- 360 pages -
- Editions : Calmann Levy -
- Note : 8/10 -
Résumé :
À 96 ans, Doris habite seule à Stockholm. Elle n’a plus
aucune famille si ce n’est une
petite-nièce qui vit aux États-Unis. Son bien le plus précieux est un carnet d’adresses, qu’elle
possède depuis 1928. Ce calepin rouge
contient le souvenir des gens qu’elle a rencontrés au fil de son existence, et dont elle a rayé les
noms à mesure qu’ils ont quitté ce
monde.
De l’excentrique bourgeoise pour qui elle a travaillé
enfant à l’amour de sa vie rencontré à
Paris, de la veuve qui lui a appris l’anglais sur le bateau l’emmenant à New York aux plus grands
couturiers français qui l’ont vue
défiler, de l’artiste suédois devenu son confident à sa propre soeur, au destin douloureux,
l’existence de Doris est une épopée
romantique, tragique et émouvante.
Une histoire de famille et de transmission merveilleuse et
bouleversante.
Doris est une vieille femme qui vit seule à Stockholm.
Elle
est seule, et une infirmière vient chaque jour s’occuper d’elle. Son seul lien
avec l’extérieur et sa famille est son ordinateur.
Grâce à lui, elle peut communiquer
avec sa petite nièce qui vit aux Etats-Unis. Mariée, mère, sa petite nièce a une
vie bien remplie mais n’oublie pas pour autant Doris, et lui parle dès qu’elle
le peut.
Doris possède aussi un carnet rouge, dans lequel elle a mis
tous ses contacts, et qu’elle raye au fur et à mesure que ceux-ci décèdent.
L’histoire
de Doris, son présent, son passé, se mêlent dans ce roman, et l’on appris qui
elle a été, qui elle a rencontré, et comment elle en est arrivé là.
J’ai trouvé ce roman original. Il me semble que l’auteur s’est
inspiré de sa grand-mère. Grâce aux noms inscrits sur le carnet, on remonte le
temps et l’histoire de Doris, et comment certaines personnes ont influencé sa
vie en bien ou en mal.
Riches de détails, d’expériences, d’émotions, ce roman est
un bijou. Il se dévore rapidement.
On se plaît à découvrir mieux Doris, que l’on
découvre au début du livre vieille femme. Personnellement, j’ai du mal à
imaginer que les personnes âgées ont eu un passé, et parfois, il est même
étonnant et intéressant d’apprendre quel rôle ont joué nos ancêtres.
Au début du livre, Doris est affaiblie. Elle a besoin d’une
infirmière, de soins, que quelqu’un vienne lui préparer son repas, ect.
En
lisant son carnet et l’incidence des personnages, on se dit que Doris a eu une
vie bien remplie et très aventureuse.
Bien écrit, avec des rebondissements, des amitiés, des
histoires d’amour, des déceptions, Doris pourrait être notre grand-mère. On s’attache
à elle, à son vécu.
On sait aussi qu’elle est en fin de vie, en mauvaise santé,
et que ses confidences ne tiennent que sur un fil. Il lui reste des regrets,
saura t-elle se pardonner et partir en paix ?
Un roman magnifique, bouleversant, où la plume enchanteresse
de l’auteur nous fait voyager à Stockholm, à Paris, aux Etats-Unis.
#Laëtitia
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