Résumé
Un
triangle amoureux.
Une
fille et deux garçons.
Amour,
amitié, séparation.
Mais
ce qui les relie irréductiblement l’un à l’autre est la danse,
le hip-hop.
La
seule passion du mouvement, de la circulation dans et entre les
corps, d’un art vécu comme une sérénité.
Anaïs,
Adrien et Sanjeewa : l’ancienne gymnaste à la carrière
contrariée, le garçon en colère contre l’injustice familiale et
le fils d’immigrés Tamoul que l’on ne sait pas trop où caser.
Le
trio réinvente les lois de l’attraction dans la vie comme sur un
plateau.
Nourri
de culture musicale, Jean-philippe Blondel n’a pas son pareil pour
mettre en scène l’adolescence avec énergie, sensualité et
confiance.
Auteur :
Jean-philippe Blondel
Maison
d'édition : Acte Sud Junior
Nombre
de pages : 176 pages
Note :
8/10
Anaïs,
Adrien et Sanjeewa sont trois lycéens réunis par une même
passion : la danse.
À
travers ces trois personnages, Jean-philippe Blondel nous entraîne
dans un triangle amoureux réunissant autant de différences que de
similarités.
Anaïs
est une jeune femme qui a été blessée par des mots. Parfois, on ne
se rend pas compte que des mots peuvent faire aussi mal, voire plus,
que des coups. Et Anaïs en a perdu confiance en elle et en les
autres.
Adrien
est un jeune homme qui enferme en lui toute sa colère et sa
détresse. Il a du mal a utiliser des mots pour extérioriser ses
sentiments. Il est arrivé par hasard dans le monde de la danse et y
a trouver un moyen de s'exprimer, avec son corps tout entier.
Sanjeewa
était encore un jeune garçon lorsqu'il est arrivé en France avec
ses parents. Le Sri Lanka lui manquait beaucoup au début, mais
maintenant il se sent français. Pourtant sa couleur de peau, ni
blanche, ni noire, n'est pas toujours un atout pour réussir ici. Il
a été baigné dans la culture sri-lankaise, et la danse en fait
partie intégrante.
L'auteur
m'a fait rencontrer des personnages attachants aux caractères très
différents. Ces trois points de vue apporte un mélange de culture
dans un monde où les clichés ont la vie dure.
De
nombreuses idées reçues sont introduites dans ce court roman comme
« la danse, c'est pour les filles », « les immigrés
sont là pour les allocations » ou encore que le fait que des
handicapés s'installent quelque part va dévaloriser le quartier.
Ce
sont des préjugés qui malheureusement sont toujours vivants
aujourd'hui. Dans ce roman, l'auteur nous montre que ces idées n'ont
généralement pas lieu d'être.
Il
s'agit ici de montrer qu'une passion peut réunir. Ces trois jeune
gens ne se serait peut-être jamais rencontrer sans cette passion
commune de la danse.
Les
mots de l'auteur nous font vivre ces chorégraphies comme si nous y
étions.
Ces
jeunes ont trouvé le moyen de s'exprimer et ils le font d'une
magnifique façon.
En
lisant ces lignes, j'ai vu la beauté de leurs pas de danse dans ma
tête. Je les ai imaginé bouger, tourner, virer, sauter... exprimer
leur colère, leur amour, leur pardon...
J'ai
passé un très bon moment en leur compagnie. Ils m'ont parlé de
beaucoup de sujet que je ne pensais pas vraiment trouver dans un
livre basé sur la danse, comme la violence physique ou morale ou le
handicap.
Ce
livre m'a aussi rendu curieuse sur la culture sri-lankaise que je ne
connaissais pas du tout.
Le
seul défaut que je trouve à cette histoire concerne la fin. Le
dernier chapitre nous offre un point du vue extérieur, grâce à un
quatrième personnage qui les a aidé à mettre en place un projet.
J'ai été un peu déçue que ces dernières lignes s'arrêtent avant
une scène que j'aurai aimé connaître.
Pour
ceux qu'ils l'ont lu, je pense que vous voyez de quoi je veux parler.
Pour ce qui ne l'ont pas encore lu, je ne peux vraiment pas vous en
dire plus sans vous spoiler. Je pense qu'il y aurait eu sûrement
beaucoup d'émotions et j'aurai aimé les découvrir.
Malgré
cela, je recommande vraiment à tous les amoureux de la danse ce joli
roman qui se lit très facilement et qui nous laisse de belles
chorégraphies en tête.
Merci
à Acte Sud Junior pour ce service presse reçu via le réseau
NetGalley France.
#Nolwenn
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