mardi 18 juin 2019

Un petit carnet rouge de Sofia Lundberg



- Auteur : Sofia Lundberg -
-    360 pages -
- Editions : Calmann Levy -
Note : 8/10 -



Résumé :

À 96 ans, Doris habite seule à Stockholm. Elle n’a plus aucune famille  si ce n’est une petite-nièce qui vit aux États-Unis. Son bien le plus  précieux est un carnet d’adresses, qu’elle possède depuis 1928. Ce  calepin rouge contient le souvenir des gens qu’elle a rencontrés au  fil de son existence, et dont elle a rayé les noms à mesure qu’ils ont  quitté ce monde.
De l’excentrique bourgeoise pour qui elle a travaillé enfant à l’amour  de sa vie rencontré à Paris, de la veuve qui lui a appris l’anglais sur le  bateau l’emmenant à New York aux plus grands couturiers français  qui l’ont vue défiler, de l’artiste suédois devenu son confident à sa  propre soeur, au destin douloureux, l’existence de Doris est une  épopée romantique, tragique et émouvante.

Une histoire de famille et de transmission merveilleuse et bouleversante.



Mon avis :

Doris est une vieille femme qui vit seule à Stockholm.

 Elle est seule, et une infirmière vient chaque jour s’occuper d’elle. Son seul lien avec l’extérieur et sa famille est son ordinateur. 

Grâce à lui, elle peut communiquer avec sa petite nièce qui vit aux Etats-Unis. Mariée, mère, sa petite nièce a une vie bien remplie mais n’oublie pas pour autant Doris, et lui parle dès qu’elle le peut.

Doris possède aussi un carnet rouge, dans lequel elle a mis tous ses contacts, et qu’elle raye au fur et à mesure que ceux-ci décèdent. 

L’histoire de Doris, son présent, son passé, se mêlent dans ce roman, et l’on appris qui elle a été, qui elle a rencontré, et comment elle en est arrivé là.

J’ai trouvé ce roman original. Il me semble que l’auteur s’est inspiré de sa grand-mère. Grâce aux noms inscrits sur le carnet, on remonte le temps et l’histoire de Doris, et comment certaines personnes ont influencé sa vie en bien ou en mal.

Riches de détails, d’expériences, d’émotions, ce roman est un bijou. Il se dévore rapidement. 

On se plaît à découvrir mieux Doris, que l’on découvre au début du livre vieille femme. Personnellement, j’ai du mal à imaginer que les personnes âgées ont eu un passé, et parfois, il est même étonnant et intéressant d’apprendre quel rôle ont joué nos ancêtres.

Au début du livre, Doris est affaiblie. Elle a besoin d’une infirmière, de soins, que quelqu’un vienne lui préparer son repas, ect. 

En lisant son carnet et l’incidence des personnages, on se dit que Doris a eu une vie bien remplie et très aventureuse.

Bien écrit, avec des rebondissements, des amitiés, des histoires d’amour, des déceptions, Doris pourrait être notre grand-mère. On s’attache à elle, à son vécu. 

On sait aussi qu’elle est en fin de vie, en mauvaise santé, et que ses confidences ne tiennent que sur un fil. Il lui reste des regrets, saura t-elle se pardonner et partir en paix ?

Un roman magnifique, bouleversant, où la plume enchanteresse de l’auteur nous fait voyager à Stockholm, à Paris, aux Etats-Unis.





#Laëtitia

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