Bonjour Gil,
Cet interview permettra à nos abonnés de mieux te connaître. Je te remercie
d’avoir accepté de répondre à mes questions !
Peux-tu te présenter rapidement à nos lecteurs ?
Bonjour Virginie.
Je suis originaire du sud
de la côte landaise, passionné par les voyages, le monde et les sports
aquatiques, j’aime découvrir de nouveaux horizons et m’enrichir des cultures
locales.
Qu’est-ce qui t’a amené à écrire des romans ?
Grand rêveur devant
l’éternel, j’ai toujours eu des histoires qui germaient dans mon esprit. De
formation scientifique, je doutais de mon aptitude à poser cet imaginaire sur
papier. Suite à un accident du travail, j’ai subi deux longues années
d’inactivité.
Donner vie à Sarah et Mike
m’a permis de ne pas sombrer dans la déprime.
Tout est parti de là.
·
À quel âge as-tu commencé à écrire ton premier roman ?
J’avais
fait une première tentative, vingt ans plus tôt. Mais l’incertitude, le manque
de confiance m’avaient fait abandonner et je m’étais réfugié confortablement
derrière le manque de temps.
« Jusqu’au
bout du rêve » est mon premier roman abouti.
Comment est venue l’idée d’écrire « Jusqu’au bout du rêve » ?
Qu’est-ce qui t’a donné l’inspiration ?
Suite à de nombreux voyages
aux Maldives, je suis tombé amoureux de la faune, flore et paysages maldiviens.
Ayant le décor en tête, j’ai souhaité poser ces lieux comme cadre d’une
histoire pour les faire découvrir et les partager.
Au travers de ce roman, je
souhaite donner de l’espoir. Montrer que même en pleine détresse, lorsque l’on
se pense détruit, inutile, il peut arriver des événements incroyables et
totalement inattendus.
J’espère inciter les
lecteurs à aller jusqu’au bout de leurs rêves.
Mes inspirations viennent
en grande partie de l’observation et de l’écoute. Je m’appuie sur des lieux
visités, des faits vécus et des personnes rencontrées. Plus… Une bonne dose
d’imaginaire.
Pour jusqu’au bout du rêve,
le déclencheur a été le fait de ne pas trouver l’opportunité de m’installer aux
Maldives. La seule solution trouvée… Y vivre l’espace d’un roman.
Comment t’es venue l’idée de créer les personnages de Mike et de Sarah ?
Je voulais des personnages
atypiques.
La blessure, la détresse,
le mal-être chez Mike suite à certains évènements que les lecteurs découvriront
en opposition à la réussite apparemment totale de Sarah. Mais l’est-elle
vraiment ?
Je désirais également m’appuyer
sur des personnages secondaires, tout aussi importants pour l’histoire avec des
caractéristiques autres, telles que l’insouciance pour Hasleef ou le côté zen
et philosophique de Deepali.
Pour quelle raison dans « Jusqu’au bout du rêve » parles-tu de
réincarnation ? Y crois-tu ?
Chacun
est libre de croire en ce qu’il veut, comme on le découvre dans chaque
personnage. Pour redonner à Mike l’espoir de retrouver Marie, d’une manière ou
d’une autre, la réincarnation était parfaitement adaptée.
Dans une
vie antérieure, j’étais un dauphin !
Et vous
virginie, qu’étiez-vous dans une autre vie ?
Que représente pour toi l’écriture ?
L’écriture
me permet d’exprimer des émotions au travers d’une création et également de
m’évader. De rendre possible, le temps d’un instant, toutes les situations inimaginables
dans la vie réelle.
L’écriture de « Jusqu’au bout du rêve » a-t-elle été
facile ?
Sur le fond, je dirais oui.
L’histoire s’est très rapidement imposée à moi.
Sur la forme, ce fut plus difficile.
Mon épouse a réussi à pointer mes lacunes lors de l’écriture du premier jet. Je
ne la remercierai jamais assez de ses conseils, de son soutien et de ses
encouragements, sans qui, l’aventure n’aurait jamais abouti.
T’imposes-tu un « deadline » pour finir l’écriture ?
Jamais ! J’ai besoin
d’avoir l’histoire dans ma tête, comme un film que je regarde. Ce n’est qu’à
partir de là que je peux commencer l’écriture. Comme beaucoup d’entre nous,
j’ai des périodes productives et d’autres non. Peu m’importe le temps que je
mets à rédiger.
Par contre, lors du travail
de corrections avec mes éditrices, je m’impose le respect scrupuleux de
l’échéance fixée.
As-tu un autre roman en cours de préparation ? Si oui, peux-tu nous
donner des indices sur son thème principal ?
Oui, effectivement un autre
est en cours d’écriture. Un nouveau voyage qui emmènera les lecteurs sur une
île bien connue des Caraïbes, sur fond de thriller.
Fais-tu un plan pour chaque livre ou te laisses-tu porter par tes
personnages ? Est-ce qu’il t’arrive de commencer l’écriture de tes romans
par la fin ?
Je commence par faire une
biographie des principaux personnages : traits de caractère, originalité,
tempérament, physique, etc. Ensuite, je fais un plan général de l’histoire, en
quelques mots, par chapitres théoriques. Ceci pour obtenir une articulation
cohérente.
