vendredi 1 février 2019

Juges et coupables de Guillaume Herambourg



- Auteur : Guillaume Herambourg -
-   271 pages -
- Editions : En auto édition -
Note : 8/10 -


Résumé :




Juges et Coupables, entre thriller psychologique et roman philosophique, un surprenant récit social, initiatique et métaphysique qui interrogera vos sens les plus profonds. Une écriture originale pour une intrigue puissante et percutante comme coupée au rasoir. Elle commence dans les profondeurs et les ténèbres abyssales où règnent l’incertitude, l’enfermement et l’obscurité la plus totale vers une lente montée au ciel et à la lumière. L’itinéraire littéraire de l’âme perdue d’un jeune délinquant nommé Luce au cœur d’une folie furieuse et meurtrière en suivant de noirs désirs…Autour de cet être humain en chemin vers sa destinée, et de son monde, deux nuances :D’un côté, le journal intime de Lucia, lecture inspirante d’une expérience intérieure telle la lune dans la nuit noire. Ses pensées sauvages, sa poésie, son « savoir aimer », ses méditations sur la vie. Une volonté de pleine conscience, de sagesse, d’être libre. Force mentale bienveillante et humaniste.Mais, qui est Lucia ?Et de l’autre, derrière la lumière, comme une ombre, une force brute, les paroles amères d’une sombre résurgence trouble et manipulatrice, celles de Jack. Qui est Jack ?Une histoire contemporaine, romanesque et humaniste. Un livre écrit à cœur ouvert… Jugé coupable.


Mon Avis :


L'auteur m'avait mis dans le bain desuite. Il m'avait dit que son roman était un peu différent des autres, assez original. Etant ouverte d'esprit et ayant toujours envie de m'émerveiller et de sortir des sentiers battus, l'auteur n'a fait que titiller ma curiosité. 

Au début, l'auteur nous prend à parti. Il nous permet de rentrer dans l'histoire, de nous concentrer davantage. C'est une manière de faire partie du roman en quelque sorte. 

On suit le parcours de Luce, jeune homme dont le nom de famille et la description physique n'est pas indiqué dans l'histoire, car les deux sont sans importance selon l'auteur. Ce n'est pas de la paresse, mais une manière différente d'écrire. L'auteur gomme les caractéristiques, pour que le lecteur puisse absorber seulement l'essentiel. Comme si l'auteur nous forçait à comprendre l'intérieur de Luce, plus que son apparence. On sait seulement qu'il porte des gants noirs.

Au fur et à mesure du récit, j'ai compris pourquoi Guillaume Herambourg ne fait pas de manière sur les descriptions non essentielles! Des personnages qui apparaissent, puis reviennent plus tard dans le récit, des souvenirs, des bribes de ça, de là au milieu de l'histoire, mais qui reste important malgré tout pour comprendre l'univers et l'entourage de Luce. 

Le roman est aussi entrecoupé du journal de Lucia. Je dois dire que j'ai lu le livre en deux fois. Un pour l'histoire de Luce, et la deuxième fois pour me plonger totalement dans le journal de Lucia, que j'ai beaucoup aimé lire en parallèle, comme un second roman dans le roman. 

Dans cette histoire, le noir est omniprésent. La couleur correspond au personnage de Luce, à la fois chasseur, tueur, mais qui ne souhaite pas devenir proie. Pourtant, parfois, malgré lui, il va passer de bourreau à victime.



Les expériences décrites dans le journal de Lucia me font penser à Bernard Weber. Concernant les références, le style ressemble à du Damien Saez(que j'adore), noir et déprimant. Certaines phrases ont fait écho à certaines de ses chansons (pillule, par exemple). 

Alors que Luce est gravement blessé, il prend conscience de sa vie, de sa personne, devient plus « humain ». La violence cède le pas à la réflexion. Luce passe de coupable à juge de lui-même. Il se rend compte que la violence, au lieu de lui apporter une personnalité, l'a éloigné de ce qu'il est réellement. Il se sent incomplet. 

Bref, j'ai aimé ce livre, je l'ai trouvé original et perturbant . Il a un style unique, il est très bien écrit, c'est comme lire de la poésie. En parlant de poésie, j'ai adoré le poème « les plus beaux poèmes d'amour » inséré dans le texte, et j'ai été touché par le personnage de Henri, de son histoire d'amour avec Line. Deux personnalités différentes, deux milieux différents. 

Un livre à découvrir, un livre qui va déranger, mais à avoir dans sa bibliothèque. Vous n'en sortirez pas indemnes.



Merci à Guillaume Herambourg de m'avoir permis de lire son roman et de me l'avoir envoyé !



#Laëtitia

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