samedi 20 mars 2021

Le soleil rouge du Tsar de Violette Cabesos


  


- Auteur : Violette Cabesos -

- Editions : Monpoche Editions  -

Note : 10/10 -



Résumé :  

Milena Gomelov est documentaliste dans une compagnie d'assurances, mais sa vraie passion consiste à chasser les trésors de la famille Romanov, pour le compte d'un expert en bijoux anciens et marchand international. Alors que Milena s'apprête à partir pour la Russie, elle doit soudainement rejoindre les siens, à Nice : à la suite d'un cambriolage de la maison de famille, son père, cardiaque, a été hospitalisé. Rien n'a été dérobé, mais une tête de chien et un balai ont été retrouvés dans son lit : les symboles d'une armée satanique fondée par Ivan le Terrible. Le grand-père de Milena soupçonne le KGB de vouloir éradiquer les derniers descendants des Russes blancs... En parallèle, Vera, danseuse à Saint-Pétersbourg en 1898 dévoile son journal intime...


Mon avis : 

J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman ! Si je raffole de la Russie à l'époque des Tsars, j'adore les romans qui allient passé et présent. J'ai été servie ! Milena est documentaliste, mais derrière son travail ennuyeux qui ne lui plaît pas, elle est chasseuse de trésor. 

Sa spécialité ? Les trésors de la famille Romanov. Sa passion est mal perçue par les membres de sa famille. D'ailleurs Milena a préféré quitter Nice, là où vivent les siens, et de s'établir sur Paris. Pourtant, elle doit vite rentrer sur Nice car sa famille a été victime d'un cambriolage. Le chien a été décapité, et il y a d'étranges symboles et inscriptions sur le mur du bureau de son père. Milena va tenter de retrouver les coupables, sans savoir qu'elle se jette dans une quête qui la mènera loin.

Le roman varie entre passé et présent. Au présent, on suit Milena, et pour la partie du passé, on découvre le journal intime de Véra, une jeune danseuse de Saint Pétersbourg en 1898. Vera a des rêves et des espoirs, qui seront mis à mal par ses actes, mais aussi par un système politique et social qui commence à s'embourber. 

Comme je le disais plus haut, j'ai adoré ce roman. J'ai aimé Milena et ses origines russes, découvrir la culture, la cuisine, et les liens qu'elle a avec sa famille. Vera est plus aventureuse, et doit s'endurcir face à un monde qu'elle a du mal à reconnaître, et dans lequel elle tente de se faire une place. Espoirs, désillusions, ces deux femmes exceptionnelles vont provoquer leur destinée, et la changer à jamais. 

L'histoire est palpitante, j'ai aimé retrouver des gens que j'ai souvent vu au fil de mes lectures : Raspoutine, Nicolas 1er, Félix Ioussoupov pour ne citer qu'eux. J'ai aimé découvrir plus en profondeur ces personnages et les rôles qu'ils ont pu jouer.

 L'histoire n'est pas seulement centré sur Nicolas 1er et la funeste destinée de sa famille, on fait le tour, on comprend le climat politique, grâce à Vera, et ce que peuvent vivre les gens chaque jour. 

L'auteur insiste bien en disant qu'il s'agit d'une fiction, tout en se basant sur des personnages qui ont réellement existé, mais laisse planer le doute. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début, peur de lire à nouveau la même chose sur les Tsars, Raspoutine, et je me suis bien trompée. De rebondissements en rebondissements, l'auteur nous emmène en Russie, à Nice, à Paris, dans des caves où sont enfouies des trésors, où les gens font preuve d'originalité pour cacher ce qu'il leur appartient. 

C'est haletant, prenant, et aux dernières pages, on a encore envie de rester près de Milena et de Vera. 
J'ai adoré le personnage de Mitia, je l'ai trouvé touchant, du début à la fin, surtout son amour pour la Russie, le seul vrai amour de sa vie. 

Merci aux éditions Monpoche pour ce service presse !


 
 #Laëtitia

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