Bonjour
Gwen,
Cet
interview permettra à nos abonnés de mieux te connaître. Je te
remercie d'avoir accepté de répondre à mes questions !
- Peux-tu te présenter rapidement à nos lecteurs ?
Bonjour
à tous et à toutes. Je m’appelle donc Gwen, j’ai 41 ans (en
tous cas selon ma carte d’identité parce que mon âge mental
avoisine plus souvent les 15 ou 16 ans et que mon cerveau est bloqué
en début de trentaine). Je vis dans le Sud de la France, mais j’ai
de solides et fières origines bretonnes.
Je
suis accompagnée dans la vie d’une dreamteam de rêve, composée
de l’Homme, de jolie princesse et de petit homme, mon éternelle
source de bonheur ou de crisage selon les moments.
- Qu'est-ce qui t'as amené à écrire des romans ?
J’écris
d’aussi loin que je me souvienne. J’ai noirci des feuilles
entières de mon écriture pattes de mouches, en particulier pendant
les cours de physique et de philo … ce que je nierai devant mes
enfants.
Mais
le déclic est venu de l’Homme qui depuis qu’on se connaît,
m’encourage à me lancer. Pour mes quarante ans, il m’a lancé un
défi : un tatouage ou tenter l’aventure de l’édition, à
travers mon blog, Melimelo de Gwen et en proposant mes romans. Sauf
qu’au lieu de partir de mes projets déjà rédigés, je suis
partie sur du neuf.
- Comment est venu l'idée d'écrire Perfect Boss ? Qu'est ce qui t'as donné l'inspiration ?
Plusieurs
choses sont entrées en jeu. D’abord, j’ai visualisé une des
scènes centrales, celle de la Saint Valentin. Elle a été le
déclencheur. Puis l’héroïne. J’adore l’escrime, donc
l’héroïne s’est dessinée assez vite. Sa tribu aussi. Dans Noël
toi et moi,
j’avais imaginé une sœur pas très cool 😉
Là, je voulais une fratrie qui ressemble davantage à la mienne. Et
pour le cadre, le journalisme est un métier qui m’a toujours
intéressée. Sportif n’en parlons pas. Je suis une boulimique de
sport (à la télé surtout). On remue tout ça et la trame s’est
imposée en moins d’une heure.
- D'où te viennent les inspirations pour tes romans en général ?
C’est
assez difficile à dire. Il y a des idées qui viennent. Un héros,
une scène, un thème. En plus de la grosse dizaine de manuscrits
encore dans les cartons, j’ai six projets plus ou moins avancés
qui ont chacun leur dossier sur mon PC. Le meilleur moyen de ne rien
oublier. Le souci ? Hiérarchiser l’ordre des écritures et ne
pas faire la gourmande en attaquant tout en même temps !
- Que représente pour toi l’écriture ?
Ça
représente beaucoup. Presque une sorte de drogue. Quand j’étais
ado, ça me permettait de déverser le trop plein d’émotions,
positives ou négatives.
En
mûrissant, c’est devenu un plaisir nécessaire. Une journée où
je n’écris pas me semble incomplète. J’ai toujours des carnets
sous la main, des fichiers ouverts sur mon téléphone portable et
depuis peu un dictaphone qui ne me quitte pas. C’est tout de même
plus pratique que de rallumer le PC à trois heures du matin parce
que mes héros ont décidé de s’amuser pile à ce moment-là.
- L’écriture de Noël, toi et moi a-t-elle été facile ?
En
fait globalement, elle l’a été. Au début de l’été 2017, j’ai
vu un concours sur le net à propose d’une romance de Noël. Je me
suis dit « pourquoi pas ? ». Je n’en lis pas
particulièrement, à part celles de Rose M Becker. J’ai réfléchi
et je suis partie d’une idée un peu farfelue. Ainsi est né « Je
hais Noël, jusqu’à preuve du contraire », le titre
provisoire de Noël toi et moi. Je l’ai attaqué tranquillement en
juillet, il a mûri pendant mon séjour en Ecosse et les deux
semaines suivant le retour ont permis de le finaliser. En cours de
rédaction, j’a réalisé qu’il dépasserait la longueur imposée
par le concours et j’ai contacté les Editions Addictives dont je
suis une fan absolue comme lectrice et comme chroniqueuse. Coup de
chance, quinze jours après, je recevais LE mail qui m’a fait
bondir dans tous les sens et qui a lancé l’aventure.
- Qu'est ce que tu dirais à quelqu'un qui n'a jamais lu tes livres pour le convaincre de le faire ?
Question
super complexe, je ne suis pas ma meilleure ambassadrice. Je dirais
que chacune de mes romances aborde un thème ou un style différent,
mais qu’on y trouve quelques constantes : des héroïnes à
caractère bien trempés, des héros qui ne sont pas de pauvres
milliardaires torturés et des histoires qui, je l’espère, sont
prenantes voire addictives.
