mardi 2 mars 2021

Le Coloc, Amy Hopper

 Ce qui se passe entre colocs... 


Ethan est brillant, sûr de lui, séducteur et, surtout, il est libre. Il mène sa vie comme il l'entend, passant de fête en fête et de fille en fille, sans jamais s'attacher. L'amour est une perte de temps, seuls ses potes méritent sa loyauté ! Il n'avait pas pris en compte le paramètre Lola, sa nouvelle coloc. Française, photographe, fauchée et solaire, elle déboule dans sa vie comme une tornade et bouscule tout. Mais les histoires entre colocs finissent mal en général... non ?




Titre : Le Coloc 

Date de sortie : 04 mars 2021

Format : Broché

Pages : 358

Note : 8/10  


 

Mon avis : 


La plume de l'auteur est simple, fluide mais moderne. J'ai eu un peu l'impression de regarder une série TV à l'américaine, un peu à la Friends. Du coup la lecture est facile, le roman se dévore en un rien de temps et sans même s'en rendre compte. Le genre sans prise de tête, idéal à lire allongé sur un transat durant une belle journée d'été. Ne me demandez pas d'où sort cette image, c'est juste la première analogie qui m'est venue en pensant à l'histoire.


Le moins que l'on puisse dire c'est que l'on suit des personnages avec à la fois beaucoup de personnalité mais aussi une répartie à toute épreuve. Ça tombe bien, j'adore les héroïnes avec du mordant, qui ne se contentent pas juste de faire office de jolies plantes dans le décor. Alors, dès les premiers chapitres, je me suis prise au jeu de la guerre de celui qui aura la remarque la plus cliché mais qui fait mouche.


J'avoue que j'ai beaucoup souris devant le texte, amusée par les répliques complètement improbables qu'échangent nos personnages. Je suis ressortie de ma lecture de bonne humeur et batterie rechargée, un peu comme devant un roman feel good.


Assez surprenant par contre à quel point derrière ce roman si léger se cache en fait une histoire à la profondeur et noirceur insoupçonnées. On aborde des sujets comme l'addiction, la dépression ou la dépravation au détour d'une conversation banale. Ce qui accentue encore plus l'aspect désolant de ces sujets. Et puis, il y a aussi parfois la question de l'orientation sexuelle abordée autour d'un énième verre, mais pour une fois cela est fait de manière légère sans poser de véritable mot, ni de cases dans laquelle enfoncer un personnage, sur ce point là, c'est assez rafraîchissant.


Pourtant la désinvolture de l'héroïne me chiffonne un peu : pas de boulot, pas d'appart... Elle vivote sans même donner l'impression de chercher ou d'essayer. Préférant passer ses soirées à boire en boîte aux frais d'un autre. Je ne trouve pas ça très approprié et son comportement un brin m'en-foutiste a eu tendance à m'agacer un peu.


Bon je vais vous avouer un secret inavouable… Je ne lis jamais les titres des chapitres ! Mais mon œil a été attirée par une phrase complètement loufoque, et au final je me suis amusée à essayer de comprendre à quoi cela pouvait faire référence dans le chapitre. Et puis j'avoue que ça correspond assez bien à la fois aux personnages et à l'intrigue.


Quelque chose qui m'a fortement surprise pendant ma lecture c'est que je n'avais absolument pas noté le fait que l'on ne sait absolument rien sur les personnages principaux, aucune information ni sur leurs passés ni sur qui ils sont et pourquoi. Et le pire dans tout ça c'est que j'étais tellement prise par l'intrigue que je ne m'en suis absolument pas rendue compte. Il a fallu que Lola mette le doigt en plein dessus pour que d'un coup cela me frappe de plein fouet.


#MisschieuseAdeline


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