, comme un film que je regarde. Ce n’est qu’à partir de là que je peux commencer l’écriture. Comme beaucoup d’entre nous, j’ai des périodes productives et d’autres non. Peu m’importe le temps que je mets à rédiger.
Par contre, lors du travail de corrections avec mes éditrices, je m’impose le respect scrupuleux de l’échéance fixée.


As-tu un autre roman en cours de préparation ? Si oui, peux-tu nous donner des indices sur son thème principal ?

Oui, effectivement un autre est en cours d’écriture. Un nouveau voyage qui emmènera les lecteurs sur une île bien connue des Caraïbes, sur fond de thriller.


 Fais-tu un plan pour chaque livre ou te laisses-tu porter par tes personnages ? Est-ce qu’il t’arrive de commencer l’écriture de tes romans par la fin ?

Je commence par faire une biographie des principaux personnages : traits de caractère, originalité, tempérament, physique, etc. Ensuite, je fais un plan général de l’histoire, en quelques mots, par chapitres théoriques. Ceci pour obtenir une articulation cohérente.
Puis, suivant l’inspiration du moment, je plonge dans l’un des chapitres.
Oui, je connais toujours la, ou, les fins possibles à mon histoire.


Est-ce que tu as un espoir secret ou un rêve concernant tes livres ? (Film, série, best-seller, prix, traduction en plusieurs langues...)

Mon premier espoir est que le lecteur ressente intensément les émotions que je souhaite transmettre et qu’il arrive à se plonger dans l’histoire, à rêver, à voyager.
Quel auteur n’aimerait pas voir un de ses romans toucher un large public en plusieurs langues ?
J’ai rêvé que Sophie Marceau me téléphonait pour acheter les droits cinématographiques. Dites-moi que c’était un rêve prémonitoire ! Si un de vos abonnés la connait, qu’il lui donne mon tél ! (Sourire).


Tu es plutôt lecture papier ou numérique ? Pourquoi l’un plutôt que l’autre ?

Personnellement, je suis un adepte de la lecture papier. J’ai besoin d’avoir l’ouvrage en main, de le toucher. Mais je reconnais le côté pratique et économique des versions numériques, qui, peu à peu, envahissent ma tablette.


 Concernant les livres numériques, aujourd’hui ils sont devenus incontournables pour beaucoup de gens, certains livres ne sont même pas disponibles en papier, mais avec internet, les partages illégaux sont légion. Est-ce que tes romans se sont déjà retrouvés sur des plateformes illégales ? Comment as-tu réagi ? Qu’en penses-tu ?

Je ne m’étais pas posé la question. Vous avez éveillé ma curiosité et j’ai fait mon enquête… Effectivement, mon roman est présent sur certains sites illégaux. Il faut que je me renseigne sur les démarches à effectuer pour l’en retirer.
Je suis contre le piratage ! Chaque ouvrage, quel qu’il soit, a nécessité un énorme travail, parfois de plusieurs années, qui s’en trouve ainsi amputé.
Les pirates doivent prendre conscience que ce genre de pratique ne peut que faire disparaitre les auteurs inconnus dont je fais partie et autres types d’artistes débutants.


Est-ce que tu lis des livres du même style que ceux que tu écris ou préfères-tu changer complètement de genre ?

Je ne suis pas un addict de la romance, mais bien évidemment il m’arrive d’en lire. J’aime beaucoup la plume de Céline Jeanne dans ce domaine.
Je suis plutôt adepte du contemporain en général et j’adore aussi les bons thrillers. En fait, peu m’importe le genre si l’histoire et les écrits me font vibrer.


Quel est ton auteur préféré ?

J’aime beaucoup d’auteurs dont certains sont encore peu connus.
L’humour de Juliette Sachs, l’imaginations débordante et intarissable
de Franck Thilliez ou de Maxime Chattam.


Quel est ton roman coup de cœur ?

À vrai dire, je n’ai pas UN roman « coup de cœur ».
Tous ceux qui m’ont passionné sont des coups de cœur.


Quels sont les critères obligatoires pour un coup de cœur selon toi ?

Il faut que l’histoire me touche, qu’elle m’emporte et me fasse vivre des émotions. Le coup de cœur s’annonce quand je ne peux abandonner ma lecture et que je souhaite absolument connaître la suite. Et à la fin, me dire : « J’aurai aimé écrire cette histoire ! »

Si tu devais passer 24 h avec un personnage fictif, lequel choisirais-tu ? 

Je choisirais un personnage à qui je mettrais volontiers des claques ! (Sourire). Et ce serait Aliçia, une héroïne particulièrement agaçante de mon prochain roman…


Quel est ton film préféré ? Ta série TV préférée ?

Passionné depuis gamin par les Indiens, je pense que c’est « Danse avec les loups ». Mais il y en a bien d’autres, de différents genres, que j’adore également.
Une série TV ? Je regarde peu la TV pour être honnête, mais il m’est arrivé de découvrir la série « Mentalist », et j’avoue que Patrick Jane me fascine. Sinon, j’aimais beaucoup « Friends ».


Quel est ton couple fictif préféré ? Et pourquoi ?

Nous, auteurs, lorsque nous apposons le mot FIN après les dernières corrections, nous devons faire face à une rupture brutale ! Une cassure à laquelle nous ne sommes pas préparés.
Nos personnages quittent notre imaginaire pour vivre dans celui des lecteurs. À ce jour, j’ai toujours une tendresse particulière pour le couple Sarah – Mike.
Virginie, m’offrez-vous 24 heures pour leur dire adieu ?



Un dernier mot pour nos abonnés ?

Je vous remercie de votre critique qui m’a beaucoup ému. Également de m’offrir le privilège de me présenter à vos abonnés par le biais de cet interview.
Pour ceux qui auront le plaisir de s’immerger dans mon roman, j’accueillerais avec satisfaction chaque retour, avis et critique qui me permettront d’évoluer.
Merci à vous de ce moment de partage.

Gil Billault


#Virginie de l’équipe des Chroniques de Miss Chieuse !



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