- Auteur : Kate Morton -
- Editions : France Loisirs -
- Note : 10/10 -
Résumé :
"
Mon vrai nom, personne ne s'en souvient. La vérité à propos de cet
été-là, personne ne la connaît "
À
l'été 1862, un groupe de jeunes peintres proches des
Préraphaélites, menés par le talentueux Edward Radcliffe,
s'installe au Birchwood Manor, sur les rives de la Tamise. Là,
inspiré par sa muse, la sulfureuse Lily avec qui il vit une passion
ravageuse, Edward peint des toiles qui marqueront l'histoire de
l'art. Mais à la fin de sa retraite, une femme a été tuée, une
autre a disparu, un inestimable diamant a été dérobé, et la vie
d'Edward Radcliffe est brisée.
Plus d'un siècle plus tard, Elodie Winslow, jeune archiviste à Londres fiancée à un golden-boy qui l'ennuie, découvre dans une vieille sacoche deux objets sans lien apparent : le portrait sépia d'une femme à la beauté saisissante en tenue victorienne, et un cahier de croquis contenant le dessin d'une demeure au bord de l'eau. Pourquoi le Birchwood Manor semble-t-il si familier à Elodie ? L'inconnue de la photo pourra-t-elle enfin livrer tous ses secrets ? Et si, en l'entraînant sur les traces d'une passion d'un autre siècle, son enquête l'aidait à percer le mystère de ses propres origines et à enfin mener la vie qu'elle désire ?
Plus d'un siècle plus tard, Elodie Winslow, jeune archiviste à Londres fiancée à un golden-boy qui l'ennuie, découvre dans une vieille sacoche deux objets sans lien apparent : le portrait sépia d'une femme à la beauté saisissante en tenue victorienne, et un cahier de croquis contenant le dessin d'une demeure au bord de l'eau. Pourquoi le Birchwood Manor semble-t-il si familier à Elodie ? L'inconnue de la photo pourra-t-elle enfin livrer tous ses secrets ? Et si, en l'entraînant sur les traces d'une passion d'un autre siècle, son enquête l'aidait à percer le mystère de ses propres origines et à enfin mener la vie qu'elle désire ?
Mon avis :
Elodie,
jeune archiviste londonienne sur le point de se marier, va trouver,
dans le cadre de son travail, une sacoche avec un carnet à dessin et
une photo. Ces objets datent de l'époque victorienne, et très vite,
la jeune femme va s'y attacher et chercher à comprendre d'où
proviennent ces objets et ce qu'ils représentent.
Elle va se
confronter à plusieurs drames, et à des secrets de famille, et à
l'importance d'une maison à différentes époques.
Fan
de Kate Morton, j'avais entendu pas mal de mauvaises critiques sur ce
livre. Trop de personnages, trop d'incompréhension...
J'ai sauté le
pas, et quand j'ai eu le livre entre mes mains, un livre de 600
pages, un énorme pavé, je me suis dis : déception ou coup de
cœur.
Et encore une fois, Kate Morton a su me prouver son talent et
sa virtuosité avec cette histoire. Il s'agit d'un coup de cœur pour
moi, et d'un coup de maître également, car Kate Morton a voulu
sortir des sentiers battus pour écrire une histoire complexe, ou se
mêle plusieurs personnages, plusieurs époques, tout en sachant les
lier les uns aux autres. C'est puissant !
C'est un récit
raconté à plusieurs voix, dont le personnage central, à mes yeux,
reste cette maison, qui est spectatrice de tout. Au départ, il y a
un autre narrateur, une femme, dont on ne comprend pas trop ce
qu'elle représente. Complexe aussi, elle va donner le ton et la
poésie à ce récit.
Ce qui ressort de ce roman, c'est de la
complexité, mais aussi des paysages enchanteurs, la réalité avec
une touche de conte de fée, des âmes torturées, amoureuses. Je
n'ai pas vu passer les 600 pages de ce roman, et je suis fière
d'avoir voulu le lire malgré les critiques, car il est très bon,
vraiment.
C'est du Kate Morton comme on la connaît, mais avec plus
de recherches, plus de travail, et qui nous livre un chef d'oeuvre,
parfait pour se changer les idées pendant ce confinement.
On erre
sur les rives de la Tamise, ou dans les rues sordides de Londres, on
croise un Prince Pâle, et une lumière allumée dans une maison qui
protège ceux qui s'en approche, et dont certains secrets se cachents
dans des portes et des caches dérobés...
Il
y a le temps, de l'art, de la peinture et les début de la
photographie, la fille de l'horloger, et tout se mêle avec brio,
pour nous livrer un récit hors du temps, avec un titre très bien
choisi.
Dès le départ, il ne faut pas avoir peur de se perdre entre
les pages, et l'auteure nous fait perdre le fil dès le début, avec
la narratrice mystère, qui oscille entre ce qu'elle a vu, et ce
qu'elle est.
Très vite, on se plonge avec délice dans les mystères
de cette maison, bien décidée à nous livrer tous ses secrets, et
l'on sort, comme à chacun des romans de l'auteur, émerveillés, et
avec l'envie d'en lire encore plus.
#Laëtitia
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