vendredi 15 février 2019

Les cerfs volants de Kaboul de Khaled Hosseini


- Auteur : Khaled Hosseini -
-   405 pages -
- Editions : 10/18 Editions -
Note : 10/10 -


Résumé :

Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés... Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter , lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.


Mon Avis :


Je dois vous avouer que ce roman est rester dans ma pile à lire pendant longtemps. Quelques mois en fait. Je n'osais pas m'y plonger. Déjà la couverture me tentait peu. Le résumé aussi. J'avais déjà entendu parler de ce livre et ce qui m'a poussé à le mettre dans ma pile pour m'en faire mon propre avis. Un soir, n'ayant plus rien à lire, je me suis lancée. Au préalable, j'avais demandé sur un groupe de lecture sur les réseaux sociaux ce que certains en avaient pensé : les avis étaient unanimes . Selon les lecteurs, c'était un classique, une pépite. Il n'y a eu aucun retour négatif. Faisant fi de mes doutes, j'ai attaqué ma lecture. 


J'ai été scotchée. J'avais peur de tomber dans une série de clichés comme on peut en voir aux infos à la télé. Au contraire. J'ai suivi Amir et Hassan en Afghanistan, je l'ai ai vu grandir, partager leurs jeux. J'ai été touchée, et j'ai aimé comme l'auteur a décrit son pays. Tout semble idyllique, jusqu'au drame. Amir n'a pas pu aider Hassan, celui qui aurait risqué sa vie pour le sauver. Honteux, et coupable, il va s'éloigner d'Hassan, et creuser une barrière. Plus de jeux ou de lecture sous les grenades, mais seulement un serviteur et son maître désormais, jusqu'à ce que la vie les sépare.

Amir et son père Baba, suite à l'occupation soviétique, puis la prise de pouvoir des talibans, vont donc s'exiler aux Etats-Unis. Des années plus tard, un coup de téléphone résonne. Il s'agit d'une ancienne connaissance d'Amir qui lui demande de revenir en Afghanistan pour se racheter.


Le récit oscille entre la nostalgie d'un pays et l'enfer dans lequel il a basculé. C'est juste, c'est sincère, c'est poignant. En plus d'être bien écrit, je l'ai trouvé très intelligent, j'ai appris pas mal de choses pendant ma lecture. On apprend les atrocités commises, comment un pays a pu basculer dans l'horreur, le sacrifice et l'exil d'un peuple. L'auteur témoigne avec beaucoup de recul, avec beaucoup de sincérité. C'est un livre sublime, puissant, que j'aurais dû lire il y a bien des années. 


#Laëtitia

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire