- 491 pages -
- Editions : MonPoche -
- Note : 10/10 -
Résumé :
1936. Tandis que l'Europe assiste impuissante à la montée
inéluctable du nazisme, Flavie Prévot, vingt-deux ans, intègre l'école
d'infirmières de l'hôpital Notre-Dame de Montréal, un des plus importants
établissements de santé du Canada. Mais ce rêve d'enfant sera bien vite tempéré
par les religieuses, peu enthousiastes de voir leur influence diminuer au
profit de l'émancipation des jeunes femmes, et par les médecins, plus désireux
de multiplier les conquêtes que de tomber amoureux. Qu'importe. Flavie,
idéaliste, n'a qu'un objectif : alléger la souffrance des patients. Elle se lie
d'amitié avec Simone, une jeune orpheline réservée et sérieuse qui entend
échapper au mariage et à la maternité. Tout le contraire d'Evelina, qui veut
devenir infirmière pour épouser un médecin. Malgré leurs différences, les trois
jeunes femmes vont nouer une indéfectible amitié.
Mon Avis :
Flavie, originaire de La Prairie, dans la campagne
canadienne, abandonne sa mère, son frère, et sa grand-mère pour poursuivre ses
études et son rêve de devenir infirmière.
Angoissée au début à l’idée de perdre ses repères, elle va
très vite se retrouver à sa place dans l’hôpital, et se passionner pour ses études.
Très vite elle rencontre Simone, puis Evelina, qui vont devenir ses meilleures
amies, et son principal soutien.
En effet, entre les Sœurs un peu vieux jeu qui ont du mal à
voir les jeunes femmes s’émanciper et le monde changer, et les médecins hautains
qui, pour certains méprisent les infirmières, cette première année ne sera pas
de tout repos.
Entre coups bas entre
élèves, amours décevants, et secrets de famille, Flavie va avoir du pain sur la
planche.
Heureusement qu’elle peut compter sur la studieuse Simone,
toujours penchée sur ses livres à la bibliothèque, et sur Evelina, extravertie,
toujours là pour lui prêter tenues et maquillage, et pour la distraire de ses
patients.
On se plonge rapidement dans cette saga.
On s’attache à ses
trois jeunes filles bien différentes. Leurs rires, leurs malheurs sont des
échos aux nôtres. Les personnages sont attachants, et leur métier, admirable.
En effet, on vit au rythme de l’hôpital, de certains patients,
des premières toilettes. On se plaît à tourner les pages pour savoir la suite.
Ce livre est bien écrit, les descriptifs sont justes, et
cette saga change un peu des habituelles sagas que l’on peut trouver.
Cela
faisait longtemps que je voulais une fiction un peu « médicale », façon
Grey’s Anatomy, et plutôt que d’être une copie, Les infirmières de Notre Dame est
une saga unique en son genre, où l’on a envie de faire partie de l’histoire, et
de boire au goulot d’une bouteille de gin entouré des personnages.
Merci aux Editions MonPoche pour ce service presse !
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