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Auteur :
Brindtmay
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109 pages -
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Autoédition -
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Note :
10/10
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Résumé :
Dear
Sky, tout recommence ; leurs rires, leurs sourires, leurs insultes,
et leurs chuchotements... Pourquoi ne prennent-ils pas conscience de
ce qu'ils me font endurer ? Ça me fait tant de mal... Quand
comprendront-ils que les mots peuvent tuer ? Aide-moi Sky, je suis
perdue. Un journal intime poignant qui révèle la réalité du
harcèlement.
Mon
avis :
Mon
premier ressenti à l’état brut est l’épouvante. Je suis
totalement bouleversée par cette biographie. Mon esprit est hanté
par l’horreur de la situation si réelle et malheureusement si
courante. J’ai eu des frissons tout le long de ma lecture et j’ai
senti mes tripes se serrer. C’était si dur à lire. D’autant
plus que ma tête avait comprit que ce n’était pas de
l’imagination, mais bel et bien une réalité tordue et
inconcevable à mes yeux.
Cette
nouvelle est une biographie si touchante. Elle nous plonge au cœur
de la vie si noire et si miséreuse.
Léa
est une jeune fille si sensible, si gentille et avec une souffrance
inestimable. Elle nous livre, sous la forme d’un journal, son
harcèlement scolaire. Mais c’est bien plus profond que ce que ce
mot désigne. C’est un harcèlement quotidien. Une violation
d’intimité. De sa vie. De sa bulle.
L’ampleur
de la situation a brisé mon cœur même si je reste persuadée que
personne ne peut comprendre ce que cette fille a subi. Même en le
lisant, même en imaginant les scènes, même en vomissant de dégoût
face aux situations cruelles, je n’ai pas souffert autant qu’elle.
Personne ne peut comprendre ! Excepté ceux qui le vivent.
Et
pourtant, cette auteure a réussi à atteindre mon âme. J’ai
dévoré ce livre comme ces Hommes ont anéanti cette fille.
Je
suis une personne très rapidement émue face aux situations
d’horreur. Et la vie de Léa est absolument abondante de larmes, de
cris, de douleurs, de violences, d’insultes, d’abandons, de
trahisons et de morts.
Parfois,
j’ai eu l’espoir que cela s’arrangerait, mais ça n’a pas été
le cas… et je l’en remercie. Même si c’est brutal, j’en
avais bien besoin. Et la société également. Des romances et des
romans joyeux existent par milliers, nous n’en avons pas besoin
pour ouvrir les yeux.
Les
œillères doivent être abolies et la réalité comprise. Mais il ne
suffit pas de connaître mais d’agir !
Brindtmay
nous
en fait bien prendre conscience ! Tous les êtres humains
devraient le lire ! Cela devrait être obligatoire !
Quand
je vois ce qui aurait pu être évité si les enseignants avaient
pris au sérieux la situation. J’en suis écœurée !
Littéralement !
À
ce moment précis, je suis reconnaissante d’avoir une famille unie
qui s’inquiète toujours de nos émotions, notre vie et nos soucis.
Tout est important et rien n’est minime chez nous.
Au
fil des pages, j’ai ouvert mon regard sur ce qui m’entourait et
j’ai observé les oiseaux chanter.
Le
monde est beau. Le paysage l’est. La nature également.
Mais
si nous creusons la terre, nous trouvons des cadavres dégoulinants
de moisi. Nous sommes aspergés de bêtes monstrueuses aux pensées
et aux actes ignobles ! Comme l’est l’Homme, l’interminable
égoïste.
Je
ne comprends pas comment, faire du mal, peut soulager le bourreau.
Cela m’est totalement incompréhensible.
Si
nous faisons le bien, nous sommes beaucoup plus sereins. L’harmonie
tant attendue avec nous-même est bien plus délicate.
Faire
le bonheur rend heureux.
Faire
du mal rend son âme diabolique.
C’est
si simple à intégrer mais si dur à faire.
Les
harceleurs devraient lire ce roman ! Peut-être qu’alors ils
réaliseraient le mal qu’ils font, que ce n’est pas un jeu et que
la vie est précieuse !
Je
le recommande à toute l’humanité !
Aux
gens sensibles comme moi qui aiment rester dans la réalité, qui
aimeraient réconforter chaque personnage, chaque être vivant.
Aux
personnes qui aimeraient lever le masque sur notre terre.
Aux
jeunes qui ne savent pas quel impact ont leurs gestes, leurs mots,
leurs actes.
Aux
parents qui devraient prendre le temps de se préoccuper sincèrement
de leurs enfants, qu’importe leurs âges.
Aux
harceleurs qui se croient dans un rêve, dans un jeu vidéo, dans une
réalité virtuelle où le sang qui coule, est fait d’eau douce, où
les larmes sont de l’eau de mer, où les bleus sont du maquillage
et la souffrance une illusion.
Croyez-moi !
Croyez Léa ! Croyez Brindtmay !
Le
seuil de tolérance et de douleur peut être atteint !
Le
cœur peut se déchirer et l’âme brûler dans les ténèbres.
Ne
faites pas ce que vous ne voulez vivre !
J’espère
Brindtmay, que tu as retrouvé le sourire…
#Margot
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