- T'imposes-tu une « deadline » pour finir l'écriture ?
Pour
Noël, je me la suis fixée pour le concours d’abord, puis pour
être dans les temps que je supposais pour les publications de Noël.
Pour Perfect boss, on avait convenu d’une période deadline avec
mon éditrice, j’ai adoré écrire sous cette légère tension,
même si ça a été un coup de stress par ma faute (embarquée dans
mon histoire, j’ai presque doublé la longueur de rédaction que
j’avais prévue). Pour bb3, je n’en avais pas. En fait, j’aime
bien me fixer un délai, comme un petit coup de pied au train pour me
tenir sous pression.
- As-tu un autre roman en cours de préparation ? Peux-tu nous donner des indices sur son thème principal ?
Comme
je le disais, j’ai plusieurs projets en cours. Le plus abouti, dont
j’espère pouvoir parler plus en détail très bientôt, et que
j’appelle pour le moment bb3, est une romance tirant un peu plus
sur le polar avec un héros très très caliente. C’est bien
simple, j’ai vu le personnage, un acteur espagnol juste sublime et
je lui ai créé son histoire.
Une
histoire d’amour et de manipulation que j’ai adoré écrire et
pour laquelle j’ai eu recours, pour la première fois, à deux bêta
lectrices de choc, aussi bienveillantes que pointilleuses.
- Est ce que tu fais un plan pour chaque livre ou te laisses tu porter par tes personnages ? Est-ce qu'il t'arrive de commencer l'écriture de tes romans par la fin ?
Je
fais une sorte de frise chronologique et ou un plan d’écriture.
Pour bb4, le roman sur lequel je me suis embarquée juste après bb3
(on notera la créativité des titres 😉
), j’ai carrément une trame chapitre par chapitre. Ce qui ne
m’interdit pas de changer l’ordre, de rajouter ou de supprimer
des éléments. Mais généralement, je sais où je vais.
Par
contre, je n’écris pas en « linéaire » mais au gré
de mes envies ou de mon inspiration. Pour Perfect boss, la Saint
Valentin est l’une des premières scènes que j’ai écrites. Je
rédige des paragraphes ou même des chapitres entiers puis je vois
si je peux les réintégrer dans le schéma complet, comment je peux
le faire et je reprends en conséquence. Parfois ça tombe super
bien. D’autres fois ça ne va plus dans la progression du livre.
Mais au moins je n’ai pas oublié ce qui trottait dans ma tête.
- Est-ce que tu as un espoir secret ou un rêve concernant tes livres ? (film, série, best-seller, prix, traduction en plusieurs langues...)
Euh
pas du tout. Pour le moment, je suis encore surprise à chaque fois
que mes éditrices chéries me disent « on a aimé on va le
publier », à chaque fois qu’une lectrice me dit que je lui
ai fait passer un bon moment. Pendant plus de vingt ans, je n’ai
écrit que pour une seule lectrice, moi ! Donc ça reste une
excellente surprise à chaque fois. Mes deux rêves pour le moment ?
Une séance de dédicaces (même si je suis morte de trouille) et une
traduction en allemand pour que la famille que j’ai là-bas puisse
me lire plus facilement.
- Tu es plutôt lecture papier ou numérique ? Pourquoi l'un plutôt que l'autre ?
Pendant
longtemps je n’ai été que lecture papier. Puis l’Homme m’a
convaincue de tenter le numérique et depuis, j’y suis totalement
convertie. Je n’ai pas de liseuse. Je lis sur mon téléphone, sur
mon ordinateur. Bientôt sur tablette ? (message subliminal pour
mon chéri).
J’achète
les livres papiers que je veux absolument conserver, ou que je fais
dédicacer. Mais je me rends compte que souvent je ne les relis pas.
Par contre, j’ai du mal à lire les grands classiques autrement
qu’en papier.
- Concernant les livres numériques, aujourd'hui ils sont devenus incontournables pour beaucoup de gens, certains livres ne sont même pas disponible en papier, mais avec internet, les partages illégaux sont légions. Est-ce que tes romans se sont déjà retrouvé sur des plate-formes illégales ? Comment as-tu réagis ? Qu'en penses-tu ?
Aux
Editions Addictives, j’ai la chance que des sorties papiers soient
prévues, avec quelques mois de décalage.
C’est
long pour les lectrices papier, mais je m’estime chanceuse.
Le
téléchargement de mes titres ? Malheureusement oui. Je me suis
retrouvée sur des sites illégaux dès le jour de la sortie. J’en
ai été super contrariée, mais je me suis sentie un peu démunie.
Le
pire ? Une amie me signale un groupe Facebook où une lectrice
demandait Noël toi et moi. Dans la minute, on lui donnait le
fichier. Je range ma colère, envoie un mp tout poli à
l’administratrice du groupe pour lui faire part de mon
mécontentement et je suis restée scotchée par la réponse. Certes,
le fichier a été supprimé sans difficulté, mais la personne m’a,
sans aucune méchanceté, mais avec une naïveté qui m’a laissée
sans voix, dit qu’elle ne pensait pas que ça me dérangeait et
qu’en plus c’était dommage d’enlever mon fichier parce que
tous les retours étaient super bons.