Puis, suivant l’inspiration
du moment, je plonge dans l’un des chapitres.
Oui, je connais toujours la,
ou, les fins possibles à mon histoire.
Est-ce que tu as un espoir secret ou un rêve concernant tes livres ? (Film,
série, best-seller, prix, traduction en plusieurs langues...)
Mon premier espoir est que
le lecteur ressente intensément les émotions que je souhaite transmettre et
qu’il arrive à se plonger dans l’histoire, à rêver, à voyager.
Quel auteur n’aimerait pas
voir un de ses romans toucher un large public en plusieurs langues ?
J’ai rêvé que Sophie
Marceau me téléphonait pour acheter les droits cinématographiques. Dites-moi
que c’était un rêve prémonitoire ! Si un de vos abonnés la connait, qu’il
lui donne mon tél ! (Sourire).
Tu es plutôt lecture papier ou numérique ? Pourquoi l’un plutôt que l’autre ?
Personnellement, je suis un
adepte de la lecture papier. J’ai besoin d’avoir l’ouvrage en main, de le
toucher. Mais je reconnais le côté pratique et économique des versions
numériques, qui, peu à peu, envahissent ma tablette.
Concernant les livres numériques, aujourd’hui ils sont devenus
incontournables pour beaucoup de gens, certains livres ne sont même pas
disponibles en papier, mais avec internet, les partages illégaux sont légion.
Est-ce que tes romans se sont déjà retrouvés sur des plateformes
illégales ? Comment as-tu réagi ? Qu’en penses-tu ?
Je ne m’étais pas posé la
question. Vous avez éveillé ma curiosité et j’ai fait mon enquête…
Effectivement, mon roman est présent sur certains sites illégaux. Il faut que
je me renseigne sur les démarches à effectuer pour l’en retirer.
Je suis contre le
piratage ! Chaque ouvrage, quel qu’il soit, a nécessité un énorme travail,
parfois de plusieurs années, qui s’en trouve ainsi amputé.
Les pirates doivent prendre
conscience que ce genre de pratique ne peut que faire disparaitre les auteurs
inconnus dont je fais partie et autres types d’artistes débutants.
Est-ce que tu lis des livres du même style que ceux que tu écris ou
préfères-tu changer complètement de genre ?
Je ne suis pas un addict de
la romance, mais bien évidemment il m’arrive d’en lire. J’aime beaucoup la
plume de Céline Jeanne dans ce domaine.
Je suis plutôt adepte du
contemporain en général et j’adore aussi les bons thrillers. En fait, peu m’importe
le genre si l’histoire et les écrits me font vibrer.
Quel est ton auteur préféré ?
J’aime beaucoup d’auteurs
dont certains sont encore peu connus.
L’humour de Juliette Sachs,
l’imaginations débordante et intarissable
de Franck Thilliez ou de
Maxime Chattam.
Quel est ton roman coup de cœur ?
À vrai dire, je n’ai pas UN
roman « coup de cœur ».
Tous ceux qui m’ont
passionné sont des coups de cœur.
Quels sont les critères obligatoires pour un coup de cœur selon toi ?
Il faut que l’histoire me
touche, qu’elle m’emporte et me fasse vivre des émotions. Le coup de cœur
s’annonce quand je ne peux abandonner ma lecture et que je souhaite absolument connaître
la suite. Et à la fin, me dire : « J’aurai aimé écrire cette histoire ! »
Si tu devais passer 24 h avec un personnage fictif, lequel
choisirais-tu ?
Je choisirais un personnage
à qui je mettrais volontiers des claques ! (Sourire). Et ce serait Aliçia,
une héroïne particulièrement agaçante de mon prochain roman…
Quel est ton film préféré ? Ta série TV préférée ?
Passionné depuis gamin par
les Indiens, je pense que c’est « Danse avec les loups ». Mais il y
en a bien d’autres, de différents genres, que j’adore également.
Une série TV ? Je
regarde peu la TV pour être honnête, mais il m’est arrivé de découvrir la série
« Mentalist », et j’avoue que Patrick Jane me fascine. Sinon,
j’aimais beaucoup « Friends ».
Quel est ton couple fictif préféré ? Et pourquoi ?
Nous, auteurs, lorsque nous apposons le mot FIN après
les dernières corrections, nous devons faire face à une rupture brutale !
Une cassure à laquelle nous ne sommes pas préparés.
Nos personnages quittent notre imaginaire pour vivre
dans celui des lecteurs. À ce jour, j’ai toujours une tendresse particulière
pour le couple Sarah – Mike.
Virginie, m’offrez-vous 24 heures pour leur dire
adieu ?
Un dernier mot pour nos abonnés ?
Je vous
remercie de votre critique qui m’a beaucoup ému. Également de m’offrir le
privilège de me présenter à vos abonnés par le biais de cet interview.
Pour ceux
qui auront le plaisir de s’immerger dans mon roman, j’accueillerais avec
satisfaction chaque retour, avis et critique qui me permettront d’évoluer.
Merci à
vous de ce moment de partage.
Gil
Billault
#Virginie de l’équipe des Chroniques de Miss Chieuse !
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