Le
problème c’est que le téléchargement est tellement « simple »
et passé dans les mœurs que pour certains, ce n’est même pas du
vol. J’écris avant tout pour mon plaisir, je ne prévois pas de ne
vivre que de l’écriture (à moins que Ridley Scott ne me supplie
de devenir sa scénariste attitrée ou que Steven Spielberg ne tombe
raide dingue de bb3 😰)
mais je reste choquée par le principe.
- Est-ce que tu lis des livres du même style que ceux que tu écris ou préfères-tu changer complètement de genre ?
Je
suis une boulimique de lecture. Je lis de la romance, beaucoup, mais
pas que. Fantasy, dystopie, polar, espionnage, thriller très très
sombre, romans historiques, j’aime varier les genres !
- Quel est ton auteur préféré ?
Oh
là là c’est la question à mille points. J’ai droit à combien
de réponses ? Dans les classiques je dirais Stendhal, Zola et
Ronsard, mes idoles. En contemporain, Maxime Chattam ou Robert
Ludlum. Et en romance, j’ai des tonnes de coups de cœur, souvent
doublés de coups de cœur humain. J’envoie un quatuor, sans que ça
ne retire rien aux autres, Emma Green, Chloe Wilkox, Sophie S
Pierucci et Angel Arekin.
- Quel est ton roman coup de cœur ?
Aïe,
on continue les questions difficiles ?
Je
triche encore, je dirais les Liaisons dangereuses, les Hauts de
Hurlevent, Toi+Moi, No Love no Fear, Effet de vague et l’Inconnu de
l’ascenseur et moi.
- Quels sont les critères obligatoires pour un coup de cœur selon toi ?
Il
n’y en a que deux. Que je sois captivée et bouleversée.
Peu
importe le genre, l’auteur, la période. Je veux être transportée
et essoufflée pour reprendre la formule d’Effet de vague que je
trouve très juste.
- Si tu devais passer 24h avec un personnage fictif, lequel choisirais-tu ?
Jamie
Fraser le héros de Outlander. Parce que l’Ecosse, la passion et
parce que j’ai un très très gros coup de cœur pour Sam Heughan,
l’acteur qui joue son rôle et dont j’ai emprunté les traits
pour un de mes personnages.
- Quel est ton film préféré ? Ta série TV préférée ?
Mon
film préféré ? Je continue à tricher (oups) Point Break
parce que j’y suis allée pour Patrick Swayze et que j’en suis
ressortie irrévocablement amoureuse de Keanu Reeves.
Braveheart
que je ne peux regarder sans pleurer et Gladiator, parce que, pour
plein de raisons, ce film correspond à un moment qui m’a
totalement bouleversée et qui remonte à chaque fois que je le vois
et que je rêve du Colisée intact.
En
séries ? Je suis une addict des séries. Je retiendrai
Urgences, 24, Game of thrones évidemment et Outlander !
- Quel est ton couple fictif préféré ? Et pourquoi ?
Là
encore, je cale sur deux choix (je progresse non ?)
Je
dirai Vadim et Alma dans toi+moi des Emma Green. Ma première romance
à la française, la découverte des Editions Addictives, de la plume
des Emma. Un coup de cœur que je relis souvent.
Et
Yano et Rine dans No Love No Fear d’Angel Arekin. Parce que la
relation haine/amour/désespoir/culpabilité entre eux m’a secouée
comme je l’avais rarement été.
- Si nous souhaitons te rencontrer, as-tu des dates à nous proposer ? Des salons, des séances de dédicaces prévues ?
Pour
le moment, il n’y a encore rien de concret, mis à part les super
cafés ou soirées lectrices/blogueuses/auteures organisées de
manière informelle dans le Sud. Je serai probablement au Salon du
Livre en mars 2019, en tous cas comme lectrice et blogueuse et
peut-être au salon du roman féminin en mai 2019 avec les mêmes
casquettes. Dans ce cas, comme cette année, j’ai toujours dans mon
sac des goodies et plein de stylos. Des signatures plus
« formelles » ? Il faut demander à mes éditrices
chéries. Ce serait une expérience mêlée de plaisir, d’excitation
et de trouillomètre à dix mille. Heureusement en mars dernier à
Paris, j’ai eu la joie de signer quelques autographes, mes
premiers, et ça a été un super moment.
Un
dernier mot pour nos abonnés ?
Un
immense merci pour l’attention portée à mes romans. J’espère
que nous continuerons à nous retrouver pour des rendez-vous réussis.
Merci
pour toute l’énergie positive que vous m’apportez au quotidien.
#Nolwenn
de l'équipe des Chroniques de Miss Chieuse !
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